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JAMRA ET MBAÑ GACCE DRESSENT UN BILAN SOCIÉTAL PEU RELUISANT : En 2014, la souveraineté du Sénégal a été mise à rude épreuve !

Mardi 30 Décembre 2014

L’année qui s’achève aura été marquée par d’inadmissibles agressions de nos valeurs culturelles et religieuses ; et même… de notre souveraineté nationale! Quant on pense aux singulières manœuvres de cette Troïka d’anciennes élites du continent, reconverties dans un étrange prosélytisme, qui, sans sourciller, sont venues proposer au Président Macky Sall de légaliser, chez nous, au Sénégal, la consommation de cannabis (Yamba) ; ou à ce singulier diplomate occidental, dont on était sensé voir la solidarité, tant clamée, se manifester dans les présentes offensives contre les ravages du fléau Ebola, et qui préféra, avec espèces sonantes et trébuchantes, aller renforcer des associations de soutien aux adeptes des unions contre-natures… Alors que notre pays venait à peine de déjouer les vils agissements de prétendus "artistes-plasticiens", qui ont failli transformer notre honorable Biennale des Arts en vitrine de promotion de la déviance sexuelle !



 
Mais c’est surtout l’activisme débordant de certaines Associations féministes sénégalaises qui aura suscité de légitimes inquiétudes auprès de nombreux pères et mères de famille. Prétextant de la recrudescence des agressions sexuelles, elles se sont illustrées dans une battue médiatique, pour la légalisation de cette négation du droit à la vie qu’est l’avortement. Mais, grâce à Dieu, les autorités religieuses du pays, informées à temps, par Jamra & l’Observatoire "Mbañ Gacce", des tenants et aboutissants de cette affaire, ont su rappeler en chœur que l’unique dérogation prévue, en matière de pratique abortive, par l’Islam, concerne la grossesse à risque, de nature à mettre en péril la vie de la mère ; avant de rejeter cette initiative, considérée à juste raison comme un moyen anachronique et périlleux de contraception, une porte ouverte au vagabondage sexuel ! Mais surtout «une agression contre l’islam et la Sunnah du Prophète», selon Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine, qui recevait Jamra & Mbañ Gacce, lors de leur tournée de sensibilisation.
Le livre provocateur et blasphématoire (Le Coran et la culture grecque) d’un helléniste téméraire, prétendant remettre en question 15 siècles d’enseignements coraniques, aura  indisposé plus d’un musulman. Son auteur, le Pr Oumar Sankharé, soutenant mordicus que le Messager d’Allah était bien un lettré, ramait obstinément à contre-courant de la Parole du Créateur même, qui dit expressément, s’adressant au Prophète dans le Livre Saint, qu’«Avant que Je ne te confie cette mission, tu ne récitais aucun livre, et n’en écrivais aucun de ta main droite. Sinon ceux qui nient la Vérité auraient eu des doutes» (Sourate Hannkabut, "L’Araignée" 29:48). Ou encore : «Croyez donc en Allah, en Son messager, le Prophète illettré, qui croit en Allah et en Ses paroles. Suivez-le, afin que vous soyez bien guidés» (sourate «Al-Araf», 7:158). Mais quand quelqu’un s’arc-boute sur une incompréhensible résolution de nier l’existence même du Soleil – celui-ci lui brûlerait-il la face -, il ne reste à ses congénères qu’à nourrir à son égard une pensée compatissante, pour qu’Allah l’aide à entrouvrir ses yeux, avant qu’il ne soit trop tard !
Face aux gaspillages, lors des cérémonies familiales, et mêmes religieuses, qu’il est loisible à quiconque de déplorer, Jamra & Mbañ Gacce, les commandements coraniques et la Sunnah du Prophètes en bandoulière ("Ne commettez pas d'excès, Allah n'aime pas ceux qui commettent des excès" - S:6/ V:141) ont tenu des conférences à travers le pays - dont la plus populaire est celle tenue en février, dans la communauté rurale de Fissel, département de Mbour, Région de Thiès, sous la présidence du sous-Préfet de la localité, M. Djibril Diallo. L’occasion a été saisie pour préconiser la "résurrection" de la loi 67-04 du 24 février 1967, qui réprime les dépenses excessives à l’occasion desdites cérémonies (baptêmes, mariages, décès, ganalé-makka, communions, etc.). Rigoureusement d’application sous le règne du premier président de la République, elle réglementait même les horaires des cérémonies, dans le respect de la liberté et de la tranquillité du voisinage.
