L'homme qui valait 25 000 000 $
25 millions de dollars, c'est le montant plancher de la récompense qu'offrait le gouvernement américain à quiconque fournirait des informations aidant à capturer Oussama Ben Laden pendant sa longue cavale. Pour être sûrs de parler au justicier qui sommeille en chacun, les Américains ont même fait imprimer des boîtes d'allumettes (à l'instar de celle prise en photo ci-dessus) en Afghanistan et au Pakistan, mentionnant la récompense. Finalement, le 2 mai, c'est le désormais célèbre commando américain Seal Team six qui aura raison du chef d'Al-Qaïda. En février 2013, l'un des soldats qui affirmait, dans le magazine américain Esquire, être celui qui a abattu Ben Laden (version contestée depuis), racontait également qu'il vivait aujourd'hui sans retraite ni protection sociale.
2. Big Boss des jeux vidéo
Il aura fallu moins d’une semaine, début mai 2011, pour qu’apparaisse sur Internet la version « jeu vidéo » de la mort de Ben Laden. Le principe est simple : le joueur prend la place d’un des membres du commando américain, et s’introduit dans la villa du leader d’Al-Qaïda avec la mission de l’abattre. Limpide. Une fin sanglante mais pour le moins efficace pour la saga « Kuma Wars », initiée par le créateur de jeux vidéo en ligne new-yorkais, Kuma Games. Celui-ci s’était spécialisé dans l’actualité : en 2008, c’est la capture de Saddam Hussein qui faisait l’objet d’un épisode puis, en 2006, le joueur partait à l'assaut du terroriste islamiste Abou Moussab al-Zarqaoui.
Ben Laden était donc logiquement une cible de choix. Et Kuma Games n’est pas le seul à l’avoir exploitée. En octobre 2012 est en effet sorti « Warfighter », le dernier épisode de la saga Medal of Honor. Salué par la critique pour son réalisme, le jeu propose deux tableaux reconstitués à partir du récit des Navy Seals ayant participé à la traque de Ben Laden. Un succès qui pourrait d’ailleurs leur coûter cher, l’armée américaine leur reprochant de s’être montrer un peu trop prolixe, appâtés par les contrats de consultants signés avec Electronic Arts, avec le concepteur du jeu.
3. Une immense fratrie
La famille Ben Laden ne compte plus ses membres. Proche de la famille royale saoudienne, elle s’étend partout dans le monde. Le père d’Oussama Ben Laden, Mohammed ben Awad Ben Laden, est né au Yémen en 1908. Avec 54 enfants, au bas mot, et 20 ou 22 épouses, selon les sources, il n’a pas de mal à lancer la dynastie. Mais c’est son 17e ou 18e rejeton, Oussama, qui restera sans doute comme le plus tristement célèbre de la famille.
À la tête d’Al-Qaïda, il pense tout de même à assurer sa descendance. Oussama Ben Laden aurait eu au moins cinq épouses, à partir de 1974, de qui lui sont venus 24 enfants dont onze sont restés à ses côtés, ainsi que ses trois dernières femmes, jusqu’à sa mort au Pakistan. L’un d’entre eux a d’ailleurs été tué durant le raid, les autres étant expulsés vers l’Arabie Saoudite en avril 2012.
4. Le sosie
Si ses apparitions étaient rares, son physique a fait plusieurs fois le tour du monde, en partie grâce à des sosies. L’un des plus célèbres se pavane en treillis militaire, fusil d’assaut de pacotille à la main, dans les rues du quartier Santa Fe, à Bogota, en Colombie. Une longue passion mimétique que Hasmet Hichster Londono vit depuis plus de 8 ans à l’instar d’un autre sosie, le Marocain Abdelaziz Bouydnayen.
Considéré comme le plus célèbre figurant de Ouarzazate, la cité marocaine du cinéma, ce dernier est connu comme le sosie numéro un de l'ancien chef d'Al-Qaïda. Alors qu’il officie comme figurant depuis les années 80, Abdelaziz Bouynayen en prendrait presque la grosse tête. Il accepte désormais qu’on l’appelle par le nom de l’illustre Saoudien.
