Des coups de feu ont éclaté sur les Champs-Elysées aux alentours de 21h ce jeudi 20 avril. Un assaillant a ouvert le feu à l'arme lourde sur un car de policier stationné sur l'avenue parisienne. Un policier a été tué et deux autres ont été blessés, l'un grièvement, l'autre plus légèrement. Les policiers ont été « délibérément visés », a précisé le porte-parole du ministère de l'Intérieur Pierre-Henry Brandet. Une passante a également été blessée.
Des témoins sous le choc
« On sortait tout juste du restaurant et à ce moment là il y a eu un mouvement de panique, tout le monde s'est levé de la terrasse et à commencé à courir, raconte un témoin de la scène, Augure, au micro de RFI. Je n'ai pas eu le temps de regarder la scène et de voir exactement comment cela s'est passé, mais il y a eu des tirs, ça c'est sûr et certain, il y en a eu deux ou trois au moins mais je ne peux pas vous préciser s'il s'agissait d'une arme lourde ».
Un hélicoptère survole la zone. L’avenue emblématique de Paris, si animée d’ordinaire, est entièrement vide une demi-heure après la fusillade. Mohamed Amin, 24 ans, en a été témoin. Il travaille sur les Champs : « Oui, moi j’ai vu vraiment les coups de feu entre les policiers, les policiers qui étaient vraiment en train de lui tirer dessus quoi, directement. J’ai vu la personne tomber parterre… C’est quoi ? En tout, la totale, trente secondes ».
Rosine est une touriste norvégienne. Elle se trouvait dans un célèbre salon de thé lorsque la fusillade a éclaté. Elle est encore sous le choc : « Je n’ai rien vu, mais j’ai entendu des tirs. Quelqu’un tirait. J’ai du mal à parler ! Je me suis réfugiée dans la cuisine du café Ladurée. J’étais effrayée, ma mère aussi. »
Derrière le cordon de police, l’adjoint au maire du 8ème arrondissement de Paris vient aux nouvelles. Vincent Baladi condamne l’attentat : « Je suis choqué, dévasté… On a tout fait… Les élus de Paris, les policiers… Je salue leur travail pour ne pas qu’il y ait ce genre de choses. Malheureusement, ça arrive n’importe où et n’importe quand… »
Une attaque revendiquée par l'EI
Le groupe Etat islamique a revendiqué l'attaque un peu plus tard dans la soirée par la voie de son organe de propagande habituel. L'enquête de police a débuté et une perquisition a été menée en Seine-et-Marne au domicile présumé de l'assaillant.
Le procureur de la République de Paris, François Molins, a annoncé avoir ouvert une enquête pour assassinat et tentative d'assassinat sur personnes dépositaires de l'autorité publique en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroristes. Il a également affirmé que l'identité de l'assaillant était connue et vérifiée, mais qu'elle resterait pour le moment secrète pour les besoins de l'enquête.
RFI.FR
Des témoins sous le choc
« On sortait tout juste du restaurant et à ce moment là il y a eu un mouvement de panique, tout le monde s'est levé de la terrasse et à commencé à courir, raconte un témoin de la scène, Augure, au micro de RFI. Je n'ai pas eu le temps de regarder la scène et de voir exactement comment cela s'est passé, mais il y a eu des tirs, ça c'est sûr et certain, il y en a eu deux ou trois au moins mais je ne peux pas vous préciser s'il s'agissait d'une arme lourde ».
Un hélicoptère survole la zone. L’avenue emblématique de Paris, si animée d’ordinaire, est entièrement vide une demi-heure après la fusillade. Mohamed Amin, 24 ans, en a été témoin. Il travaille sur les Champs : « Oui, moi j’ai vu vraiment les coups de feu entre les policiers, les policiers qui étaient vraiment en train de lui tirer dessus quoi, directement. J’ai vu la personne tomber parterre… C’est quoi ? En tout, la totale, trente secondes ».
Rosine est une touriste norvégienne. Elle se trouvait dans un célèbre salon de thé lorsque la fusillade a éclaté. Elle est encore sous le choc : « Je n’ai rien vu, mais j’ai entendu des tirs. Quelqu’un tirait. J’ai du mal à parler ! Je me suis réfugiée dans la cuisine du café Ladurée. J’étais effrayée, ma mère aussi. »
Derrière le cordon de police, l’adjoint au maire du 8ème arrondissement de Paris vient aux nouvelles. Vincent Baladi condamne l’attentat : « Je suis choqué, dévasté… On a tout fait… Les élus de Paris, les policiers… Je salue leur travail pour ne pas qu’il y ait ce genre de choses. Malheureusement, ça arrive n’importe où et n’importe quand… »
Une attaque revendiquée par l'EI
Le groupe Etat islamique a revendiqué l'attaque un peu plus tard dans la soirée par la voie de son organe de propagande habituel. L'enquête de police a débuté et une perquisition a été menée en Seine-et-Marne au domicile présumé de l'assaillant.
Le procureur de la République de Paris, François Molins, a annoncé avoir ouvert une enquête pour assassinat et tentative d'assassinat sur personnes dépositaires de l'autorité publique en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroristes. Il a également affirmé que l'identité de l'assaillant était connue et vérifiée, mais qu'elle resterait pour le moment secrète pour les besoins de l'enquête.
RFI.FR