L’humiliation restera sans doute dans les annales du football pendant de longues années. Après le Maracanazo en 1950, le Brésil a faire pire, mardi à Belo Horizonte en demi-finale de la Coupe du monde, en subissant une véritable correction (7-1) de la part d’une équipe allemande bien trop forte dans tous les compartiments du jeu.
Ce n’est pas un Maracanzo, c’est bien pire ! L’Allemagne a donné une véritable leçon de football à une équipe du Brésil désorganisée et tout simplement beaucoup moins forte qu’une Mannschaft réglée au millimètre, qui propose du jeu en mouvement, avec des décalages, des prises d’intervalle et des appels parfaits. Les artistes n’étaient pas en jaune et vert mais bien en rouge et noir au stade Mineirao. Et quand le talent se cumule à une tactique parfaite, cela donne un carton plein que le Brésil entier a pris en pleine figure au cœur d’une première période qui a tourné à la démonstration.
De fait, l’envie et la hargne des Auriverde n’auront tenu que 10 minutes. Le temps pour l’Allemagne de passer la première sous la forme d’un corner frappé par Toni Kroos que Thomas Müller reprend tranquillement en pleine surface (1-0, 11e). Une erreur flagrante de marquage qui signe le début de la débandade. L’Allemagne domine sur ses points forts avec une capacité à sortir les ballons et éliminer les Brésiliens avec une facilité déconcertante, notamment sur le flanc droit déserté par un Marcelo très haut.
La punition arrive dans la foulée. Toni Kroos trouve Thomas Müller d’une passe somptueuse dans la surface, cela profite à Miroslav Klose qui s’y reprend à deux fois pour crucifier le Brésil et devenir le meilleur buteur de l’histoire de la Coupe du monde avec 16 buts (2-0, 23e). Le Brésil est groggy, il va rapidement tomber KO. Dans la minute, Toni Kroos envoie un missile de l’extérieur du gauche (3-0, 24e) avant que Sami Khedira ne trouve tranquillement le Munichois en retrait (4-0, 26e). L’Allemagne ne veut surtout rien lâcher et continue à écrire l’histoire grâce à son jeu offensif qui fait encore mouche lorsque Mesut Özil trouve le Merengue (5-0, 30e)…
Le public finit par se lever et applaudir
Tout va beaucoup trop vite pour une équipe du Brésil qui a déjà perdu ses illusions et ne joue plus pour une finale mais pour l’honneur. A la pause, Luiz Felipe Scolari change ses plans en lançant Ramires et Paulinho en jeu. Mais cette équipe d’Allemagne a tout pour elle. Et quand le Brésil joue son va-tout, c’est Manuel Neuer qui entre en scène ! Le portier jaillit pour couper un centre (51e) avant de remporter ses duels face à Oscar (53e), doublement devant Paulinho (54e) puis devant Fred hué par le public (59e).
Il n’y a de toute façon plus de match depuis bien trop longtemps. L’Allemagne s’amuse et manque de mettre le sixième lorsque Thomas Müller contraint Julio Cesar à une grande parade (61e). C’est André Schürrle qui s’en charge en reprenant un centre de Philip Lahm (6-0, 68e)… La défaite était déjà gigantesque, elle est historique puisque jamais le Brésil n’avait encaissé 6 buts depuis l’après-guerre. La raclée n’est malheureusement pas terminée puisque le Blue de Chelsea enchaîne par un but exceptionnel (7-0, 79e). Cette fois, le public brésilien se lève et applaudi avant de lancer des Olé à chaque touche de balle de l'Allemagne. Le but d'Oscar n'y change évidemment rien (7-1, 90e). La Selaçao a subi la plus grande humiliation de toute son histoire...
Sport.fr
Ce n’est pas un Maracanzo, c’est bien pire ! L’Allemagne a donné une véritable leçon de football à une équipe du Brésil désorganisée et tout simplement beaucoup moins forte qu’une Mannschaft réglée au millimètre, qui propose du jeu en mouvement, avec des décalages, des prises d’intervalle et des appels parfaits. Les artistes n’étaient pas en jaune et vert mais bien en rouge et noir au stade Mineirao. Et quand le talent se cumule à une tactique parfaite, cela donne un carton plein que le Brésil entier a pris en pleine figure au cœur d’une première période qui a tourné à la démonstration.
De fait, l’envie et la hargne des Auriverde n’auront tenu que 10 minutes. Le temps pour l’Allemagne de passer la première sous la forme d’un corner frappé par Toni Kroos que Thomas Müller reprend tranquillement en pleine surface (1-0, 11e). Une erreur flagrante de marquage qui signe le début de la débandade. L’Allemagne domine sur ses points forts avec une capacité à sortir les ballons et éliminer les Brésiliens avec une facilité déconcertante, notamment sur le flanc droit déserté par un Marcelo très haut.
La punition arrive dans la foulée. Toni Kroos trouve Thomas Müller d’une passe somptueuse dans la surface, cela profite à Miroslav Klose qui s’y reprend à deux fois pour crucifier le Brésil et devenir le meilleur buteur de l’histoire de la Coupe du monde avec 16 buts (2-0, 23e). Le Brésil est groggy, il va rapidement tomber KO. Dans la minute, Toni Kroos envoie un missile de l’extérieur du gauche (3-0, 24e) avant que Sami Khedira ne trouve tranquillement le Munichois en retrait (4-0, 26e). L’Allemagne ne veut surtout rien lâcher et continue à écrire l’histoire grâce à son jeu offensif qui fait encore mouche lorsque Mesut Özil trouve le Merengue (5-0, 30e)…
Le public finit par se lever et applaudir
Tout va beaucoup trop vite pour une équipe du Brésil qui a déjà perdu ses illusions et ne joue plus pour une finale mais pour l’honneur. A la pause, Luiz Felipe Scolari change ses plans en lançant Ramires et Paulinho en jeu. Mais cette équipe d’Allemagne a tout pour elle. Et quand le Brésil joue son va-tout, c’est Manuel Neuer qui entre en scène ! Le portier jaillit pour couper un centre (51e) avant de remporter ses duels face à Oscar (53e), doublement devant Paulinho (54e) puis devant Fred hué par le public (59e).
Il n’y a de toute façon plus de match depuis bien trop longtemps. L’Allemagne s’amuse et manque de mettre le sixième lorsque Thomas Müller contraint Julio Cesar à une grande parade (61e). C’est André Schürrle qui s’en charge en reprenant un centre de Philip Lahm (6-0, 68e)… La défaite était déjà gigantesque, elle est historique puisque jamais le Brésil n’avait encaissé 6 buts depuis l’après-guerre. La raclée n’est malheureusement pas terminée puisque le Blue de Chelsea enchaîne par un but exceptionnel (7-0, 79e). Cette fois, le public brésilien se lève et applaudi avant de lancer des Olé à chaque touche de balle de l'Allemagne. Le but d'Oscar n'y change évidemment rien (7-1, 90e). La Selaçao a subi la plus grande humiliation de toute son histoire...
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