Les parents sont ainsi désormais autorisés à laisser vierge la case afférente sur les certificats de naissance, créant ainsi une catégorie indéterminée dans les registres d'état civil.
La mesure est destinée à atténuer la pression qui pèse sur les parents, poussés à décider en urgence d'opérations chirurgicales controversées, pour attribuer un sexe à un nouveau-né.
Des militants des droits des personnes dites intersexuées ont indiqué espérer que cette nouvelle loi permette de limiter les opérations chirurgicales.
"C'est un premier pas et un pas important dans la bonne direction", a estimé Lucie Veith de l'Association allemande des personnes intersexuées (Intersexuelle Menschen e.V).
Mais elle a assuré que la revendication principale de son association était d'"interdire les opérations génitales cosmétiques pour les nouveau-nés".
"Les opérations vont certainement continuer en Allemagne", a également assuré Silvan Agius, de l'organisation ILGA Europe qui milite en faveur de l'égalité des droits pour les homosexuels, lesbiennes, bisexuels, personnes trans- et intersexuelles. Mais "les parents peuvent déjà refuser ces opérations", a-t-elle ajouté.
Dans de nombreux pays européens, ces opérations ont lieu sans que les parents ne donnent un consentement informé, selon un rapport de la Commission européenne de 2012.
7sur7.be/
La mesure est destinée à atténuer la pression qui pèse sur les parents, poussés à décider en urgence d'opérations chirurgicales controversées, pour attribuer un sexe à un nouveau-né.
Des militants des droits des personnes dites intersexuées ont indiqué espérer que cette nouvelle loi permette de limiter les opérations chirurgicales.
"C'est un premier pas et un pas important dans la bonne direction", a estimé Lucie Veith de l'Association allemande des personnes intersexuées (Intersexuelle Menschen e.V).
Mais elle a assuré que la revendication principale de son association était d'"interdire les opérations génitales cosmétiques pour les nouveau-nés".
"Les opérations vont certainement continuer en Allemagne", a également assuré Silvan Agius, de l'organisation ILGA Europe qui milite en faveur de l'égalité des droits pour les homosexuels, lesbiennes, bisexuels, personnes trans- et intersexuelles. Mais "les parents peuvent déjà refuser ces opérations", a-t-elle ajouté.
Dans de nombreux pays européens, ces opérations ont lieu sans que les parents ne donnent un consentement informé, selon un rapport de la Commission européenne de 2012.
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