Chose promise, chose faite ! Moins de 48 heures après le point de presse de la coordination des étudiants de Saint-Louis, ce matin, l’université Gaston BERGER a été secouée par un affrontement entre les étudiants et la Gendarmerie Nationale.
En effet, les nouveaux bacheliers, après leur assemblée générale tenue hier nuit au campus social, ont voulu manifester leur mécontentement dû au retard observé dans l’attribution des bourses et se sont heurtés aux agents de la force de l’ordre. Cet affrontement d’une telle ampleur est un des rares « fronts » notés ici à l’université. Des jets de pierres et de bombes lacrymogènes ont rythmé la cadence. En outre, des blessés de part et d’autre, un lot important de dégâts a été noté : deux étudiants ont été capturés par les gendarmes, quelques membres du personnel du rectorat affectés par les lacrymogènes introduits dans leurs bureaux.
Quant à la coordination, elle, absente sur les lieux du combat, est partie à Dakar ce matin, pour « négocier » avec les autorités concernées d’après leur assemblée générale tenue hier nuit au campus pédagogique. Et cette dernière assemblée a été boudée par les étudiants non contents de la démarche adoptée par la coordination. Pour eux, l’heure n’est pas prompte aux négociations puisque l’année académique tire à sa fin et que jusque-là le Ministre de l’Enseignement Supérieur n’a pas répondu à aucune de leurs correspondances administratives.
Au bout de quelques heures, les protagonistes sont revenus à de meilleurs sentiments et la situation est pour le moment rétablie au niveau de l’université de Saint-Louis avec la médiation de quelques agents du rectorat, suite à la menace de saccager la B.U et le rectorat.
A la fin, la libération des otages a permis aux étudiants de se replier et ainsi, vaquer à leurs occupations.
Wolimata MBOW, Ndarinfo
En effet, les nouveaux bacheliers, après leur assemblée générale tenue hier nuit au campus social, ont voulu manifester leur mécontentement dû au retard observé dans l’attribution des bourses et se sont heurtés aux agents de la force de l’ordre. Cet affrontement d’une telle ampleur est un des rares « fronts » notés ici à l’université. Des jets de pierres et de bombes lacrymogènes ont rythmé la cadence. En outre, des blessés de part et d’autre, un lot important de dégâts a été noté : deux étudiants ont été capturés par les gendarmes, quelques membres du personnel du rectorat affectés par les lacrymogènes introduits dans leurs bureaux.
Quant à la coordination, elle, absente sur les lieux du combat, est partie à Dakar ce matin, pour « négocier » avec les autorités concernées d’après leur assemblée générale tenue hier nuit au campus pédagogique. Et cette dernière assemblée a été boudée par les étudiants non contents de la démarche adoptée par la coordination. Pour eux, l’heure n’est pas prompte aux négociations puisque l’année académique tire à sa fin et que jusque-là le Ministre de l’Enseignement Supérieur n’a pas répondu à aucune de leurs correspondances administratives.
Au bout de quelques heures, les protagonistes sont revenus à de meilleurs sentiments et la situation est pour le moment rétablie au niveau de l’université de Saint-Louis avec la médiation de quelques agents du rectorat, suite à la menace de saccager la B.U et le rectorat.
A la fin, la libération des otages a permis aux étudiants de se replier et ainsi, vaquer à leurs occupations.
Wolimata MBOW, Ndarinfo