Des maîtres coraniques réfractaires à toute modernisation des daaras
« Toutes les mesures annoncées doivent être mises en œuvre immédiatement. Les mesures ne datent pas de l’ère Macky Sall, mais des premières années d’Abdoulaye Wade au pouvoir », précise Seydi Gassama, le directeur exécutif d’Amnesty international, selon qui « L’État doit faire en sorte que l’école coranique soit outillée ».
Pour sa part, Aboubacry Mbodj, secrétaire général de la Rencontre africaine des droits de l’homme (Raddho), de rappeler qu’« Au moment de la finalisation du projet de modernisation des daaras, certains maîtres coraniques se sont rétractés. Nous avons par la suite organisé une rencontre avec les maîtres coraniques réfractaires au projet. Les familles religieuses sont maintenant en phase avec le projet. Les maîtres coraniques qui ne sont pas d’accord ne sont qu’une minorité et ils ne détiennent pas le monopole de la vérité. La balle est dans le camp du gouvernement. C’est au niveau du gouvernement que nous sentons des retards qui ne s’expliquent pas », fait-il constater dans les colonnes du journal.
« Pousser le gouvernement à accélérer le processus »
Toutefois, indique-t-il, « Nous avons approché les maîtres coraniques réfractaires (au projet : NDLR) du gouvernement. Les réfractaires ont disposé de la copie du projet instaurant les daaras modernes. Le ministère de l’Éducation nationale était chargé de prendre en charge toutes les recommandations des contestataires. Cependant, le comité ne se réunit pas. Nous ne sommes pas non plus informés de la réception des recommandations des contestataires. Maintenant, à notre niveau nous travaillons dans une approche globale ou la Raddho, l’Association des juristes sénégalaises (Ajs) et les autres organisations de lutte contre la maltraitance des enfants travaillent pour pousser le gouvernement à accélérer le processus ».
Seneweb
« Toutes les mesures annoncées doivent être mises en œuvre immédiatement. Les mesures ne datent pas de l’ère Macky Sall, mais des premières années d’Abdoulaye Wade au pouvoir », précise Seydi Gassama, le directeur exécutif d’Amnesty international, selon qui « L’État doit faire en sorte que l’école coranique soit outillée ».
Pour sa part, Aboubacry Mbodj, secrétaire général de la Rencontre africaine des droits de l’homme (Raddho), de rappeler qu’« Au moment de la finalisation du projet de modernisation des daaras, certains maîtres coraniques se sont rétractés. Nous avons par la suite organisé une rencontre avec les maîtres coraniques réfractaires au projet. Les familles religieuses sont maintenant en phase avec le projet. Les maîtres coraniques qui ne sont pas d’accord ne sont qu’une minorité et ils ne détiennent pas le monopole de la vérité. La balle est dans le camp du gouvernement. C’est au niveau du gouvernement que nous sentons des retards qui ne s’expliquent pas », fait-il constater dans les colonnes du journal.
« Pousser le gouvernement à accélérer le processus »
Toutefois, indique-t-il, « Nous avons approché les maîtres coraniques réfractaires (au projet : NDLR) du gouvernement. Les réfractaires ont disposé de la copie du projet instaurant les daaras modernes. Le ministère de l’Éducation nationale était chargé de prendre en charge toutes les recommandations des contestataires. Cependant, le comité ne se réunit pas. Nous ne sommes pas non plus informés de la réception des recommandations des contestataires. Maintenant, à notre niveau nous travaillons dans une approche globale ou la Raddho, l’Association des juristes sénégalaises (Ajs) et les autres organisations de lutte contre la maltraitance des enfants travaillent pour pousser le gouvernement à accélérer le processus ».
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