«Nous vivons dans une société où les gens ne respectent pas la morale, les responsabilités. D’ailleurs, c’est ce qui explique toutes ces formes de trafic pour gagner de l’argent. Mais, cela est dangereux surtout quand on a des responsabilités parce qu’on doit comprendre le sens de sa fonction notamment des députés. Car, ces différentes histoires de scandales jouent naturellement sur l’image et la représentation qu’on a de notre Assemblée nationale, de la composition même de ses membres d’autant plus qu’il y a certaines personnalités qui sont impliquées dans des trafics de passeports diplomatiques. Certains députés profitent donc de leur fonction pour en abuser et c’est ça qui est scandaleux, puisque cela ternie l’image de notre Assemblée nationale et de notre République».
«S’agissant des autres affaires notamment celle relative au blanchiment d’argent, je dirais que c’est un crime. Aujourd’hui, si on en arrive là, c’est que les personnes qui sont impliquées dans cette affaire ne respectent aucune morale, ils n’ont aucun sens de leur fonction. Cela montre également comme je l’avais dit un peu plus haut qu’on est dans une société où les gens ne sont limités par aucune morale, aucun vertu relativement à leur conviction, leur croyance et peuvent donc à tout moment s’adonner à des pratiques pareilles. Tout cela pour dire qu’un certain nombre des vertus ont disparu dans notre société, notamment la morale, la solidarité, le respect de l’autre et de sa fonction : tout cela semble voler en éclat. Je pense que, c’est ça qui est dangereux puisque c’est une forme de dérive sociétale à laquelle, il faudra lutter par des sanctions, par l’utilisation de la justice afin que cette justice exerce ses fonctions que l’impunité soit exclue dans notre société. Car, on est tellement habitué à cette impunité que des gens n’ont plus peur surtout ceux qui se sentent protéger parce qu’ils appartiennent à des partis politiques de la majorité. Donc, je pense que cet esprit d’impunité doit disparaitre et la forme de lutte contre la corruption dont parlait le président Macky Sall, devrait justement commencer par là. Donc, pas de pitié pour ceux qui abusent de leur fonction pour s’enrichir».
LE CHANGEMENT DE DESIGNATION DES ELUS DU PEUPLE S’IMPOSE
«Pour en finir avec cette situation qui ternisse l’image de l’Assemblée nationale voire de la République, je pense qu’une enquête de moralité des candidats à la députation pourrait beaucoup aider. D’ailleurs, cela est d’autant plus important qu’un changement de mode d’élections des députés permettra de mettre hors circuit des parlementaires plus ou moins éclaboussés dans des affaires, des scandales».
«On a vu aussi autres aspects et facteurs qui exigent à ce qu’on change le mode de scrutin des députés. C’est le vote mécanique de ces représentants du peuple qui sont choisis. On peut dire que cela convient de la façon dont on a désigné lors de la dernière législative les députés notamment au niveau de la majorité. Car, le président de la République a dressé une liste de candidats dont ceux-là sont retrouvés à l’Assemblée nationale sans savoir le sens de leur responsabilité, de leur fonction. Et malheureusement, aujourd’hui on se retrouve dans une situation qui n’honore pas l’hémicycle de par le comportement de certains députés».
«Donc le changement de désignation des élus du peuple s’impose, pour une meilleure lisibilité politique, pour un meilleur choix des députés qui vont remplir leur fonction au niveau cette haute Institution en termes de débats, de propositions de lois, d’implication dans l’élaboration et l’exécution des politiques publiques parce que c’est leur fonction principale même si je pense que les députés ne semblent pas être outillés pour pouvoir remplir cette mission-là».
«Donc, encore une fois de plus, je pense que c’est nécessaire de revoir le modèle actuel d’élection des députés pour apporter des améliorations qui s’inscrivent dans une logique de renforcement de la démocratie et des organes institutionnelles qui sont l’ossature même de l’Etat et de la République.
