Les étudiants de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis ont effectuée ce lundi une marche pacifique sur la RN2 pour réclamer justice pour leur camarade Seynabou Kâ Diallo, l'étudiante qui a été tuée la semaine dernière. Celle-ci est initiée par la Commission Sociale des étudiants l’UGB de Saint-Louis qui exige des autorités étatiques la sécurisation de leur université.
La marche a été encadrée par les éléments de la Compagnie de Gendarmerie de Saint-Louis qui ont déjà ouvert une enquête sur cette affaire. Les étudiants en colère ont brandi des pancartes où on pouvait lire "Non aux violences faites aux femmes" ; "Que justice soit faite pour notre camarade Seynabou Kâ Diallo" ; "Stop Dafa Doy" ; "L'UGB est dans une insécurité totale" ; "Nous sommes venues à l'UGB pour étudier et pas pour être sacrifiées" ; "Nous demandons aux autorités d'Agir" et enfin "Non aux minables".
Selon Pape Moussa Dia, secrétaire administratif de la Commission Sociale des étudiants de l'UGB de Saint-Louis, "cette marche pacifique doit être menée pour montrer à l'opinion nationale et internationale comment la Commission Sociale et l'ensemble des associations féminines sont en tristesse et désolation avec un cœur meurtri à cause de ce qui s'est passé. Nous condamnons tous ce crime odieux car l'université devrait être un espace où l'étudiant doit être épanoui et avec une conscience tranquille pour mieux étudier", a-t-il dit tout en réclamant justice pour l'étudiante Seynabou Kâ Diallo mais aussi la sécurisation de leur campus social.
La marche a réuni aussi les membres de plusieurs associations féminines notamment la Cellule Genre et Équité de l'UGB et le Mouvement Action UGB. Pour Soda Diouf Bâ de la Cellule Genre et Équité et membre du personnel médical de l'UGB, "ce drame a installé la psychose totale chez les étudiantes qui s'enferment très tôt dans leurs chambres tandis que d'autres ont déjà quitté le campus social de peur de subir le même sort que leur camarade Seynabou Kâ Diallo". Elle en a profité pour inviter les autorités à prendre cette question d'insécurité au sérieux et à la résoudre définitivement. Pour sa part, Ama Diarga Faye de Action UGB, justice doit être faite pour Seynabou Kâ Diallo.
"Aujourd'hui, quand vous venez à l'UGB, vous voyez au niveau du portail, un message à savoir L'Excellence au service du Développement. Donc on ne peut pas comprendre que l'excellence soit au service des agresseurs, des assassins et des malfaiteurs au niveau du campus social. Cette situation perdure depuis des années. On a toujours alerté l'autorité pour lui dire que le campus social n'est pas sécurisé. Et ce meurtre c'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase", a-t-elle regretté invitant ainsi les autorités à prendre leur responsabilité pour régler définitivement cette question d'insécurité.
La marche a été encadrée par les éléments de la Compagnie de Gendarmerie de Saint-Louis qui ont déjà ouvert une enquête sur cette affaire. Les étudiants en colère ont brandi des pancartes où on pouvait lire "Non aux violences faites aux femmes" ; "Que justice soit faite pour notre camarade Seynabou Kâ Diallo" ; "Stop Dafa Doy" ; "L'UGB est dans une insécurité totale" ; "Nous sommes venues à l'UGB pour étudier et pas pour être sacrifiées" ; "Nous demandons aux autorités d'Agir" et enfin "Non aux minables".
Selon Pape Moussa Dia, secrétaire administratif de la Commission Sociale des étudiants de l'UGB de Saint-Louis, "cette marche pacifique doit être menée pour montrer à l'opinion nationale et internationale comment la Commission Sociale et l'ensemble des associations féminines sont en tristesse et désolation avec un cœur meurtri à cause de ce qui s'est passé. Nous condamnons tous ce crime odieux car l'université devrait être un espace où l'étudiant doit être épanoui et avec une conscience tranquille pour mieux étudier", a-t-il dit tout en réclamant justice pour l'étudiante Seynabou Kâ Diallo mais aussi la sécurisation de leur campus social.
