«Non à la stratégie du pourrissement!» Ainsi s’exclament les travailleurs de l’Intersyndicale de la Sspp le soleil, composée des sections Synpics Cnts et du Stls. Une manière d’alerter les autorités sur les risques de «l’extinction du Soleil» si elles ne réagissent pas pour recadrer le directeur général du quotidien national.
«Avec la nomination de Yakham Mbaye en décembre 2017, l’espoir avait commencé à renaître. On pensait en avoir fini avec certaines pratiques, croyant que le nouveau directeur général avait un projet, une nouvelle orientation pour remettre « Le Soleil » sur de bons rails», a-t-on appris du communiqué des syndicalistes du «Soleil». La même source de poursuivre: «Malheureusement sept (7) mois après son arrivée, nous constatons que rien n’est fait pour repositionner le journal. On ne sent pas une vision stratégique de sa part. L’incapacité du nouveau directeur général est manifeste. Le Soleil est, visiblement, très lourd pour lui. En lieu et place d’un projet de redressement, M. Mbaye adopte une stratégie du pourrissement. Les dossiers s’accumulent sur sa table, attendant d’être traités». Et cette situation, qui n’est pas restée sans conséquences, a entrainé le «blocage de l’entreprise» et suscité «l’inquiétude des fournisseurs». En réalité, d’après toujours le communiqué, «Yakham Mbaye ignore complètement le sens du service public de l’information». Pour preuve, «les reportages, dossiers, enquêtes, ces genres nobles du journalisme, ne l’intéressent guère».
«Prétextant un manque de moyens, il vient d’arrêter toutes les missions du Soleil à l’intérieur du pays. Concrètement, « Grand air », fort apprécié par les lecteurs du Soleil et qui permettait en même temps aux jeunes reporters de s’affirmer et de rivaliser de talents, ne parait plus. Depuis l’arrivée de Yakham Mbaye, le Soleil a raté plusieurs rendez-vous dans les régions. Et le maintien des « Feuilles d’hivernage », une tradition au Soleil pendant les vacances qui faisait découvrir au grand public les coins et recoins du pays, est incertain. Que dire des missions extérieures ? Elles ont été systématiquement arrêtées. Aujourd’hui, le Soleil ne peut même pas couvrir les événements majeurs dans la sous-région. Le Mali, pays frère et ami, vit sa campagne électorale sans un reporter du Soleil. Une situation inédite. Où nous mènera Yakham Mbaye ? Difficile de répondre à cette question. Ce qui est constant c’est qu’il n’a aucune vision pour le Soleil. En effet, depuis son arrivée, le directeur général n’a posé aucun acte concret allant dans le sens de redresser notre produit et de le repositionner dans le paysage médiatique sénégalais», a également dénoncé l’ l’Intersyndicale de la Sspp le soleil dans ledit document. Qui révèle qu’«à cela s’ajoutent des marchés douteux comme la réfection de son logement de fonction de près de 50 millions fcfa et du parc automobile (15 millions FCFA). Tous ces marchés ont été attribués à des proches du directeur général. Sans compter les recrutements politiques effectués et la vingtaine annoncée au moment où il crie sur tous les toits que les finances du Soleil sont totalement au rouge. Quel paradoxe !»
L’Intersyndicale, qui reste attachée à un service public de qualité, prévient qu’elle ne cautionnera aucun acte allant dans le sens de remettre en cause les fondamentaux de l’entreprise ou encore l’Accord-cadre signé entre la direction générale et l’intersyndicale depuis 2015. «Le Soleil sort d’une longue crise marquée par une gestion catastrophique de l’ancienne direction générale. Et nous ne voudrions pas retomber dans les mêmes travers. C’est pourquoi, l’intersyndicale (Synpics-Stls-Cnts) met en garde le directeur général et attire l’attention des autorités sur l’attitude irresponsable de Yakham Mbaye qui risque de mener le Soleil vers l’extinction», d’après le communiqué.
«Avec la nomination de Yakham Mbaye en décembre 2017, l’espoir avait commencé à renaître. On pensait en avoir fini avec certaines pratiques, croyant que le nouveau directeur général avait un projet, une nouvelle orientation pour remettre « Le Soleil » sur de bons rails», a-t-on appris du communiqué des syndicalistes du «Soleil». La même source de poursuivre: «Malheureusement sept (7) mois après son arrivée, nous constatons que rien n’est fait pour repositionner le journal. On ne sent pas une vision stratégique de sa part. L’incapacité du nouveau directeur général est manifeste. Le Soleil est, visiblement, très lourd pour lui. En lieu et place d’un projet de redressement, M. Mbaye adopte une stratégie du pourrissement. Les dossiers s’accumulent sur sa table, attendant d’être traités». Et cette situation, qui n’est pas restée sans conséquences, a entrainé le «blocage de l’entreprise» et suscité «l’inquiétude des fournisseurs». En réalité, d’après toujours le communiqué, «Yakham Mbaye ignore complètement le sens du service public de l’information». Pour preuve, «les reportages, dossiers, enquêtes, ces genres nobles du journalisme, ne l’intéressent guère».
«Prétextant un manque de moyens, il vient d’arrêter toutes les missions du Soleil à l’intérieur du pays. Concrètement, « Grand air », fort apprécié par les lecteurs du Soleil et qui permettait en même temps aux jeunes reporters de s’affirmer et de rivaliser de talents, ne parait plus. Depuis l’arrivée de Yakham Mbaye, le Soleil a raté plusieurs rendez-vous dans les régions. Et le maintien des « Feuilles d’hivernage », une tradition au Soleil pendant les vacances qui faisait découvrir au grand public les coins et recoins du pays, est incertain. Que dire des missions extérieures ? Elles ont été systématiquement arrêtées. Aujourd’hui, le Soleil ne peut même pas couvrir les événements majeurs dans la sous-région. Le Mali, pays frère et ami, vit sa campagne électorale sans un reporter du Soleil. Une situation inédite. Où nous mènera Yakham Mbaye ? Difficile de répondre à cette question. Ce qui est constant c’est qu’il n’a aucune vision pour le Soleil. En effet, depuis son arrivée, le directeur général n’a posé aucun acte concret allant dans le sens de redresser notre produit et de le repositionner dans le paysage médiatique sénégalais», a également dénoncé l’ l’Intersyndicale de la Sspp le soleil dans ledit document. Qui révèle qu’«à cela s’ajoutent des marchés douteux comme la réfection de son logement de fonction de près de 50 millions fcfa et du parc automobile (15 millions FCFA). Tous ces marchés ont été attribués à des proches du directeur général. Sans compter les recrutements politiques effectués et la vingtaine annoncée au moment où il crie sur tous les toits que les finances du Soleil sont totalement au rouge. Quel paradoxe !»
L’Intersyndicale, qui reste attachée à un service public de qualité, prévient qu’elle ne cautionnera aucun acte allant dans le sens de remettre en cause les fondamentaux de l’entreprise ou encore l’Accord-cadre signé entre la direction générale et l’intersyndicale depuis 2015. «Le Soleil sort d’une longue crise marquée par une gestion catastrophique de l’ancienne direction générale. Et nous ne voudrions pas retomber dans les mêmes travers. C’est pourquoi, l’intersyndicale (Synpics-Stls-Cnts) met en garde le directeur général et attire l’attention des autorités sur l’attitude irresponsable de Yakham Mbaye qui risque de mener le Soleil vers l’extinction», d’après le communiqué.