C’est la vive crispation au sein du secteur hôtelier à Saint-Louis, suite à une interprétation « divergente », selon les acteurs, du taux de TVA imposé aux établissements. La nouvelle mesure brandie par l’État et mise en exécution par l’administration fiscale a procédé au blocage des comptes des Hôteliers, leur empêchant ainsi de recevoir des réservations, mais aussi, de payer leurs factures et salaires.
Les professionnels s’insurgent contre une disposition « injuste » qui sape les infimes acquis que le secteur a pu enregistrer difficilement, en demandant au Président de la République d’intervenir.
L’avis à tiers détenteur du centre des services fiscaux cible, en effet, 80% du secteur hôtelier de Saint-Louis au moment oü ceux du Sud du pays sont exonérés de ces taxes. L’imposition de la TVA pour les établissements de Saint-Louis est chiffrée entre 20 et 60 millions de francs CFA.
Pour les acteurs, cette mesure est foncièrement « obsolète » et « ne devrait pas concernée les établissements existants avant 2005, date à laquelle une autorisation d’agrément a été exigée aux nouveaux exploitants pour assainir le secteur », signale un des propriétaires d’hôtels.
« Nous avions rempli toutes les conditions d’éligibilité », explique-t-il en signalant que malgré le climat délétère, « nous avons tenté de joindre notre ministère de tutelle pour présenter la gravité de la situation ».
« Nous avons l’impression qu’il nous jette en pâture », ajoute-t-il, très en verve.
Pour les acteurs, c’est plus de 500 emplois qui sont en péril, en plus de métiers connexes (artisans, guides, animateurs culturels, etc.) dans la ville tricentenaire. « Si la mesure n’est pas levée, c’est le tourisme Saint-Louisien qui va mourir de sa belle mort », avertit cet hôtelier.
NDARINFO.COM
Les professionnels s’insurgent contre une disposition « injuste » qui sape les infimes acquis que le secteur a pu enregistrer difficilement, en demandant au Président de la République d’intervenir.
L’avis à tiers détenteur du centre des services fiscaux cible, en effet, 80% du secteur hôtelier de Saint-Louis au moment oü ceux du Sud du pays sont exonérés de ces taxes. L’imposition de la TVA pour les établissements de Saint-Louis est chiffrée entre 20 et 60 millions de francs CFA.
Pour les acteurs, cette mesure est foncièrement « obsolète » et « ne devrait pas concernée les établissements existants avant 2005, date à laquelle une autorisation d’agrément a été exigée aux nouveaux exploitants pour assainir le secteur », signale un des propriétaires d’hôtels.
« Nous avions rempli toutes les conditions d’éligibilité », explique-t-il en signalant que malgré le climat délétère, « nous avons tenté de joindre notre ministère de tutelle pour présenter la gravité de la situation ».
« Nous avons l’impression qu’il nous jette en pâture », ajoute-t-il, très en verve.
Pour les acteurs, c’est plus de 500 emplois qui sont en péril, en plus de métiers connexes (artisans, guides, animateurs culturels, etc.) dans la ville tricentenaire. « Si la mesure n’est pas levée, c’est le tourisme Saint-Louisien qui va mourir de sa belle mort », avertit cet hôtelier.
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