« Le temps de la Françafrique est révolu. Il y a la France, et il y a l’Afrique. Il y a le partenariat entre la France et l’Afrique, avec des relations fondées sur le respect, la clarté et la solidarité », a déclaré, hier, le président de la République de Françe, François Hollande. C’était lors d’un discours tenu à l’Assemblée nationale, devant les députés et les membres du gouvernement du Sénégal. Le président français a estimé que la clarté, c’est la simplicité dans les rapports d’Etat à Etat. « Les émissaires, les intermédiaires et les officines trouvent désormais porte close à la Présidence de la République française comme dans les ministères », a averti M. Hollande.
Insistant sur la volonté de rupture affichée par son pays dans ses rapports avec l’Afrique, le successeur de Nicolas Sarkozy a rappelé la décision de son gouvernement qui a remplacé le Ministère de la Coopération par celui du Développement auprès du Quai d’Orsay. Selon lui, ce choix indique sa conviction que l’Afrique et la France doivent affronter ensemble les grands défis de l’humanité : changements climatiques, pandémies et autres crises. François Hollande a aussi prôné la franchise dans les liens entre son pays et le Sénégal. « La franchise doit être réciproque. Je ne céderai pas à la tentation de la complaisance, et je n’en attends pas non plus en retour. Nous devons tout nous dire », a-t-il martelé sous les applaudissements des parlementaires sénégalais. Le chef de l’Etat français a ajouté : « cette sincérité vaut en particulier pour le respect des valeurs fondamentales : la liberté des médias, l’indépendance de la justice, la protection des minorités. Car, sans Etat de droit il ne peut y avoir de fonctionnement normal de l’Etat, ni d’investissement durable des entreprises, ni de société en paix ».
François Hollande a aussi affirmé que le respect entre la France et l’Afrique, c’est aussi « une définition parfaitement claire de la présence militaire française en Afrique ». « Cette présence ne pourra se poursuivre que dans un cadre légal et dans la transparence », a-t-il dit, rappelant la récente relecture de l’accord de défense entre la France et le Sénégal. Il a souligné que cet accord sera rapidement ratifié dans les deux pays.
« Il en sera de même partout, et ces accords ne contiendront plus de clauses secrètes. J’irai au bout de cette démarche. Je tire les enseignements des crises que nous avons à affronter : un dispositif ne doit pas être figé, il doit s’adapter, et privilégier la réactivité plutôt qu’une présence statique. C’est dans cet esprit que sera définie la nouvelle politique de défense de la France », a-t-il expliqué.
Le Soleil
Insistant sur la volonté de rupture affichée par son pays dans ses rapports avec l’Afrique, le successeur de Nicolas Sarkozy a rappelé la décision de son gouvernement qui a remplacé le Ministère de la Coopération par celui du Développement auprès du Quai d’Orsay. Selon lui, ce choix indique sa conviction que l’Afrique et la France doivent affronter ensemble les grands défis de l’humanité : changements climatiques, pandémies et autres crises. François Hollande a aussi prôné la franchise dans les liens entre son pays et le Sénégal. « La franchise doit être réciproque. Je ne céderai pas à la tentation de la complaisance, et je n’en attends pas non plus en retour. Nous devons tout nous dire », a-t-il martelé sous les applaudissements des parlementaires sénégalais. Le chef de l’Etat français a ajouté : « cette sincérité vaut en particulier pour le respect des valeurs fondamentales : la liberté des médias, l’indépendance de la justice, la protection des minorités. Car, sans Etat de droit il ne peut y avoir de fonctionnement normal de l’Etat, ni d’investissement durable des entreprises, ni de société en paix ».
François Hollande a aussi affirmé que le respect entre la France et l’Afrique, c’est aussi « une définition parfaitement claire de la présence militaire française en Afrique ». « Cette présence ne pourra se poursuivre que dans un cadre légal et dans la transparence », a-t-il dit, rappelant la récente relecture de l’accord de défense entre la France et le Sénégal. Il a souligné que cet accord sera rapidement ratifié dans les deux pays.
« Il en sera de même partout, et ces accords ne contiendront plus de clauses secrètes. J’irai au bout de cette démarche. Je tire les enseignements des crises que nous avons à affronter : un dispositif ne doit pas être figé, il doit s’adapter, et privilégier la réactivité plutôt qu’une présence statique. C’est dans cet esprit que sera définie la nouvelle politique de défense de la France », a-t-il expliqué.
Le Soleil