Il y eut l’affirmation d’une menace de non payement des salaires si Monsieur Macky Sall était élu Président de la République. Plus récemment, lors du Référendum, les bien-pensants, sur tous les toits, jusqu’aux chaumières du Baol, distillèrent et proclamèrent que « les droits nouveaux » de la nouvelle Constitution cachaient, en réalité, la décision du Gouvernement de légaliser l’homosexualité dans notre pays. Encore, il y a juste quelques jours, voici que profitant d’une visite à Touba, la Ville Sainte, l’ancien Président de la République, Maître Abdoulaye Wade, alors que cette période de Magal impose un discours de sagesse, de père de famille, lance à l’attention des sénégalais quelques paroles : le gouvernement ne serait plus en mesure de payer les salaires, le pays serait trop endetté, etc.
Est-ce une envie, presque ludique, de susciter la discussion, de créer le débat, de faire renaître un climat d’affrontement verbal dans un espace public, ces temps-ci, presque calme et serein, que certaines personnes pourraient caractériser comme quelque peu assoupi ? A moins que ces paroles ne constituent un sursaut pour essayer de couvrir le vacarme né du torrent de faits, de réalisations, d’indicateurs exceptionnels, de soutien et d’engagement de toutes les grandes institutions internationales et des classements exceptionnels et les chiffres inédits donnés à notre pays par les institutions indépendantes de notation ? Une évidence s’impose : on ne peut pas arrêter la mer avec les bras.
Depuis cinq ans et demi, le Sénégal paye régulièrement, souvent même avant la fin du mois, les salaires, les pensions de retraites et les autres avantages acquis par les travailleurs nonobstant l’augmentation de la masse salariale suite à l’intégration de dizaines de milliers de volontaires et de contractuels dans la fonction publique, des recrutements importants ont eu lieu au profit de la santé, des forces de défense et de sécurité, etc.
Le Sénégal, contrairement à certains pays africains plus riches que lui, s’acquitte régulièrement de sa dette, respecte les échéances de paiement. Et en conséquence, le pays bénéficie de la confiance du monde des affaires, lève facilement des fonds importants à des taux d’intérêts meilleurs que ceux des années avant 2012, finance des projets à très forts impacts économiques et sociaux.
De l’octroi de bourses familiales pour soutenir les familles les plus pauvres de notre pays, la réduction des impôts sur les salaires augmentant ainsi le pouvoir d’achat des fonctionnaires, de l’électrification rurale, de la construction de forages pour l’accès à l’eau pour les populations, les animaux et l’agriculture, de la construction des pistes rurales pour relier les villages aux réseaux routiers départementaux et nationaux facilitant ainsi la mobilité des hommes, des femmes, des productions et des marchandises, de la suppression progressive des abris provisoires au niveau des écoles, de la construction de centres de formation professionnelle, de la construction d’hôpitaux et d’établissements d’enseignement supérieur, de la construction d’autoroutes, du Train Express régional (TER), de l’acquisition de navires pour la desserte Ziguinchor-Dakar, de la modernisation de l’agriculture avec pour conséquence une hausse sans précédent de la production agricole et par conséquent du niveau de vie des populations rurales, du soutien aux nouveaux bacheliers pour assurer leur orientation dans le public ou le privé, de la politique d’octroi de bourses universitaires sur la base du mérite ou aux étudiants issus de familles défavorisées ou souffrant d’un handicap, du soutien apporté aux pêcheurs, aux éleveurs et aux artisans, des mesures importantes pour l’emploi des jeunes et la création d’entreprises, du relèvement du niveau des infrastructures dans les villes du pays et les villages frontaliers, du doublement des capacités d’hébergement des universités, du renforcement du plateau technique des universités par la construction de cent laboratoires, de la construction de la Cité du Savoir qui est une plateforme de formation, de recherche, d’innovation et d’incubation d’entreprises, etc.
Le Sénégal a résolument tourné la page de la culture du « vois-petit », des taux de croissance confidentiels et de l’état d’esprit que l’Afrique ne voulait pas le développement.
Grâce à la mise en œuvre du PSE et des programmes sectoriels des questions naguère insolubles sont définitivement résolues et les sénégalais commencent à oublier qu’elles constituaient, il y a à peine cinq ans une véritable obsession : la continuité de la fourniture de l’électricité, l’inversion de la spirale de la hausse constante du prix de l’électricité et des denrées de première nécessité, le recouvrement des ressources provenant des ventes d’arachides par les paysans que les bons impayés mettaient dans une situation précaire, l’accès à une orientation pour les bacheliers et la transparence de celle-ci, etc.
En cinq ans et demi, notre pays a changé ! Il vogue résolument rivé sur un cap : l’émergence et un horizon 2035. Evidemment, c’est nouveau, peut être difficile à saisir pour ceux qui ne connaissent pas la planification stratégique, la gestion axée sur les résultats et ne croient pas à un engagement patriotique à servir son pays.
Mais il ne faut ni nourrir des complexes, encore moins ressentir des frustrations par rapport aux résultats acquis par notre pays grâce à la vision et au leadership du Président de la République Macky Sall. Il suffit de comprendre que chaque génération apporte sa part de contribution puis laisse la place aux autres générations et leaders. Le Président Léopold Sédar Senghor a construit les bases de notre Etat et de notre Nation, le Président Abdou Diouf fut le stabilisateur de notre pays au moment où des turbulences avaient emporté plusieurs pays africains, le Président Abdoulaye Wade fut le libérateur des esprits et des énergies des sénégalais et enfin le Président Macky Sall est le bâtisseur de l’émergence de notre pays.