5. Business Laden
Ben Laden, issu d’une famille d'au moins 54 enfants, a longtemps bénéficié de la confortable richesse de sa famille, et plus particulièrement de celle générée par le Saudi Binladin Group, « devenu un véritable conglomérat », explique Le Point. Selon Alain Rodier, ancien officier supérieur des services de renseignements français cité par l’hebdomadaire français, ce groupe ultra-diversifié a investi aussi bien dans le textile, l’électronique ou les télécommunications que dans « la commercialisation sous licence des films de Walt Disney »… Mais surtout - fait d'armes notable -, il s’est vu « attribuer le marché de la construction de... bases militaires américaines en Arabie saoudite ! » révèle-t-il. Ce qui aurait permis à l'ex-ennemi public numéro un des États-Unis d'être à la tête d'une fortune estimée entre 12 et 15 millions d'euros, de 1973 à 1994.
Selon d’autres sources, Ben Laden aurait eu à son actif une fortune de 300 millions de dollars. Ce chiffre avait été cité en 1996 par un chargé de recherches du département d'État, qui a d'abord divisé les actifs globaux du Groupe Ben Laden, qu'il évaluait à 5 milliards de dollars, par le nombre des fils de la famille, qu'il estimait à vingt. Il aboutissait ainsi à 250 millions de dollars, arrondis ensuite à 300 millions. Ce chiffre a néanmoins été démenti par la publication en avril 2004 du rapport final de la commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis et plusieurs chercheurs spécialisés dans le Moyen-Orient (Ibrahim Warde, professeur associé à l'université Tufts, ou Alain Gresh) jugent cette estimation fantaisiste.
Au début du mois de juin 2012, le nouveau chef d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, publiait une vidéo dans laquelle il affirmait qu’Oussama Ben Laden avait « dépensé tout son argent pour le jihad (..) et plus particulièrement pour le financement des attaques du 11 septembre 2001 ». Avant de conclure qu’il était « austère » dans sa vie et « très avare à dépenser pour autre chose que le jihad ». Selon Zawahiri, le Ben Laden s’opposait même farouchement au financement des dépenses caritatives « aux dépens du jihad ». Charité bien ordonnée…
6. "Parc Oussama"
Le terrain où se dressait la villa où Ben Laden a été tué (laquelle a été rasée depuis) devrait se transformer en parc d’attraction privé, aux abords de la ville pakistanaise d'Abbottabad. Selon Jamaluddin Khan, vice-ministre régional du Tourisme, le projet, doté d'un budget de 30 millions de dollars, inclura un zoo, un mini-golf, des murs d'escalade et des zones de pratique de sports aquatiques et de parapente. Il estimait, au mois de février, qu’il faudrait environ cinq ans pour le mener à bien.
Un haut fonctionnaire régional avait auparavant révélé que des Pakistanais avaient réclamé la construction d'un parc, public celui-là, au même endroit. Mais les autorités avait rejeté l'idée de peur que le site ne soit rebaptisé « Parc Oussama ».
7. "I will always love you", Whitney
Oussama ben Laden considérait la musique occidentale comme une arme maléfique. Soit. Mais cela ne l’a pas empêché de succomber à ses charmes. Une de ses ex-concubines, la romancière et poétesse Kola Boof, a ainsi rapporté, dans ses Mémoires, que le chef d'Al-Quaïda aurait « souvent » évoqué son désir de se rendre aux États-Unis afin de rencontrer la chanteuse américaine Whitney Houston.
