Pour battre l’opposition lors des prochaines élections législatives, le chef de l’état ne devra pas se limiter à confectionner les listes et croiser les bras. Macky Sall a également intérêt à surveiller les responsables de l’Alliance pour la république comme du lait sur le feu quant au respect de ses directives. Parce qu’il est fréquent de voir des membres de l’Apr battre campagne contre la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby), du fait simplement qu’ils ont été zappés par le locataire du Palais dans ses choix pour les candidats devant défendre les couleurs du pouvoir lors de joutes électorales.
Après mûre réflexion, le Président Macky Sall est arrivé à la conclusion selon laquelle Aminata Touré est la meilleure option pour conduire la liste nationale de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) à la victoire, lors des prochaines élections législatives. Mais si le chef de l’État veut que la mouvance présidentielle sorte victorieuse des joutes électorales prévues le 31 juillet, il faudra qu’il maintienne la pression sur les responsables de l’Alliance pour la République (Apr) pour que son choix porté sur l’ancienne patronne du Conseil économique social et environnemental (Cese) porte ses fruits. Car les faits montrent que le plus grand ennemi de l’Apr, quand il s’agit d’élections, c’est l’Apr elle-même.
L’histoire récente du parti du président est jalonnée de brouilles, de combines et de crocs-en-jambe entre camarades aperistes où souvent l’égoïsme des uns l’emporte. Quand on se rappelle ce qui s’est passé, on se rend compte que tout se joue au sein du parti au pouvoir. Autrement dit, si l’Apr joue le jeu, le Président Macky Sall peut bel et bien obtenir une majorité écrasante. Mais si les apéristes font le remake des Locales, la bérézina sera inévitable. Et bonjour la descente aux enfers pour tous. Par exemple, aux Parcelles Assainies, il est établi que des proches d’Amadou Ba, de Mbaye Ndiaye et du député Badara Diouf ont voté contre Bby pour sanctionner Moussa Sy. Conséquence : c’est un locataire qui a battu la liste de la mouvance présidentielle.
A Guédiawaye, les observateurs avertis savent que ce sont les membres de l’Apr et quelques alliés qui ont sanctionné Aliou Sall, candidat de la coalition au pouvoir lors des dernières joutes électorales, appelant leurs militants à voter contre lui. Même son de cloche à Rufisque où c’est aussi les gens de l’Apr qui ont fait des listes parallèles, divisant l’électorat du parti au pouvoir. Dans la capitale du Rail également, ce sont les responsables de l’Apr qui ont sanctionné Idrissa Seck parce que depuis son arrivée dans la mouvance présidentielle, ces derniers disent qu’il ne s’occupe que de lui-même.
En résumé, il est aisé de dire que presque dans toutes les localités où Bby a perdu lors des élections locales, les responsables de l’Apr n’ont pas voulu jouer le jeu et respecter les directives du Président Macky Sall. Ce qui fait qu’en perspective des prochaines élections législatives, si le chef de l’État veut gagner, il faudra qu’il mette de l’autorité dans les rangs de l’Apr et impose son autorité à son parti. Il lui faudra aussi un bon coaching, quand on sait qu’à Dakar où la mouvance présidentielle a des chances de gagner, les partisans de Diouf Sarr risquent de prendre leur revanche sur Amadou Ba, s’il est désigné tête de liste etc .
Après mûre réflexion, le Président Macky Sall est arrivé à la conclusion selon laquelle Aminata Touré est la meilleure option pour conduire la liste nationale de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) à la victoire, lors des prochaines élections législatives. Mais si le chef de l’État veut que la mouvance présidentielle sorte victorieuse des joutes électorales prévues le 31 juillet, il faudra qu’il maintienne la pression sur les responsables de l’Alliance pour la République (Apr) pour que son choix porté sur l’ancienne patronne du Conseil économique social et environnemental (Cese) porte ses fruits. Car les faits montrent que le plus grand ennemi de l’Apr, quand il s’agit d’élections, c’est l’Apr elle-même.
L’histoire récente du parti du président est jalonnée de brouilles, de combines et de crocs-en-jambe entre camarades aperistes où souvent l’égoïsme des uns l’emporte. Quand on se rappelle ce qui s’est passé, on se rend compte que tout se joue au sein du parti au pouvoir. Autrement dit, si l’Apr joue le jeu, le Président Macky Sall peut bel et bien obtenir une majorité écrasante. Mais si les apéristes font le remake des Locales, la bérézina sera inévitable. Et bonjour la descente aux enfers pour tous. Par exemple, aux Parcelles Assainies, il est établi que des proches d’Amadou Ba, de Mbaye Ndiaye et du député Badara Diouf ont voté contre Bby pour sanctionner Moussa Sy. Conséquence : c’est un locataire qui a battu la liste de la mouvance présidentielle.
A Guédiawaye, les observateurs avertis savent que ce sont les membres de l’Apr et quelques alliés qui ont sanctionné Aliou Sall, candidat de la coalition au pouvoir lors des dernières joutes électorales, appelant leurs militants à voter contre lui. Même son de cloche à Rufisque où c’est aussi les gens de l’Apr qui ont fait des listes parallèles, divisant l’électorat du parti au pouvoir. Dans la capitale du Rail également, ce sont les responsables de l’Apr qui ont sanctionné Idrissa Seck parce que depuis son arrivée dans la mouvance présidentielle, ces derniers disent qu’il ne s’occupe que de lui-même.
En résumé, il est aisé de dire que presque dans toutes les localités où Bby a perdu lors des élections locales, les responsables de l’Apr n’ont pas voulu jouer le jeu et respecter les directives du Président Macky Sall. Ce qui fait qu’en perspective des prochaines élections législatives, si le chef de l’État veut gagner, il faudra qu’il mette de l’autorité dans les rangs de l’Apr et impose son autorité à son parti. Il lui faudra aussi un bon coaching, quand on sait qu’à Dakar où la mouvance présidentielle a des chances de gagner, les partisans de Diouf Sarr risquent de prendre leur revanche sur Amadou Ba, s’il est désigné tête de liste etc .