De la pointe-à-Pitre de Guet à la Pl ace Faidherbe, les acteurs ont manifesté leur désolation et réclamé des actions diligentes pour lever les contraintes qui pèsent sur le tourisme.
« Cette marche, loin de se limiter à une action syndicale, regroupe les employeurs, les travailleurs, les acteurs de différentes filières, dont l’activité touristique impacte sur le fonctionnement », a indiqué Georges DIOP, responsable de ce syndicat, en marge de cette protestation pacifique.
Dans la foulée, des artisans d’arts, gérants de galeries d’art à Saint-Louis, des maroquiniers, artistes musiciens, promoteurs de’ pêcheries de luxe ont tenu à manifester leur ras-le-bol.
« Le secteur du tourisme dans la région de Saint-Louis traverse une crise alarmante. Le constat est amer, avec la baisse du flux touristique à cause de l’instauration des visas d’entrées imposés aux touristes, la forte prévalence de la maladie Ebola dans la sous région, la suppression des charters désertant la ligne Paris-Saint-Louis, et la cherté de la destination », ajoute M. DIOP qui révèle que « les propriétaires et gérants des hôtels et auberges ne parviennent plus à honorer les salaires du personnel ainsi que les charges de fonctionnement afférentes à leurs réceptifs. Certains ont mis en vente, leurs établissements alors que d’autres procèdent à une compression de leur personnel et à une réduction drastique de leurs charges de fonctionnement pour continuer d’exister ».
Du coté du personnel, « les éléments indispensables à temps plein sont maintenus, avec une baisse de leurs salaires, d’autres sont mis en chaumage technique, départ négocié ou compressé », a-t-il noté.
Ces derniers dans l’expectative, invitent les pouvoirs publics à prendre les dispositions nécessaires afin que leurs privilèges soient protégés.
« La destination Sénégal est mal vendue », déplorent les professionnels qui ont rendu un mémorandum au Gouverneur Alioune Aidara NIANG.
« Non seulement le Sénégal est un pays cher, mais une lourde fiscalité vient s’y greffer », estiment les acteurs.
Ils ont fustigé par ailleurs « l’état très dégradant de la route menant aux sites touristiques de l’hydrobase, le stationnement anarchique des camions frigorifiques, tout le long de cette route qui mène à l’embouchure, l’insalubrité ambiante, dissuadent les touristes à fréquenter cette zone qui regorgent de potentialités touristiques ».
Ils ont également exprimé leur crainte par rapport à l’érosion côtière et l’avancée de la mer qui menacent dangereusement les structures hôtelières installées sur la frange maritime.
Exigeant des « mesures d’urgences » pour arrêter « l’élargissement pernicieux de la brèche », ils ont fait part en outre de leur mécontentement face à la concurrence déloyale matérialisée à Saint-Louis « une prolifération d’auberges clandestines qui constituent des sangsues aux structures légalement installées ».
NDARINFOCOM
« Cette marche, loin de se limiter à une action syndicale, regroupe les employeurs, les travailleurs, les acteurs de différentes filières, dont l’activité touristique impacte sur le fonctionnement », a indiqué Georges DIOP, responsable de ce syndicat, en marge de cette protestation pacifique.
Dans la foulée, des artisans d’arts, gérants de galeries d’art à Saint-Louis, des maroquiniers, artistes musiciens, promoteurs de’ pêcheries de luxe ont tenu à manifester leur ras-le-bol.
« Le secteur du tourisme dans la région de Saint-Louis traverse une crise alarmante. Le constat est amer, avec la baisse du flux touristique à cause de l’instauration des visas d’entrées imposés aux touristes, la forte prévalence de la maladie Ebola dans la sous région, la suppression des charters désertant la ligne Paris-Saint-Louis, et la cherté de la destination », ajoute M. DIOP qui révèle que « les propriétaires et gérants des hôtels et auberges ne parviennent plus à honorer les salaires du personnel ainsi que les charges de fonctionnement afférentes à leurs réceptifs. Certains ont mis en vente, leurs établissements alors que d’autres procèdent à une compression de leur personnel et à une réduction drastique de leurs charges de fonctionnement pour continuer d’exister ».
Du coté du personnel, « les éléments indispensables à temps plein sont maintenus, avec une baisse de leurs salaires, d’autres sont mis en chaumage technique, départ négocié ou compressé », a-t-il noté.
Ces derniers dans l’expectative, invitent les pouvoirs publics à prendre les dispositions nécessaires afin que leurs privilèges soient protégés.
« La destination Sénégal est mal vendue », déplorent les professionnels qui ont rendu un mémorandum au Gouverneur Alioune Aidara NIANG.
« Non seulement le Sénégal est un pays cher, mais une lourde fiscalité vient s’y greffer », estiment les acteurs.
Ils ont fustigé par ailleurs « l’état très dégradant de la route menant aux sites touristiques de l’hydrobase, le stationnement anarchique des camions frigorifiques, tout le long de cette route qui mène à l’embouchure, l’insalubrité ambiante, dissuadent les touristes à fréquenter cette zone qui regorgent de potentialités touristiques ».
Ils ont également exprimé leur crainte par rapport à l’érosion côtière et l’avancée de la mer qui menacent dangereusement les structures hôtelières installées sur la frange maritime.
Exigeant des « mesures d’urgences » pour arrêter « l’élargissement pernicieux de la brèche », ils ont fait part en outre de leur mécontentement face à la concurrence déloyale matérialisée à Saint-Louis « une prolifération d’auberges clandestines qui constituent des sangsues aux structures légalement installées ».
NDARINFOCOM