« Oussama Ben Laden disait qu'il éprouvait un désir suprême pour Whitney Houston, et bien qu'il estimait que la musique était maléfique, il parlait de dépenser un jour d'énormes sommes d'argent pour aller en Amérique et essayer d'organiser une rencontre avec elle (...) Il disait qu'il voulait offrir à Whitney Houston un manoir qu'il possédait dans la banlieue de Khartoum, au Soudan. Il m'a expliqué que pour avoir Whitney, il dépasserait sa règle de couleur et en ferait l'une de ses femmes (...) Il ne cessait de répéter le nom de Whitney Houston. Il disait qu’elle était belle, avait un joli sourire, qu’elle était en fait une véritable musulmane, mais avec un cerveau « lavé » par la culture américaine et son mari Bobby Brown ». L’idylle n’aura pas dépassé le stade du fantasme, les deux protagonistes étant décédés prématurément. Sans cela, qui sait…
8. Des documents classés X
Le 2 mai, après le raid dans la résidence pakistanaise du chef d'Al-Qaïda, les soldats américains saisissent une quantité importante - la plus importante jamais saisie lors de la traque, dit-on - de documents informatiques. Le New-York Times, qui cite des sources politiques anonymes, révèle que parmi ces documents se trouvaient un lot de vidéos pornographiques téléchargées sur Internet. D’autres sources politiques anonymes, citées par NBC, nous apprenaient que ces films pornographiques auraient été entreposés dans une boîte en bois, récupérée dans la chambre même de Ben Laden. Vous voyez l’affaire ! Celui qui, en 2002, dans une « Lettre au peuple américain », dénonçait la culture américaine et son exploitation du corps de la femme, aurait été en réalité un amateur du septième art interdit au moins de 18 ans. Si l’affaire a fait sourire, ces révélations ont néanmoins fait l’objet de sérieuses réserves : et si tout cela n’était qu’un coup (sous la ceinture) du gouvernement américain pour écorner l’image pieuse de l'homme le plus recherché de la planète ?
9. Ben Laden + Zombies = Zombinladen
Quelques mois avant la sortie du blockbuster américain, "Zero Dark Thirty" - relatant la traque du numéro 1 d'Al-Qaïda - un petit ovni cinématographique consacré à Ben Laden venait de France, sous la forme d’une bande annonce d’un faux film de Zombies, « Zombinladen ». L’histoire ? Quelques mois après son inhumation, le cadavre d’Oussama refait surface sur les côtes française de Belle Île, en Bretagne... (attention, âmes sensibles, s'abstenir).
10. Un agent de la CIA ?
Avant d'être l'ennemi public numéro 1, Oussama Ben Laden aurait travaillé, à la fin des années 70, avec les États-Unis. En 1979, alors qu'il est un jeune ingénieur de 23 ans basé en Turquie, Oussama Ben Laden aurait été contacté par la CIA afin de recruter des hommes, dans le Maghreb, pour aller combattre les soviétiques en Afghanistan. Ses hommes seraient encore les mêmes que les soldats américains combattent aujourd'hui...
Avec Jeuneafrique.com
25 millions de dollars, c'est le montant plancher de la récompense qu'offrait le gouvernement américain à quiconque fournirait des informations aidant à capturer Oussama Ben Laden pendant sa longue cavale. Pour être sûrs de parler au justicier qui sommeille en chacun, les Américains ont même fait imprimer des boîtes d'allumettes (à l'instar de celle prise en photo ci-dessus) en Afghanistan et au Pakistan, mentionnant la récompense. Finalement, le 2 mai, c'est le désormais célèbre commando américain Seal Team six qui aura raison du chef d'Al-Qaïda. En février 2013, l'un des soldats qui affirmait, dans le magazine américain Esquire, être celui qui a abattu Ben Laden (version contestée depuis), racontait également qu'il vivait aujourd'hui sans retraite ni protection sociale.
2. Big Boss des jeux vidéo
Il aura fallu moins d’une semaine, début mai 2011, pour qu’apparaisse sur Internet la version « jeu vidéo » de la mort de Ben Laden. Le principe est simple : le joueur prend la place d’un des membres du commando américain, et s’introduit dans la villa du leader d’Al-Qaïda avec la mission de l’abattre. Limpide. Une fin sanglante mais pour le moins efficace pour la saga « Kuma Wars », initiée par le créateur de jeux vidéo en ligne new-yorkais, Kuma Games. Celui-ci s’était spécialisé dans l’actualité : en 2008, c’est la capture de Saddam Hussein qui faisait l’objet d’un épisode puis, en 2006, le joueur partait à l'assaut du terroriste islamiste Abou Moussab al-Zarqaoui.
Ben Laden était donc logiquement une cible de choix. Et Kuma Games n’est pas le seul à l’avoir exploitée. En octobre 2012 est en effet sorti « Warfighter », le dernier épisode de la saga Medal of Honor. Salué par la critique pour son réalisme, le jeu propose deux tableaux reconstitués à partir du récit des Navy Seals ayant participé à la traque de Ben Laden. Un succès qui pourrait d’ailleurs leur coûter cher, l’armée américaine leur reprochant de s’être montrer un peu trop prolixe, appâtés par les contrats de consultants signés avec Electronic Arts, avec le concepteur du jeu.