Autrement dit, l’Assemblée nationale». «On doit y penser et ne pas faire des réformettes en fonction des calculs politiques comme on a l’habitude de le faire. Mais choisir des experts qui vont réfléchir en tirant des leçons de ces dérives-là à laquelle on a assisté pour pouvoir améliorer la fonction de ces institutions notamment des modes de désignation des députés afin d’instaurer un climat de sérénité. Et si nécessaire aussi pourquoi pas ne pas instaurer une enquête de moralité au niveau de l’Assemblée nationale».
Barthélémy COLY (Stagiaire)
«S’agissant des autres affaires notamment celle relative au blanchiment d’argent, je dirais que c’est un crime. Aujourd’hui, si on en arrive là, c’est que les personnes qui sont impliquées dans cette affaire ne respectent aucune morale, ils n’ont aucun sens de leur fonction. Cela montre également comme je l’avais dit un peu plus haut qu’on est dans une société où les gens ne sont limités par aucune morale, aucun vertu relativement à leur conviction, leur croyance et peuvent donc à tout moment s’adonner à des pratiques pareilles. Tout cela pour dire qu’un certain nombre des vertus ont disparu dans notre société, notamment la morale, la solidarité, le respect de l’autre et de sa fonction : tout cela semble voler en éclat. Je pense que, c’est ça qui est dangereux puisque c’est une forme de dérive sociétale à laquelle, il faudra lutter par des sanctions, par l’utilisation de la justice afin que cette justice exerce ses fonctions que l’impunité soit exclue dans notre société. Car, on est tellement habitué à cette impunité que des gens n’ont plus peur surtout ceux qui se sentent protéger parce qu’ils appartiennent à des partis politiques de la majorité. Donc, je pense que cet esprit d’impunité doit disparaitre et la forme de lutte contre la corruption dont parlait le président Macky Sall, devrait justement commencer par là. Donc, pas de pitié pour ceux qui abusent de leur fonction pour s’enrichir».
LE CHANGEMENT DE DESIGNATION DES ELUS DU PEUPLE S’IMPOSE
«Pour en finir avec cette situation qui ternisse l’image de l’Assemblée nationale voire de la République, je pense qu’une enquête de moralité des candidats à la députation pourrait beaucoup aider. D’ailleurs, cela est d’autant plus important qu’un changement de mode d’élections des députés permettra de mettre hors circuit des parlementaires plus ou moins éclaboussés dans des affaires, des scandales».
«On a vu aussi autres aspects et facteurs qui exigent à ce qu’on change le mode de scrutin des députés. C’est le vote mécanique de ces représentants du peuple qui sont choisis. On peut dire que cela convient de la façon dont on a désigné lors de la dernière législative les députés notamment au niveau de la majorité. Car, le président de la République a dressé une liste de candidats dont ceux-là sont retrouvés à l’Assemblée nationale sans savoir le sens de leur responsabilité, de leur fonction. Et malheureusement, aujourd’hui on se retrouve dans une situation qui n’honore pas l’hémicycle de par le comportement de certains députés».
«Donc le changement de désignation des élus du peuple s’impose, pour une meilleure lisibilité politique, pour un meilleur choix des députés qui vont remplir leur fonction au niveau cette haute Institution en termes de débats, de propositions de lois, d’implication dans l’élaboration et l’exécution des politiques publiques parce que c’est leur fonction principale même si je pense que les députés ne semblent pas être outillés pour pouvoir remplir cette mission-là».
«Donc, encore une fois de plus, je pense que c’est nécessaire de revoir le modèle actuel d’élection des députés pour apporter des améliorations qui s’inscrivent dans une logique de renforcement de la démocratie et des organes institutionnelles qui sont l’ossature même de l’Etat et de la République.
Autrement dit, l’Assemblée nationale». «On doit y penser et ne pas faire des réformettes en fonction des calculs politiques comme on a l’habitude de le faire. Mais choisir des experts qui vont réfléchir en tirant des leçons de ces dérives-là à laquelle on a assisté pour pouvoir améliorer la fonction de ces institutions notamment des modes de désignation des députés afin d’instaurer un climat de sérénité. Et si nécessaire aussi pourquoi pas ne pas instaurer une enquête de moralité au niveau de l’Assemblée nationale».
Barthélémy COLY (Stagiaire)