C’est le cas des membres de la section Nord de l’Association sénégalaises des bibliothécaires, archivistes et documentalistes (ASBAD). Venus apporter leur soutien au chef dudit centre, ils ont profité de l’occasion pour fustiger le comportement irresponsable des manifestants pêcheurs et condamner fermement cet acte ignoble qui vient s’ajouter à celui qui a été connu au mois de Mai 2018 au sein de l’Université Gaston Berger (UGB). A en croire le chargé de la communication de l’ASBAD, il faut que les populations comprennent enfin le sens et la portée réelle des archives dans la vie.
« Depuis un certain temps, il y a une tendance très négative des manifestants, qui consiste à s’en prendre aux institutions nationales et internationales par la destruction des fonds documentaires en ignorant tout le travail et les énormes sacrifices effectués par les professionnels pour la conservation, la préservation et la valorisation de ces derniers. Il faut que cette situation de destruction de mémoire et de patrimoine documentaire arrête » a regretté Amadou Khaly Fall.
Avant de rappeler que les archives sont conservés pour un intérêt public pour les besoins de gestion et de justification des droits des personnes physiques ou morales, publiques ou privées. Raison pour laquelle, a-t-il ajouté, il faut que les citoyens revoient leur relation avec les documents et archives.
« C’est triste de constater, mais souvent ceux qui détruisent reviennent quelque temps pour les chercher de nouveau. C’est pourquoi il faut savoir raison garder surtout envers les archives. Prenons le cas des étudiants, certains d’entre eux peinent aujourd’hui à trouver leurs attestations ou relevés de notes parce que dans leur colère, ils avaient incendié tous les archives de l’institution. C’est la même situation au CDA de l’OMVS à part quelques documents qui ont été sauvés par la volonté de dieu, tout le reste est parti en fumée. Il va falloir beaucoup de temps, de moyens humains, financiers et techniques pour la reconstitution » a déploré M. Fall. Pour éviter de tels désastres, l’ASBAD exhorte les autorités à soutenir et accompagner les institutions détentrices de fonds documentaires anciens à les numériser pour la postérité.
Avec TERANGA NEWS
« Depuis un certain temps, il y a une tendance très négative des manifestants, qui consiste à s’en prendre aux institutions nationales et internationales par la destruction des fonds documentaires en ignorant tout le travail et les énormes sacrifices effectués par les professionnels pour la conservation, la préservation et la valorisation de ces derniers. Il faut que cette situation de destruction de mémoire et de patrimoine documentaire arrête » a regretté Amadou Khaly Fall.
Avant de rappeler que les archives sont conservés pour un intérêt public pour les besoins de gestion et de justification des droits des personnes physiques ou morales, publiques ou privées. Raison pour laquelle, a-t-il ajouté, il faut que les citoyens revoient leur relation avec les documents et archives.
« C’est triste de constater, mais souvent ceux qui détruisent reviennent quelque temps pour les chercher de nouveau. C’est pourquoi il faut savoir raison garder surtout envers les archives. Prenons le cas des étudiants, certains d’entre eux peinent aujourd’hui à trouver leurs attestations ou relevés de notes parce que dans leur colère, ils avaient incendié tous les archives de l’institution. C’est la même situation au CDA de l’OMVS à part quelques documents qui ont été sauvés par la volonté de dieu, tout le reste est parti en fumée. Il va falloir beaucoup de temps, de moyens humains, financiers et techniques pour la reconstitution » a déploré M. Fall. Pour éviter de tels désastres, l’ASBAD exhorte les autorités à soutenir et accompagner les institutions détentrices de fonds documentaires anciens à les numériser pour la postérité.
Avec TERANGA NEWS