Le gouvernement espérait une croissance économique de 7 %. Avec 6,9 %, Pékin a donc raté son objectif. Preuve que la « nouvelle normalité » tant vantée par le Premier ministre Li Keqiang se fait dans la douleur.
Ce n’est pas une surprise. Ces derniers mois, presque tous les indicateurs ont viré au rouge : l’activité manufacturière, la production industrielle, le commerce extérieur et le secteur immobilier.
Tous ces piliers traditionnels, qui ont permis à la Chine de se hisser au deuxième rang de l’économie mondiale, s’effritent aujourd’hui. S’y rajoute la dégringolade à la bourse, signe de la nervosité des investisseurs. Vers un nouveau modèle de croissance ?
Ce mardi, le patron du bureau national des statistiques s’est néanmoins voulu rassurant. « Avec 6,9 %, la croissance est l’une des plus fortes dans le monde, a dit Wang Baon. Elle contribue donc toujours à hauteur de 25 % à la croissance mondiale. »
Les autorités déploient déjà toute une panoplie de mesures pour rééquilibrer le navire qui commence à tanguer. Pékin souhaite dorénavant une croissance dopée par les services, la consommation intérieure et l’innovation.
Cela se fera au détriment notamment de l’industrie lourde. Mais cette dernière ne fait que produire d’énormes surcapacités. Cependant, pour l'heure, les bénéfices de ces mesures se font attendre.
RFI
Ce n’est pas une surprise. Ces derniers mois, presque tous les indicateurs ont viré au rouge : l’activité manufacturière, la production industrielle, le commerce extérieur et le secteur immobilier.
Tous ces piliers traditionnels, qui ont permis à la Chine de se hisser au deuxième rang de l’économie mondiale, s’effritent aujourd’hui. S’y rajoute la dégringolade à la bourse, signe de la nervosité des investisseurs.
Ce mardi, le patron du bureau national des statistiques s’est néanmoins voulu rassurant. « Avec 6,9 %, la croissance est l’une des plus fortes dans le monde, a dit Wang Baon. Elle contribue donc toujours à hauteur de 25 % à la croissance mondiale. »
Les autorités déploient déjà toute une panoplie de mesures pour rééquilibrer le navire qui commence à tanguer. Pékin souhaite dorénavant une croissance dopée par les services, la consommation intérieure et l’innovation.
Cela se fera au détriment notamment de l’industrie lourde. Mais cette dernière ne fait que produire d’énormes surcapacités. Cependant, pour l'heure, les bénéfices de ces mesures se font attendre.
RFI