L'engagement d'une agence de sécurité, le rétablissement de l'éclairage et la confection de portes aux différentes entrées, c’est ce que revendique la Coordination des étudiants de Saint-Louis (CESL) qui est au regret de constater l’insécurité totale qui sévit actuellement au campus social de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis tout en déplorant le départ des agents de sécurité du campus social .
"Depuis presque 48 heures, les agents de sécurité du Centre régional des œuvres universitaires de Saint-Louis (CROUS), devant garantir la sécurité, l’intégrité physique des étudiants dans les villages universitaires, ont déserté le campus social prétextant une grève aux motifs incompris et disproportionnés par rapport à ce sentiment permanent d’un danger imminent dont fait face aujourd’hui l’étudiant sanarois", a regretté Ousmane Gueye, Président de Séance de la Coordination des étudiants de Saint-Louis (CESL).
Pour rappel, a-t-il précisé, le 01 mars 2021, après avoir constaté de nombreux cas d’agressions dans le campus, la CESL avait décrété 48 heures de Cessation de toutes Activités Pédagogiques et 72 heures de journées sans tickets ou "JST" non renouvelables pour exiger les autorités à résoudre ce problème. Suite à ce décret, le 02 Mars 2021, des engagements avaient été pris par les autorités universitaires et sont entre autres la confection de trois portes ; la mise de barbelés sur les murs de clôture de l’université ; le renforcement des lampadaires solaires, la coordination des agents de sécurité du CROUS et du Rectorat.
"Mais aujourd’hui, force est de constater que ces engagements n’ont point été respectés par les autorités. Ceci montre que la question de l’insécurité dans le campus ne préoccupe guère l’autorité", a déploré Ousmane Gueye.
Cependant, il n'arrive toujours pas à comprendre qu'à ces moments délétères, où l’étudiant se sent vulnérable et sans protection, la Direction du CROUS préfère se réfugier dans un immeuble en ville, résidant dans un confort total. Il rappelle que la Coordination des Etudiants de Saint-Louis (CESL) ne va pas rester inerte au risque d’être complice devant une pareille situation. En effet, ses membres exigent sans conditions ni délai la construction et la sécurisation des portes comme convenue ; le renforcement de l’éclairage public au sein de l’université (derrière certains villages universitaires et allées ; l’engagement d’une agence de sécurité pour toute l’université digne de ce nom ; la mutualisation de la sécurité de l’université (campus social et pédagogique) ; la régularisation de la servitude de passage ; le retour de la Direction du CROUS dans le campus.
Toutefois, la CESL demande à la Direction du CROUS de prendre ses responsabilités et de ramener sans conditions et sans délais les agents de sécurité au sein du campus social pour protéger cette communauté endeuillée par le meurtre de leur camarade Seynabou Kâ Diallo. Faute de quoi, dit-il, la CESL n’hésitera aucunement à user de son arsenal syndical pour régler définitivement ce problème d’insécurité au sein du campus social.
NDARINFO
"Depuis presque 48 heures, les agents de sécurité du Centre régional des œuvres universitaires de Saint-Louis (CROUS), devant garantir la sécurité, l’intégrité physique des étudiants dans les villages universitaires, ont déserté le campus social prétextant une grève aux motifs incompris et disproportionnés par rapport à ce sentiment permanent d’un danger imminent dont fait face aujourd’hui l’étudiant sanarois", a regretté Ousmane Gueye, Président de Séance de la Coordination des étudiants de Saint-Louis (CESL).
Pour rappel, a-t-il précisé, le 01 mars 2021, après avoir constaté de nombreux cas d’agressions dans le campus, la CESL avait décrété 48 heures de Cessation de toutes Activités Pédagogiques et 72 heures de journées sans tickets ou "JST" non renouvelables pour exiger les autorités à résoudre ce problème. Suite à ce décret, le 02 Mars 2021, des engagements avaient été pris par les autorités universitaires et sont entre autres la confection de trois portes ; la mise de barbelés sur les murs de clôture de l’université ; le renforcement des lampadaires solaires, la coordination des agents de sécurité du CROUS et du Rectorat.
"Mais aujourd’hui, force est de constater que ces engagements n’ont point été respectés par les autorités. Ceci montre que la question de l’insécurité dans le campus ne préoccupe guère l’autorité", a déploré Ousmane Gueye.
Cependant, il n'arrive toujours pas à comprendre qu'à ces moments délétères, où l’étudiant se sent vulnérable et sans protection, la Direction du CROUS préfère se réfugier dans un immeuble en ville, résidant dans un confort total. Il rappelle que la Coordination des Etudiants de Saint-Louis (CESL) ne va pas rester inerte au risque d’être complice devant une pareille situation. En effet, ses membres exigent sans conditions ni délai la construction et la sécurisation des portes comme convenue ; le renforcement de l’éclairage public au sein de l’université (derrière certains villages universitaires et allées ; l’engagement d’une agence de sécurité pour toute l’université digne de ce nom ; la mutualisation de la sécurité de l’université (campus social et pédagogique) ; la régularisation de la servitude de passage ; le retour de la Direction du CROUS dans le campus.
Toutefois, la CESL demande à la Direction du CROUS de prendre ses responsabilités et de ramener sans conditions et sans délais les agents de sécurité au sein du campus social pour protéger cette communauté endeuillée par le meurtre de leur camarade Seynabou Kâ Diallo. Faute de quoi, dit-il, la CESL n’hésitera aucunement à user de son arsenal syndical pour régler définitivement ce problème d’insécurité au sein du campus social.
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