«Le référendum du dimanche 20 mars prochain, qui aurait dû permettre à notre pays d’assurer son ancrage irréversible dans la démocratie, est une occasion manquée. Ce référendum ne doit pas faire oublier que c’est qui est en cause, c’est la décision du Président de la République de revenir sur son engagement de réduire le mandat en cours, reniement qui décrédibilise la parole publique», note Khalifa Sall, maire de Dakar, dans une déclaration transmise à Seneweb.
C’est qui est en cause, fait-il savoir, «c’est également la méconnaissance de la souveraineté du peuple».
«L’alibi de l’avis du Conseil constitutionnel ne peut en aucune manière justifier que le Président de la République refuse au peuple souverain l’exercice de la plénitude de son pouvoir constituant et le droit de se prononcer sur la question de la durée du mandat en cours», explique-t-il.
«Ce qui est en cause, c’est aussi l’absence de débat sur un projet de révision élaboré sans aucune concertation avec les forces vives de la Nation. Au lieu d’asseoir les bases d’un consensus durable sur la Constitution et sur les institutions de la République, le projet de réforme constitutionnelle divise notre pays et attise les inquiétudes de larges segments de notre société», note le maire de Dakar qui prend le contrepied de ses camarades du Parti socialiste.
«Pour toutes ces raisons et parce que je considère que la Constitution, c’est d’abord le citoyen, j'ai décidé de voter «Non» à ce projet des réformes constitutionnelles qui ne répond pas aux enjeux de consolidation de notre démocratie», explique-t-il.
Seneweb
C’est qui est en cause, fait-il savoir, «c’est également la méconnaissance de la souveraineté du peuple».
«L’alibi de l’avis du Conseil constitutionnel ne peut en aucune manière justifier que le Président de la République refuse au peuple souverain l’exercice de la plénitude de son pouvoir constituant et le droit de se prononcer sur la question de la durée du mandat en cours», explique-t-il.
«Ce qui est en cause, c’est aussi l’absence de débat sur un projet de révision élaboré sans aucune concertation avec les forces vives de la Nation. Au lieu d’asseoir les bases d’un consensus durable sur la Constitution et sur les institutions de la République, le projet de réforme constitutionnelle divise notre pays et attise les inquiétudes de larges segments de notre société», note le maire de Dakar qui prend le contrepied de ses camarades du Parti socialiste.
«Pour toutes ces raisons et parce que je considère que la Constitution, c’est d’abord le citoyen, j'ai décidé de voter «Non» à ce projet des réformes constitutionnelles qui ne répond pas aux enjeux de consolidation de notre démocratie», explique-t-il.
Seneweb