Le ministre de la Justice n'est pas d'accord avec ceux qui disent que la justice est aux ordres des autorités étatiques. Ismaila Madior Fall a porté sa robe d'avocat pour défendre l'Exécutif qui, selon lui, ne met pas de pression sur les juges. "À partir de deux affaires, on dit que la justice est instrumentalisée, la justice subie les pressions de l'exécutif.
Les pressions sur la justice ne proviennent pas du pouvoir exécutif ou du gouvernement", a plaidé Ismaila Madior Fall, ce mardi, à l'occasion d'un atelier de sensibilisation sur les propositions des réformes de la justice. À l'en croire, celles-ci proviennent des lobbies économiques et sociaux. D'autant plus que 99,99% des affaires qui sont jugées devant la justice n'intéressent pas l'État.
Ce sont, souligne-t-il, des affaires qui opposent des civils ou des entités privées. "Il arrive même que l'État soit condamné sans que le ministère de la Justice ne soit au courant", rapporte-t-il. S'agissant de la précipitation du jugement de certaines affaires judiciaires comme le dossier de Khalifa Sall, le ministre de répondre : "Le jugement d'un dossier dépend de sa maturité. Quand vous avez un dossier, il faut de l'instruction. Il faut avoir tous les éléments pour juger un dossier. C'est pourquoi vous avez des dossiers qui prennent plus de temps que d'autres. Il y en a qui disent que c'est suspect mais tout dépend de la maturité du dossier."
Dakarmatin
Les pressions sur la justice ne proviennent pas du pouvoir exécutif ou du gouvernement", a plaidé Ismaila Madior Fall, ce mardi, à l'occasion d'un atelier de sensibilisation sur les propositions des réformes de la justice. À l'en croire, celles-ci proviennent des lobbies économiques et sociaux. D'autant plus que 99,99% des affaires qui sont jugées devant la justice n'intéressent pas l'État.
Ce sont, souligne-t-il, des affaires qui opposent des civils ou des entités privées. "Il arrive même que l'État soit condamné sans que le ministère de la Justice ne soit au courant", rapporte-t-il. S'agissant de la précipitation du jugement de certaines affaires judiciaires comme le dossier de Khalifa Sall, le ministre de répondre : "Le jugement d'un dossier dépend de sa maturité. Quand vous avez un dossier, il faut de l'instruction. Il faut avoir tous les éléments pour juger un dossier. C'est pourquoi vous avez des dossiers qui prennent plus de temps que d'autres. Il y en a qui disent que c'est suspect mais tout dépend de la maturité du dossier."
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