Le mois de février aura surtout connu la plus inadmissible des détournements d’objectifs, avec l’avènement de la Biennale des Arts, que de mystérieux aventuriers avaient voulu transformer en vitrine de promotion des unions contre-nature. Après une enquête de terrain, étayée par des prises photographiques, qui ont confondus les auteurs de cette forfaiture, Jamra & Mbañ Gacce étaient donc fondées de demander aux autorités étatiques de veiller à faire respecter nos valeurs, et la loi de notre pays (article 319 du Code pénal, contre toute promotion des unions contre-nature). Ainsi, tous les sites confondus de transgression des règles et objectifs de cette plateforme culturelle dédiée à l’Art ont été irrévocablement fermés, en dépit de la réaction paternaliste du quotidien français "Le Monde" qui, sous la plume de Emmanuelle Jardonnet, dans ses éditions des 13 mai et 03 juin 2014, s’en était vertement pris à Jamra, allant jusqu’à traiter les Sénégalais "d'homophobes". Avant que ce quotidien parisien  – se croyant sans doute toujours en terrain conquis – ne donne la parole à de singuliers défenseurs de cette déviance sexuelle, qui n’ont pas manqué de fustiger la décision d’un pays souverain de fermer des sites d'exposition qui faisaient ouvertement sur son sol l'apologie des déviances sexuelles.
2014 aura vu une vieille revendication de Jamra satisfaite par les pouvoirs publics. L’Etat sénégalais a en effet accompli un pas important en terme de transparence dans la conservation des stupéfiants saisies des mains des narcotrafiquants, par les forces de sécurité. L’opportunité avait été particulièrement saisie, lors de l’assemblée général constitutive de l‘Observatoire de Veille et de Défense des Valeurs Culturelles et Religieuses "Mbañ Gacce" (le 25 mai 2013 au Cices). Les trente organisations sociales fondatrices avaient exprimé, dans un Mémorandum remis aux autorités, leur  vive préoccupation relativement à la conservation des scellés de cette intrigante denrée, objet de moult tentations et convoitises, en raison de sa singularité à rapporter vite et gros ! Il était en effet insensé que des drogues saisies fussent gardées toute une année, pour n’être détruite qu’à la date mythique du "26 Juin", consacrant la Journée internationale de lutte contre la drogue. C’était d’autant plus incongru que les risques liés au stockage et à la conservation de cette marchandise prohibée étaient à la mesure de la puissante fascination qu’elle exerce sur les partisans du moindre effort et les réseaux tentaculaires de narco-criminels, grands corrupteurs devant l’Eternel! Cette innovation de taille, consistant à "mensualiser" la destruction légale de ces produits de la mort, qu’a inauguré le Comité interministériel de lutte contre la drogue (Cild), sous le magistère du nouveau ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo, est assurément tout à l’honneur de notre pays. Il reste à tenir judicieusement en compte de sa dimension environnementale, par la prise en charge de la légitime doléance des riverains de Ouakam et des Mamelles, régulièrement importunés par les effluves résultant de ces séances incinérations en plein air, et qui ne peuvent être sans conséquence pour la santé des riverains.