Heureusement que l’Océan a une grande faculté d’absorption, c’est pourquoi les éclats nés de paroles inappropriées et injustes finissent toujours par sombrer dans les profondeurs de l’oubli.
Par Mary Teuw NIANE
Professeur titulaire
Fait à Dakar le 8 novembre 2017
Est-ce une envie, presque ludique, de susciter la discussion, de créer le débat, de faire renaître un climat d’affrontement verbal dans un espace public, ces temps-ci, presque calme et serein, que certaines personnes pourraient caractériser comme quelque peu assoupi ? A moins que ces paroles ne constituent un sursaut pour essayer de couvrir le vacarme né du torrent de faits, de réalisations, d’indicateurs exceptionnels, de soutien et d’engagement de toutes les grandes institutions internationales et des classements exceptionnels et les chiffres inédits donnés à notre pays par les institutions indépendantes de notation ? Une évidence s’impose : on ne peut pas arrêter la mer avec les bras.
Depuis cinq ans et demi, le Sénégal paye régulièrement, souvent même avant la fin du mois, les salaires, les pensions de retraites et les autres avantages acquis par les travailleurs nonobstant l’augmentation de la masse salariale suite à l’intégration de dizaines de milliers de volontaires et de contractuels dans la fonction publique, des recrutements importants ont eu lieu au profit de la santé, des forces de défense et de sécurité, etc.
Le Sénégal, contrairement à certains pays africains plus riches que lui, s’acquitte régulièrement de sa dette, respecte les échéances de paiement. Et en conséquence, le pays bénéficie de la confiance du monde des affaires, lève facilement des fonds importants à des taux d’intérêts meilleurs que ceux des années avant 2012, finance des projets à très forts impacts économiques et sociaux.
De l’octroi de bourses familiales pour soutenir les familles les plus pauvres de notre pays, la réduction des impôts sur les salaires augmentant ainsi le pouvoir d’achat des fonctionnaires, de l’électrification rurale, de la construction de forages pour l’accès à l’eau pour les populations, les animaux et l’agriculture, de la construction des pistes rurales pour relier les villages aux réseaux routiers départementaux et nationaux facilitant ainsi la mobilité des hommes, des femmes, des productions et des marchandises, de la suppression progressive des abris provisoires au niveau des écoles, de la construction de centres de formation professionnelle, de la construction d’hôpitaux et d’établissements d’enseignement supérieur, de la construction d’autoroutes, du Train Express régional (TER), de l’acquisition de navires pour la desserte Ziguinchor-Dakar, de la modernisation de l’agriculture avec pour conséquence une hausse sans précédent de la production agricole et par conséquent du niveau de vie des populations rurales, du soutien aux nouveaux bacheliers pour assurer leur orientation dans le public ou le privé, de la politique d’octroi de bourses universitaires sur la base du mérite ou aux étudiants issus de familles défavorisées ou souffrant d’un handicap, du soutien apporté aux pêcheurs, aux éleveurs et aux artisans, des mesures importantes pour l’emploi des jeunes et la création d’entreprises, du relèvement du niveau des infrastructures dans les villes du pays et les villages frontaliers, du doublement des capacités d’hébergement des universités, du renforcement du plateau technique des universités par la construction de cent laboratoires, de la construction de la Cité du Savoir qui est une plateforme de formation, de recherche, d’innovation et d’incubation d’entreprises, etc.
Le Sénégal a résolument tourné la page de la culture du « vois-petit », des taux de croissance confidentiels et de l’état d’esprit que l’Afrique ne voulait pas le développement.
Grâce à la mise en œuvre du PSE et des programmes sectoriels des questions naguère insolubles sont définitivement résolues et les sénégalais commencent à oublier qu’elles constituaient, il y a à peine cinq ans une véritable obsession : la continuité de la fourniture de l’électricité, l’inversion de la spirale de la hausse constante du prix de l’électricité et des denrées de première nécessité, le recouvrement des ressources provenant des ventes d’arachides par les paysans que les bons impayés mettaient dans une situation précaire, l’accès à une orientation pour les bacheliers et la transparence de celle-ci, etc.
En cinq ans et demi, notre pays a changé ! Il vogue résolument rivé sur un cap : l’émergence et un horizon 2035. Evidemment, c’est nouveau, peut être difficile à saisir pour ceux qui ne connaissent pas la planification stratégique, la gestion axée sur les résultats et ne croient pas à un engagement patriotique à servir son pays.
Mais il ne faut ni nourrir des complexes, encore moins ressentir des frustrations par rapport aux résultats acquis par notre pays grâce à la vision et au leadership du Président de la République Macky Sall. Il suffit de comprendre que chaque génération apporte sa part de contribution puis laisse la place aux autres générations et leaders. Le Président Léopold Sédar Senghor a construit les bases de notre Etat et de notre Nation, le Président Abdou Diouf fut le stabilisateur de notre pays au moment où des turbulences avaient emporté plusieurs pays africains, le Président Abdoulaye Wade fut le libérateur des esprits et des énergies des sénégalais et enfin le Président Macky Sall est le bâtisseur de l’émergence de notre pays.
Heureusement que l’Océan a une grande faculté d’absorption, c’est pourquoi les éclats nés de paroles inappropriées et injustes finissent toujours par sombrer dans les profondeurs de l’oubli.
Par Mary Teuw NIANE
Professeur titulaire
Fait à Dakar le 8 novembre 2017