Les Conseils locaux de la pêche artisanale (Clpa) du Sénégal, qui sont au nombre de 42, se sont penchés sur les maux dont souffre leur secteur. Entre autres difficultés, le Réseau national des Clpa du Sénégal a noté l’accès aux financements, la gestion durable des ressources halieutiques, la sécurité en mer.
Malgré la création des Clpa qui jouent un rôle prépondérant dans la gestion de la pêche, indique le Coordonnateur national des Clpa du Sénégal, beaucoup reste à faire. «Nous sommes bien organisés certes, mais pour mieux travailler, nous devons mettre en place un plan de travail annuel», a déclaré Alassane Diatta.
Il rappelle que les Clpa ont permis de résoudre, depuis quelques années, des problèmes liés à la gouvernance locale.
«C’est une implication des communautés de pêche dans la gestion. L’Etat a jugé plus intelligent de laisser une place aux communautés dans les prises de décision. Par exemple, les problèmes spécifiques de Saint-Louis dans le domaine de la pêche sont discutés entre Saint-louisiens, ainsi de suite. Les propositions sont soumises à l’autorité et les décisions sont prises. Ce sont les acteurs qui sont au début et à la fin de la gestion de la ressource. C’est une chose qui marche, à part quelques difficultés liées aux moyens et financements, et nous allons discuter de ces problèmes», a déclaré Abdoul Aziz Ly.
Et sur les contraintes auxquelles ces acteurs de la pêche artisanale sont confrontés, le chef des Services régionaux des pêches de Thiès informe que le ministre de la Pêche et de l’économie maritime a promis de rencontrer très prochainement les Clpa. Il invite tout de même ces acteurs à se pencher sur ces questions, afin de lui faire des propositions. Ils vont mettre en place le plan de travail annuel qui va leur servir de boussole pour bien mener leurs activités, assure M. Ly.
Lequotidien.sn
Malgré la création des Clpa qui jouent un rôle prépondérant dans la gestion de la pêche, indique le Coordonnateur national des Clpa du Sénégal, beaucoup reste à faire. «Nous sommes bien organisés certes, mais pour mieux travailler, nous devons mettre en place un plan de travail annuel», a déclaré Alassane Diatta.
Il rappelle que les Clpa ont permis de résoudre, depuis quelques années, des problèmes liés à la gouvernance locale.
«C’est une implication des communautés de pêche dans la gestion. L’Etat a jugé plus intelligent de laisser une place aux communautés dans les prises de décision. Par exemple, les problèmes spécifiques de Saint-Louis dans le domaine de la pêche sont discutés entre Saint-louisiens, ainsi de suite. Les propositions sont soumises à l’autorité et les décisions sont prises. Ce sont les acteurs qui sont au début et à la fin de la gestion de la ressource. C’est une chose qui marche, à part quelques difficultés liées aux moyens et financements, et nous allons discuter de ces problèmes», a déclaré Abdoul Aziz Ly.
Et sur les contraintes auxquelles ces acteurs de la pêche artisanale sont confrontés, le chef des Services régionaux des pêches de Thiès informe que le ministre de la Pêche et de l’économie maritime a promis de rencontrer très prochainement les Clpa. Il invite tout de même ces acteurs à se pencher sur ces questions, afin de lui faire des propositions. Ils vont mettre en place le plan de travail annuel qui va leur servir de boussole pour bien mener leurs activités, assure M. Ly.
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