En avril dernier, à New York, la France avait expliqué à la CARICOM (Commission pour les réparations de la Communauté des Caraïbes) qu’elle ne peut pas payer à la Martinique le 200 milliards d’euros qu’elle demande pour le préjudice subi par les martiniquais descendants d’esclaves.
Lors de l’inauguration du Mémorial ACTe, M. Elie Domota avait expliqué que la France continue d’humilier et d’insulter la Martinique et la Guadeloupe en considérant la citoyenneté française comme réparation pour l’esclavage. Ce syndicaliste guadeloupéen était allé même jusqu’à expliquer que la présence de la France en Guadeloupe n’est qu’une malédiction. Il dit que plus de 60% des jeunes de moins de 25 ans sont sans emploie car le taux d’illettrisme est trop élevé. La France fait tout pour que les enfants guadeloupéens ne soient pas instruits. Selon lui, considérer la colonisation et l’esclavage comme une bonne chose au point d’accepter d’indemniser les propriétaires d’esclaves et les colons, est l’une des plus grandes humiliations que le peuple noir ait connues. Il demande l’abrogation de textes de 1848 et 1849 qui ont indemnisé les colons, et exige la réparation de l’esclavage.
GFM.SN