L’Alliance pour la République est minée depuis quelques temps par des querelles intestines qui opposent de hauts responsables. La tension semble atteindre son paroxysme avec les insultes proférées par certains « apéristes » donnant l’impression qu’une ambiance de fin de règne s’empare du parti présidentiel. Devant les jeunes de Louga, le ministre conseiller Mahmout Saleh a taxé de tous les noms d’oiseaux l’ancien ministre des Affaires étrangères, Alioune Badara Cissé. Il aurait même demandé aux jeunes d’insulter de mère ceux qui viendront leur raconter « n’importe quoi ». Sa cible a riposté à la mesure de l’acte posé par le ministre conseiller. « Je suis persuadé que la bave du crapaud n’atteindra jamais la blanche colombe », a rétorqué Me Cissé.
Quarante hui après, les échanges de propos aigre-doux entre les deux responsables, un autre front est ouvert par des ténors du parti présidentiel. « Mor Ngom n’est pas à sa place au Palais », a lancé Moustapha Cissé Lö contre le directeur de cabinet du président de la République. M. Ngom a semblé tempérer en lançant à son camarade : « nous venons d’entamer un mois béni et demande pardon à tout le monde. De mon côté, je pardonne à tout le monde y compris à Moustapha Cissé Lô qui vient de faire une déclaration à mon endroit. Moustapha Cissé Lô est un frère, un ami. Et je ne vais pas répondre à ses déclarations ». Mais l’attitude de l’ancien ministre des Transports et des infrastructures ne peut en rien effacer le climat délétère qui s’empare du parti présidentiel.
Certains ténors sont visiblement déterminés à se faire la fête. C’est la même ambiance qui avait été notée pendant les dernières heures de règne du régime libéral. Comme une armée mexicaine, tous les chefs voulaient marquer leur territoire. L’opposition et les alliés du président Sall doivent certainement rire sous cape en entendant leurs partenaires s’entredéchirer. Rien ne semble pouvoir arrêter les protagonistes y compris le patron de l’Apr, Macky Sall qui s’est emmuré dans un silence. D’où la sortie des cadres. Dans un communiqué publié la Convergence des cadres républicains a fustigé l’attitude de certains hauts responsables de l’Apr qui se livre à une guerre par presse interposée. Elle demande aux responsables de mettre un terme aux tiraillements injustifiés et de faire bloc autour du président, Macky Sall pour l’aider à accomplir pleinement sa mission. Les cadres seront-ils entendus ?
Issa Ndiaye
Pressafrik
Quarante hui après, les échanges de propos aigre-doux entre les deux responsables, un autre front est ouvert par des ténors du parti présidentiel. « Mor Ngom n’est pas à sa place au Palais », a lancé Moustapha Cissé Lö contre le directeur de cabinet du président de la République. M. Ngom a semblé tempérer en lançant à son camarade : « nous venons d’entamer un mois béni et demande pardon à tout le monde. De mon côté, je pardonne à tout le monde y compris à Moustapha Cissé Lô qui vient de faire une déclaration à mon endroit. Moustapha Cissé Lô est un frère, un ami. Et je ne vais pas répondre à ses déclarations ». Mais l’attitude de l’ancien ministre des Transports et des infrastructures ne peut en rien effacer le climat délétère qui s’empare du parti présidentiel.
Certains ténors sont visiblement déterminés à se faire la fête. C’est la même ambiance qui avait été notée pendant les dernières heures de règne du régime libéral. Comme une armée mexicaine, tous les chefs voulaient marquer leur territoire. L’opposition et les alliés du président Sall doivent certainement rire sous cape en entendant leurs partenaires s’entredéchirer. Rien ne semble pouvoir arrêter les protagonistes y compris le patron de l’Apr, Macky Sall qui s’est emmuré dans un silence. D’où la sortie des cadres. Dans un communiqué publié la Convergence des cadres républicains a fustigé l’attitude de certains hauts responsables de l’Apr qui se livre à une guerre par presse interposée. Elle demande aux responsables de mettre un terme aux tiraillements injustifiés et de faire bloc autour du président, Macky Sall pour l’aider à accomplir pleinement sa mission. Les cadres seront-ils entendus ?
Issa Ndiaye
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