La section de Saint-Louis du Syndicat autonome de l'enseignement supérieur (SAES-Saint-Louis) fait part dans un communiqué de son "amertume", au sujet de l'adoption par le dernier Conseil des ministres d'un décret relatif à l'orientation des bacheliers, estimant que la sélection des futurs étudiants doit demeurer une prérogative des universités.
"La section SAES/SL a appris avec amertume que le ministre, dans ses manœuvres habituelles, a fait adopter par le dernier Conseil des ministres un projet de décret relatif à l'orientation et à l'inscription des bacheliers dans les universités. Cela prouve, encore une fois, que ce dernier est conscient du caractère illégal de sa directive de centralisation des orientations entre les mains du gouvernement", lit-on dans ce texte dont copie a été transmise à l'APS, jeudi.
Le SAES "exige du ministre qu'il laisse aux universités leurs prérogatives que constitue la sélection en bonne et due forme de leurs futurs étudiants. Toute entorse portée à ce principe inaliénable et à l'autonomie des universités sera combattue jusqu'à la dernière énergie", est-il écrit dans ce communiqué.
"Dans tout pays doté d'un système d'enseignement supérieur sérieux, fait valoir le SAES/SL, le recrutement des étudiants est une activité pédagogique et non politique, encore moins gouvernementale, et qui ne saurait donc être dévolue ni à un ministre ni à un gouvernement".
"La résolution du casse-tête de l'orientation des bacheliers ne peut être effective en dépouillant les UFR de leur autonomie en la matière", insiste le syndicat, assimilant la décision en cause à un forcing du ministre de l'Enseignement supérieur, aidé en cela par les recteurs des universités, pour centraliser le processus d'orientation des nouveaux bacheliers de l'année 2013 dans les universités sénégalaises".
Il rappelle que la loi relative aux franchises universitaires "confère une autonomie aux structures pédagogiques en matière de recrutement des bacheliers", avant de signaler que la Direction générale de l'Enseignement supérieur "ne doit s'occuper que du retrait et de la transmission des demandes d'admission des nouveaux bacheliers".
"L'examen des dossiers doit être fait dans les universités par les Commissions d'admission qui siègent au sein des UFR et qui statuent sur la base des critères d'admission fixés par les différents établissements dans la limite des places disponibles", soutient le SAES, section Saint-Louis.
APS
"La section SAES/SL a appris avec amertume que le ministre, dans ses manœuvres habituelles, a fait adopter par le dernier Conseil des ministres un projet de décret relatif à l'orientation et à l'inscription des bacheliers dans les universités. Cela prouve, encore une fois, que ce dernier est conscient du caractère illégal de sa directive de centralisation des orientations entre les mains du gouvernement", lit-on dans ce texte dont copie a été transmise à l'APS, jeudi.
Le SAES "exige du ministre qu'il laisse aux universités leurs prérogatives que constitue la sélection en bonne et due forme de leurs futurs étudiants. Toute entorse portée à ce principe inaliénable et à l'autonomie des universités sera combattue jusqu'à la dernière énergie", est-il écrit dans ce communiqué.
"Dans tout pays doté d'un système d'enseignement supérieur sérieux, fait valoir le SAES/SL, le recrutement des étudiants est une activité pédagogique et non politique, encore moins gouvernementale, et qui ne saurait donc être dévolue ni à un ministre ni à un gouvernement".
"La résolution du casse-tête de l'orientation des bacheliers ne peut être effective en dépouillant les UFR de leur autonomie en la matière", insiste le syndicat, assimilant la décision en cause à un forcing du ministre de l'Enseignement supérieur, aidé en cela par les recteurs des universités, pour centraliser le processus d'orientation des nouveaux bacheliers de l'année 2013 dans les universités sénégalaises".
Il rappelle que la loi relative aux franchises universitaires "confère une autonomie aux structures pédagogiques en matière de recrutement des bacheliers", avant de signaler que la Direction générale de l'Enseignement supérieur "ne doit s'occuper que du retrait et de la transmission des demandes d'admission des nouveaux bacheliers".
"L'examen des dossiers doit être fait dans les universités par les Commissions d'admission qui siègent au sein des UFR et qui statuent sur la base des critères d'admission fixés par les différents établissements dans la limite des places disponibles", soutient le SAES, section Saint-Louis.
APS