Nulle n’aurait pu imaginer que comme solution contre le fléau de la toxicomanie, qui fait plus de ravages chez les jeunes, qu’une curieuse Troïka, composée de l’ancien patron de l’Onu, Koffi Anan, de l’ex-président nigérian, Olusegun Obasanjo et de l’ancien secrétaire général de l’Oua, Edem Kodjo, allait venir au Sénégal pour proposer comme «solution» : la légalisation de la consommation de "l’herbe qui tue" ! Au point que la Radio mondiale RFI n’avait pu s’empêcher, dans son édition «Afrique-matin» du 13 juin 2014, de la qualifier de «proposition étonnante». Pourtant ces trois éminentes personnalités, pour avoir eu à occuper de hautes fonction étatiques, ne sont pas sensés ignorer les effets désastreux du cannabis, surtout dans des sociétés en évolution comme les nôtres. Les mises en garde du corps médical officiel, sur les méfaits du cannabis (yamba) sur la santé sont connues de tous. Outre sa responsabilité avérée dans les troubles de la mémoire et les déficiences mentales des consommateurs, les célèbres études du professeur Michel Lejoyeux, addictologue, de l’Hôpital Bichat de Paris, ont démontré que «la dépendance au cannabis est une vraie maladie», tout en se révélant un véritable perturbateur du comportement social. Le plus inquiétant étant, notamment pour les pays pauvres comme les nôtres, qui ont un besoin vital de la mobilisation de toutes les intelligences pour sortir du marasme du sous-développement, ce que les psychiatres appellent le «syndrome anti-motivationnel», qui s’installe progressivement chez le consommateur de «l’herbe qui tue» et se traduit par la disparition progressive de toute stimulation pour le travail scolaire ou de toute motivation professionnelle, avec un risque majeur d'échec scolaire ou de décrochage professionnel. Que cherchait donc cette Troïka en venant faire cette curieuse propagande chez nous, au Sénégal – et pas chez eux, au Ghana, au Togo ou au Nigéria (où le trafic de drogue est parfois passible de la peine capitale) ? Aussi, l’Organisation islamique Jamra & l’Observatoire de veille et de défense des valeurs culturelles et religieuses Mbañ Gacce, ont vivement salué la lucide fin de non-recevoir que l’Etat sénégalais leur avaient opposée, protégeant ainsi notre société – la Jeunesse surtout – d’une catastrophe sociale aux conséquences incalculables pour la Santé publique.
Comme si cette malheureuse ingérence dans l’intendance de nos propres affaires sénégalaises ne suffisait pas, l’Ambassade du Canada est venue s’illustrer officiellement dans l’octroie de ce qui apparait comme un curieux cadeau de fin d’année aux associations de défense des Lgbt (Lesbiennes, gays, bisexués et transsexuels). Il s’agit d’un acte paternaliste de parrainage de financements d’associations d’homosexuels, en violation flagrante de la loi sénégalaise et en total porte-à-faux avec la croyance de l’écrasante majorité des 98% de croyants sénégalais (musulmans et catholiques confondus), dont les religions respectives rejettent les déviances sexuelles. Quand on se proclame partenaire financier désintéressé d’un pays du Tiers-Monde, la bienséance républicaine voudrait, qu’en terme d’aide au développement, la priorité fut donnée aux urgences saillantes, comme ce terrible fléau de la fièvre hémorragique d’Ebola - dont les contrecoups handicapants sur les initiatives de développement ne sont plus à démontrer - ou à juguler le drame des "Talibés" (enfants de la rue), confrontés à toutes sortes de périls. Ajouté au récent scandale du visa américain de complaisance, accordé à un extravagant travesti homosexuel, ce programme canadien de financement des associations Lgbt risque de constituer un signal fort négatif à l’endroit de la couche la plus fragile de notre société, la Jeunesse, dés lors tentée de croire que pour bénéficier d’un soutien diligent, en ces temps de crise, la meilleure démarche serait de transhumer vers les associations d’homosexuels !
Aussi, Jamra et la trentaine d’organisations sociales regroupées au sein de  l’Observatoire de Veille «Mbañ Gacce», entreprennent présentement auprès des Cités religieuses du pays une tournée de sensibilisation, au terme de laquelle elles s’adresseront à l’opinion, après le Maouloud.
Qu’Allah le Tout-Miséricordieux bénisse le Sénégal et protège notre jeunesse. Bonne et heureuse année 2015 !
Dakar, le 30 décembre 2014
Imam Massamba Diop
Coordonateur national de
L’Observatoire "Mbañ Gacce"
Président exécutif de l’Organisation
Islamique Jamra – ongjamra@hotmail.com
 


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