Julie, Antoine, Jean-Philippe, Mohamed et Marlène fréquentent le service tempo, ouvert depuis 2006. « Dès l’ouverture du service, l’objectif a été d’intégrer les personnes handicapées mentales dans la vie quotidienne des habitants du quartier », explique Gaëtan Nollet, animateur. Elles se sont donc investies dans un atelier cuisine programmé avec le centre social du secteur. Puis, les activités ont évolué, prenant une dimension métropolitaine, ce qui leur a permis de participer au grand spectacle de Carolyn Carlson fin mars à Roubaix, à un grand défilé de mode à Villeneuve-d’Ascq au profit d’un orphelinat au Burundi… « C’est là que nos jeunes adultes ont pris conscience de la différence de culture et de vie et qu’au-delà du handicap, ils pouvaient apporter quelque chose à des plus démunis », souligne l’animateur.
« Nous avons recherché un partenariat en Afrique par le biais de l’association Le Partenariat à Lille », raconte Évelyne Silvain, responsable du service Tempo. Ce qui a abouti à un contact avec M. Diop, directeur du centre d’initiation horticole à Saint-Louis au Sénégal. « Le lien a été établi et s’est de suite révélé constructif pour nos adultes et les jeunes gens en formation horticole là-bas, poursuit l’animateur. Nous pourrons expliquer comment nous entretenons notre grand et beau jardin, ils nous montreront comment ils pratiquent le jardinage par temps sec. De plus, le développement durable étant au cœur de nos priorités comme des leurs, nos adultes apporteront leur savoir-faire en matière de construction d’une fosse à compost. » Pour l’heure, une correspondance s’est installée de part et d’autre des deux continents.
Les cinq Français se présentant et racontant leur vie au service Tempo tandis que les jeunes de 16-18 ans en formation au CIH de Saint-Louis font de même. Ils en profitent aussi pour peaufiner l’organisation du projet.
Les cinq Français, accompagnés de leur animateur et de leur responsable, seront hébergés dans des familles. « Une expérience qui nous permettra d’échanger sur la vie au quotidien et de découvrir la culture sénégalaise », sourit Évelyne Silvain qui aborde l’aspect financier du voyage, « en partie autofinancé par les jeunes adultes du service Tempo ». Depuis des mois, ils se sont investis dans des actions solidaires (organisation de réveillons de la Saint-Sylvestre, récolte de pommes pour l’association Causette, vente de tartes…). Ils ont également participé à un concours organisé par le Conseil régional ( » Devenons citoyen de la planète ») qui leur a ramené une subvention de 8 000 €. « Plus d’autres partenariats et des dons », ajoute la responsable.
Dernièrement, les cinq jeunes adultes sont allés chercher leurs passeport et visa à l’ambassade du Sénégal à Bruxelles. Le début de l’aventure a commencé pour eux. « Il ne nous reste plus qu’à faire les vaccins », grimace Antoine. Mais c’est bien là la partie la moins attrayante du projet !
nordeclair.fr
« Nous avons recherché un partenariat en Afrique par le biais de l’association Le Partenariat à Lille », raconte Évelyne Silvain, responsable du service Tempo. Ce qui a abouti à un contact avec M. Diop, directeur du centre d’initiation horticole à Saint-Louis au Sénégal. « Le lien a été établi et s’est de suite révélé constructif pour nos adultes et les jeunes gens en formation horticole là-bas, poursuit l’animateur. Nous pourrons expliquer comment nous entretenons notre grand et beau jardin, ils nous montreront comment ils pratiquent le jardinage par temps sec. De plus, le développement durable étant au cœur de nos priorités comme des leurs, nos adultes apporteront leur savoir-faire en matière de construction d’une fosse à compost. » Pour l’heure, une correspondance s’est installée de part et d’autre des deux continents.
Les cinq Français se présentant et racontant leur vie au service Tempo tandis que les jeunes de 16-18 ans en formation au CIH de Saint-Louis font de même. Ils en profitent aussi pour peaufiner l’organisation du projet.
Les cinq Français, accompagnés de leur animateur et de leur responsable, seront hébergés dans des familles. « Une expérience qui nous permettra d’échanger sur la vie au quotidien et de découvrir la culture sénégalaise », sourit Évelyne Silvain qui aborde l’aspect financier du voyage, « en partie autofinancé par les jeunes adultes du service Tempo ». Depuis des mois, ils se sont investis dans des actions solidaires (organisation de réveillons de la Saint-Sylvestre, récolte de pommes pour l’association Causette, vente de tartes…). Ils ont également participé à un concours organisé par le Conseil régional ( » Devenons citoyen de la planète ») qui leur a ramené une subvention de 8 000 €. « Plus d’autres partenariats et des dons », ajoute la responsable.
Dernièrement, les cinq jeunes adultes sont allés chercher leurs passeport et visa à l’ambassade du Sénégal à Bruxelles. Le début de l’aventure a commencé pour eux. « Il ne nous reste plus qu’à faire les vaccins », grimace Antoine. Mais c’est bien là la partie la moins attrayante du projet !
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