3. Une immense fratrie
La famille Ben Laden ne compte plus ses membres. Proche de la famille royale saoudienne, elle s’étend partout dans le monde. Le père d’Oussama Ben Laden, Mohammed ben Awad Ben Laden, est né au Yémen en 1908. Avec 54 enfants, au bas mot, et 20 ou 22 épouses, selon les sources, il n’a pas de mal à lancer la dynastie. Mais c’est son 17e ou 18e rejeton, Oussama, qui restera sans doute comme le plus tristement célèbre de la famille.
À la tête d’Al-Qaïda, il pense tout de même à assurer sa descendance. Oussama Ben Laden aurait eu au moins cinq épouses, à partir de 1974, de qui lui sont venus 24 enfants dont onze sont restés à ses côtés, ainsi que ses trois dernières femmes, jusqu’à sa mort au Pakistan. L’un d’entre eux a d’ailleurs été tué durant le raid, les autres étant expulsés vers l’Arabie Saoudite en avril 2012.
4. Le sosie
Si ses apparitions étaient rares, son physique a fait plusieurs fois le tour du monde, en partie grâce à des sosies. L’un des plus célèbres se pavane en treillis militaire, fusil d’assaut de pacotille à la main, dans les rues du quartier Santa Fe, à Bogota, en Colombie. Une longue passion mimétique que Hasmet Hichster Londono vit depuis plus de 8 ans à l’instar d’un autre sosie, le Marocain Abdelaziz Bouydnayen.
Considéré comme le plus célèbre figurant de Ouarzazate, la cité marocaine du cinéma, ce dernier est connu comme le sosie numéro un de l'ancien chef d'Al-Qaïda. Alors qu’il officie comme figurant depuis les années 80, Abdelaziz Bouynayen en prendrait presque la grosse tête. Il accepte désormais qu’on l’appelle par le nom de l’illustre Saoudien.
5. Business Laden
Ben Laden, issu d’une famille d'au moins 54 enfants, a longtemps bénéficié de la confortable richesse de sa famille, et plus particulièrement de celle générée par le Saudi Binladin Group, « devenu un véritable conglomérat », explique Le Point. Selon Alain Rodier, ancien officier supérieur des services de renseignements français cité par l’hebdomadaire français, ce groupe ultra-diversifié a investi aussi bien dans le textile, l’électronique ou les télécommunications que dans « la commercialisation sous licence des films de Walt Disney »… Mais surtout - fait d'armes notable -, il s’est vu « attribuer le marché de la construction de... bases militaires américaines en Arabie saoudite ! » révèle-t-il. Ce qui aurait permis à l'ex-ennemi public numéro un des États-Unis d'être à la tête d'une fortune estimée entre 12 et 15 millions d'euros, de 1973 à 1994.
Selon d’autres sources, Ben Laden aurait eu à son actif une fortune de 300 millions de dollars. Ce chiffre avait été cité en 1996 par un chargé de recherches du département d'État, qui a d'abord divisé les actifs globaux du Groupe Ben Laden, qu'il évaluait à 5 milliards de dollars, par le nombre des fils de la famille, qu'il estimait à vingt. Il aboutissait ainsi à 250 millions de dollars, arrondis ensuite à 300 millions. Ce chiffre a néanmoins été démenti par la publication en avril 2004 du rapport final de la commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis et plusieurs chercheurs spécialisés dans le Moyen-Orient (Ibrahim Warde, professeur associé à l'université Tufts, ou Alain Gresh) jugent cette estimation fantaisiste.
Au début du mois de juin 2012, le nouveau chef d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, publiait une vidéo dans laquelle il affirmait qu’Oussama Ben Laden avait « dépensé tout son argent pour le jihad (..) et plus particulièrement pour le financement des attaques du 11 septembre 2001 ». Avant de conclure qu’il était « austère » dans sa vie et « très avare à dépenser pour autre chose que le jihad ». Selon Zawahiri, le Ben Laden s’opposait même farouchement au financement des dépenses caritatives « aux dépens du jihad ». Charité bien ordonnée…
6. "Parc Oussama"
Le terrain où se dressait la villa où Ben Laden a été tué (laquelle a été rasée depuis) devrait se transformer en parc d’attraction privé, aux abords de la ville pakistanaise d'Abbottabad. Selon Jamaluddin Khan, vice-ministre régional du Tourisme, le projet, doté d'un budget de 30 millions de dollars, inclura un zoo, un mini-golf, des murs d'escalade et des zones de pratique de sports aquatiques et de parapente. Il estimait, au mois de février, qu’il faudrait environ cinq ans pour le mener à bien.