La marche a réuni aussi les membres de plusieurs associations féminines notamment la Cellule Genre et Équité de l'UGB et le Mouvement Action UGB. Pour Soda Diouf Bâ de la Cellule Genre et Équité et membre du personnel médical de l'UGB, "ce drame a installé la psychose totale chez les étudiantes qui s'enferment très tôt dans leurs chambres tandis que d'autres ont déjà quitté le campus social de peur de subir le même sort que leur camarade Seynabou Kâ Diallo". Elle en a profité pour inviter les autorités à prendre cette question d'insécurité au sérieux et à la résoudre définitivement. Pour sa part, Ama Diarga Faye de Action UGB, justice doit être faite pour Seynabou Kâ Diallo.
"Aujourd'hui, quand vous venez à l'UGB, vous voyez au niveau du portail, un message à savoir L'Excellence au service du Développement. Donc on ne peut pas comprendre que l'excellence soit au service des agresseurs, des assassins et des malfaiteurs au niveau du campus social. Cette situation perdure depuis des années. On a toujours alerté l'autorité pour lui dire que le campus social n'est pas sécurisé. Et ce meurtre c'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase", a-t-elle regretté invitant ainsi les autorités à prendre leur responsabilité pour régler définitivement cette question d'insécurité.
OUSMANE GUEYE, PRÉSIDENT DE LA COORDINATION DES ÉTUDIANTS DE SAINT-LOUIS : "Nous exigeons que justice soit faite mais invitons les étudiants à la retenue"
La Coordination des Etudiants de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis (CESL) s’est prononcée ce lundi sur l’affaire du meurtre de l'étudiante Seynabou Kâ Diallo, tuée la semaine dernière. Ses membres menacent de paralyser dans les jours à venir les enseignements et apprentissages au sein de cette université si jamais la question de l'insécurité n'est pas résolue. Ils ont invité leur base au calme et à la retenue afin de laisser la Gendarmerie dérouler son enquête.
Toutefois, ils ont demandé au Directeur du Centre des œuvres universitaires de Saint-Louis (Crous) en l'occurrence Pape Ibrahima Faye et toute son équipe à revenir occuper leur ancien bureau au sein du campus social. Ce qui, selon Ousmane Gueye, Président de la Coordination des étudiants de Saint-Louis, lui permettra de mieux s'occuper des problèmes des étudiants. Ces derniers, a-t-il précisé, ne sont pas protégés du point de vue physique, sanitaire et alimentaire au sein de cette université.
"C'est parce que tout simplement, l'autorité a failli à sa mission première qui était de garantir toute sorte de sécurité qui soit réclamée par l'étudiant", a-t-il expliqué. Pour l'heure, les résultats de l'autopsie sont attendus par la Coordination des étudiants de Saint-Louis qui promet de se faire entendre très prochainement pour pousser les autorités à régler cette question de l’insécurité au sein de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.
Toutefois, ils ont demandé au Directeur du Centre des œuvres universitaires de Saint-Louis (Crous) en l'occurrence Pape Ibrahima Faye et toute son équipe à revenir occuper leur ancien bureau au sein du campus social. Ce qui, selon Ousmane Gueye, Président de la Coordination des étudiants de Saint-Louis, lui permettra de mieux s'occuper des problèmes des étudiants. Ces derniers, a-t-il précisé, ne sont pas protégés du point de vue physique, sanitaire et alimentaire au sein de cette université.
"C'est parce que tout simplement, l'autorité a failli à sa mission première qui était de garantir toute sorte de sécurité qui soit réclamée par l'étudiant", a-t-il expliqué. Pour l'heure, les résultats de l'autopsie sont attendus par la Coordination des étudiants de Saint-Louis qui promet de se faire entendre très prochainement pour pousser les autorités à régler cette question de l’insécurité au sein de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.