S'adressant à la presse après cet incident, Khalifa Sall a prévenu que désormais se sera œil pour œil, dent pour dent. "Les gens pensent que je suis un légaliste, que j'ai peur, ou que j'hésite ; ça, ce n'est pas moi. Les gens qui me connaissent savent que je ne suis pas un peureux. Nous avons épuisé toutes procédures légales. Mais puisque 'lénène la nak, matey mokoy fathie'", peste Khalifa Sall qui donne rendez-vous, jeudi, à ses administrés pour poursuivre le combat. "Jeudi (demain), nous invitons tous les élus locaux de Dakar et toutes les populations de Dakar à l'hôtel de ville de Dakar pour instaurer une discussion, un dialogue et prendre avec eux les décisions qu'il faut, pour montrer à eux qui tentent de nous bâillonner que leurs velléités seront vaines", jure-t-il. M. Sall de poursuivre : "Depuis hier nuit (avant hier), nous sommes là pour défendre et préserver les compétences des collectivités locales de Dakar. Depuis des mois, nous vivons des agressions successives. Ça suffit ! Nous voulons que l'opinion sache que, dans un Etat, il y a des règles, des principes et chaque responsable y est assujetti. Nous sommes en face d'un non-droit. On tente de nous piétiner et de nous museler, c'est vain. Personne ne nous empêchera d'assumer la plénitude de notre mandat. C'est comme s'il voulait sanctionner les populations de Dakar qui ont fait le choix de nous donner leurs voix. Ce qui se passe à la Place de l'Indépendance est symptomatique du "matey", du "diay dolé". Tout le monde sait que depuis que l'Acte 3, la Place de l'Indépendance et la Place de la Nation relèvent de la compétence de la Ville de Dakar. Il est hors de question que nous laissions quiconque faire le travail à notre place. Nous n'avons pas demandé à être aidés ni à être soutenus".
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