Un haut fonctionnaire régional avait auparavant révélé que des Pakistanais avaient réclamé la construction d'un parc, public celui-là, au même endroit. Mais les autorités avait rejeté l'idée de peur que le site ne soit rebaptisé « Parc Oussama ».
7. "I will always love you", Whitney
Oussama ben Laden considérait la musique occidentale comme une arme maléfique. Soit. Mais cela ne l’a pas empêché de succomber à ses charmes. Une de ses ex-concubines, la romancière et poétesse Kola Boof, a ainsi rapporté, dans ses Mémoires, que le chef d'Al-Quaïda aurait « souvent » évoqué son désir de se rendre aux États-Unis afin de rencontrer la chanteuse américaine Whitney Houston.
« Oussama Ben Laden disait qu'il éprouvait un désir suprême pour Whitney Houston, et bien qu'il estimait que la musique était maléfique, il parlait de dépenser un jour d'énormes sommes d'argent pour aller en Amérique et essayer d'organiser une rencontre avec elle (...) Il disait qu'il voulait offrir à Whitney Houston un manoir qu'il possédait dans la banlieue de Khartoum, au Soudan. Il m'a expliqué que pour avoir Whitney, il dépasserait sa règle de couleur et en ferait l'une de ses femmes (...) Il ne cessait de répéter le nom de Whitney Houston. Il disait qu’elle était belle, avait un joli sourire, qu’elle était en fait une véritable musulmane, mais avec un cerveau « lavé » par la culture américaine et son mari Bobby Brown ». L’idylle n’aura pas dépassé le stade du fantasme, les deux protagonistes étant décédés prématurément. Sans cela, qui sait…
8. Des documents classés X
Le 2 mai, après le raid dans la résidence pakistanaise du chef d'Al-Qaïda, les soldats américains saisissent une quantité importante - la plus importante jamais saisie lors de la traque, dit-on - de documents informatiques. Le New-York Times, qui cite des sources politiques anonymes, révèle que parmi ces documents se trouvaient un lot de vidéos pornographiques téléchargées sur Internet. D’autres sources politiques anonymes, citées par NBC, nous apprenaient que ces films pornographiques auraient été entreposés dans une boîte en bois, récupérée dans la chambre même de Ben Laden. Vous voyez l’affaire ! Celui qui, en 2002, dans une « Lettre au peuple américain », dénonçait la culture américaine et son exploitation du corps de la femme, aurait été en réalité un amateur du septième art interdit au moins de 18 ans. Si l’affaire a fait sourire, ces révélations ont néanmoins fait l’objet de sérieuses réserves : et si tout cela n’était qu’un coup (sous la ceinture) du gouvernement américain pour écorner l’image pieuse de l'homme le plus recherché de la planète ?
9. Ben Laden + Zombies = Zombinladen
Quelques mois avant la sortie du blockbuster américain, "Zero Dark Thirty" - relatant la traque du numéro 1 d'Al-Qaïda - un petit ovni cinématographique consacré à Ben Laden venait de France, sous la forme d’une bande annonce d’un faux film de Zombies, « Zombinladen ». L’histoire ? Quelques mois après son inhumation, le cadavre d’Oussama refait surface sur les côtes française de Belle Île, en Bretagne... (attention, âmes sensibles, s'abstenir).
10. Un agent de la CIA ?
Avant d'être l'ennemi public numéro 1, Oussama Ben Laden aurait travaillé, à la fin des années 70, avec les États-Unis. En 1979, alors qu'il est un jeune ingénieur de 23 ans basé en Turquie, Oussama Ben Laden aurait été contacté par la CIA afin de recruter des hommes, dans le Maghreb, pour aller combattre les soviétiques en Afghanistan. Ses hommes seraient encore les mêmes que les soldats américains combattent aujourd'hui...
Avec Jeuneafrique.com