La question de la gestion concertée et consensuelle de la réforme foncière est aujourd’hui un impératif eu égard aux nombreux enjeux qui impactent sur la vie des populations. Compte tenu de ces paramètres socioéconomiques, la banque mondiale a jugé nécessaire d’apporter son soutien à la politique de réforme foncière entreprise par les pouvoirs publics.
C’est pourquoi, elle organisé un atelier technique de validation les 7 et 8 Mai 2013 à l’hôtel Radisson blu à Dakar. Une rencontre qui a vu la participation de plusieurs acteurs dont la société civile, les organisations de producteurs, les autorités étatiques, les ONG, les partenaires techniques et financiers. L’objectif de cet atelier est selon Mme Haïfa Fatima Ndoye Niane Agroéconomiste à la banque mondiale chargée de la réforme foncière de recueillir « des recommandations pratiques et planifiés sous forme de plan d’actions en vue de baliser aux autorités politiques les bases d’une réforme foncière concertée et consensuelle ».
Pour réussir ce pari, l’institution financière internationale a mis à contribution les services d’un groupe d’experts fonciers en l’occurrence l’initiative prospective agricole et rurale (IPAR) et d’un leader paysan, secrétaire général de la fédération des organisations non gouvernementales du Sénégal (FONGS) en tant que coordonnateur national du processus, pour la mise en œuvre du Cadre d’analyse de la gouvernance foncière.
Ce cadre est un outil élaboré par la banque mondiale dans le cadre d’un partenariat avec la FAO, L’ONU-Habitat, le FIDA, l’IFPRI, l’Union Africaine et des agences de développement bilatérales en 2011. Il est regroupé autour des thématiques portant sur la tenure foncière ou le cadre juridique et institutionnel, la planification de l’utilisation du sol, la gestion des terres et la fiscalité foncière, la gestion des terres publiques, l’accès public aux informations foncières la résolution des litiges et la gestion des conflits.
A ces thèmes, peuvent s’ajouter d’autres comme les acquisitions de terre à grande échelle, la gouvernance forestière. Venu présider la rencontre le président de la commission nationale de la réforme foncière Me Doudou Ndoye s’est réjoui d’une telle initiative de la banque mondiale et s’engage à intégrer dans les données de sa structure « les recommandations issues de cet atelier pour qu’ensemble avec d’autres Sénégalais qui y travaillent faire des propositions concrètes qui seront soumises au président de la république pour adopter la nouvelle réforme ».
Auteur : Mahamadou Lamine BARRO, Envoyé Spécial de Kedougounews à DakarSource : Kedougounews
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C’est pourquoi, elle organisé un atelier technique de validation les 7 et 8 Mai 2013 à l’hôtel Radisson blu à Dakar. Une rencontre qui a vu la participation de plusieurs acteurs dont la société civile, les organisations de producteurs, les autorités étatiques, les ONG, les partenaires techniques et financiers. L’objectif de cet atelier est selon Mme Haïfa Fatima Ndoye Niane Agroéconomiste à la banque mondiale chargée de la réforme foncière de recueillir « des recommandations pratiques et planifiés sous forme de plan d’actions en vue de baliser aux autorités politiques les bases d’une réforme foncière concertée et consensuelle ».
Pour réussir ce pari, l’institution financière internationale a mis à contribution les services d’un groupe d’experts fonciers en l’occurrence l’initiative prospective agricole et rurale (IPAR) et d’un leader paysan, secrétaire général de la fédération des organisations non gouvernementales du Sénégal (FONGS) en tant que coordonnateur national du processus, pour la mise en œuvre du Cadre d’analyse de la gouvernance foncière.
Ce cadre est un outil élaboré par la banque mondiale dans le cadre d’un partenariat avec la FAO, L’ONU-Habitat, le FIDA, l’IFPRI, l’Union Africaine et des agences de développement bilatérales en 2011. Il est regroupé autour des thématiques portant sur la tenure foncière ou le cadre juridique et institutionnel, la planification de l’utilisation du sol, la gestion des terres et la fiscalité foncière, la gestion des terres publiques, l’accès public aux informations foncières la résolution des litiges et la gestion des conflits.
A ces thèmes, peuvent s’ajouter d’autres comme les acquisitions de terre à grande échelle, la gouvernance forestière. Venu présider la rencontre le président de la commission nationale de la réforme foncière Me Doudou Ndoye s’est réjoui d’une telle initiative de la banque mondiale et s’engage à intégrer dans les données de sa structure « les recommandations issues de cet atelier pour qu’ensemble avec d’autres Sénégalais qui y travaillent faire des propositions concrètes qui seront soumises au président de la république pour adopter la nouvelle réforme ».
Auteur : Mahamadou Lamine BARRO, Envoyé Spécial de Kedougounews à DakarSource : Kedougounews
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