L’Ufr des sciences de la santé de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (Ugb) envisage, cette année, de développer un Master professionnel en alimentation et bien-être. L’annonce a été faite récemment par le médecin-nutritionniste Dr Ismaël Thiam, chef de la section alimentation et bien-être de cette Unité de formation et de recherches (Ufr).
Un Master professionnel en alimentation et bien-être à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, c’est ce qu’annonce Dr Ismaël Thiam, médecin-nutritionniste, par ailleurs chef de la section Alimentation et bien-être de l’Ufr des sciences de la santé. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, Dr Thiam précise que cette formation se justifie à travers les avantages comparatifs de l’Ugb. Elle est l’une des rares à se baser sur la multisectorialité (agriculture, nutrition, santé) et la pluridisciplinarité (sciences fondamentales, sciences sociales, base paradigmatique post-positiviste, selon les discours de Habermas et Popper…) multi-acteurs (Public, privé, société civile, professionnels). Selon Ismaël Thiam, cette approche pourrait contribuer au renforcement du capital humain et social pour la résolution de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, ainsi que la résilience dans un contexte de globalisation et de pauvreté. Cette formation, poursuit-il, en plus des questions cliniques, de santé publique/communautaire et de gestion de programme, va renforcer les autres programmes qui visent à exploiter le potentiel agro-écologique de la région Nord, mais aussi la qualité des services, l’efficacité dans la mise en œuvre des programmes par ces acteurs bien formés (professionnels de la santé humaine et animale, autres acteurs de terrain). Il rappelle qu’une bonne alimentation et une bonne nutrition sont, d’une part, des déterminants pour garantir une sécurité alimentaire et nutritionnelle et, d’autre part, une sécurité nutritionnelle afin de permettre un développement humain durable, dans le cadre de l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd).
Sécurité sanitaire
A l’en croire, la transition démographique, les échecs des programmes agricoles, le manque de ressources dans le secteur de la santé, l’urbanisation, la pauvreté, l’ignorance… ont entraîné des modes de consommations inadéquats (utilisation des bouillons et autres acides gras saturés…) avec des modes de préparation inappropriées, affectant ainsi la sécurité sanitaire des aliments pouvant exposer les populations, tant au niveau individuel que collectif, à des maladies non transmissibles (consommation de gras et d’hydrates de carbones…), mais aussi transmissibles.
Un rapport en vue d’une formation en Master en alimentation à l’Ugb, souligne-t-il, a fait ressortir certains points relatifs à la justification de cette filière. Il s’agit de la place de l’alimentation et du secteur agroalimentaire, de celle de la nutrition et des pathologies nutritionnelles, de l’urbanisation, du développement de l’alimentation de la rue, de la forte demande des professionnels du secteur de la santé, de l’hygiène, des sciences agronomiques, du secteur du tourisme, la question de la chaîne des valeurs (vu son rôle à Saint-Louis), des sciences vétérinaires, de la faiblesse dans le contrôle des aliments « de la fourche à la fourchette », tenant compte de la démarche qualité (posant la question de la sécurité sanitaire des aliments) et de la nécessité de prendre la dimension de la transition nutritionnelle dans la santé publique.
Cette étude exploratoire sur le Master en nutrition et alimentation avait pour objectif d’identifier les besoins en formation se basant sur les contenus de la formation en « sciences sociales appliquées à l’alimentation » pour l’adapter au contexte sénégalais… ».
Mbagnick Kharachi DIAGNE
LE SOLEIL
Un Master professionnel en alimentation et bien-être à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, c’est ce qu’annonce Dr Ismaël Thiam, médecin-nutritionniste, par ailleurs chef de la section Alimentation et bien-être de l’Ufr des sciences de la santé. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, Dr Thiam précise que cette formation se justifie à travers les avantages comparatifs de l’Ugb. Elle est l’une des rares à se baser sur la multisectorialité (agriculture, nutrition, santé) et la pluridisciplinarité (sciences fondamentales, sciences sociales, base paradigmatique post-positiviste, selon les discours de Habermas et Popper…) multi-acteurs (Public, privé, société civile, professionnels). Selon Ismaël Thiam, cette approche pourrait contribuer au renforcement du capital humain et social pour la résolution de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, ainsi que la résilience dans un contexte de globalisation et de pauvreté. Cette formation, poursuit-il, en plus des questions cliniques, de santé publique/communautaire et de gestion de programme, va renforcer les autres programmes qui visent à exploiter le potentiel agro-écologique de la région Nord, mais aussi la qualité des services, l’efficacité dans la mise en œuvre des programmes par ces acteurs bien formés (professionnels de la santé humaine et animale, autres acteurs de terrain). Il rappelle qu’une bonne alimentation et une bonne nutrition sont, d’une part, des déterminants pour garantir une sécurité alimentaire et nutritionnelle et, d’autre part, une sécurité nutritionnelle afin de permettre un développement humain durable, dans le cadre de l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd).
Sécurité sanitaire
A l’en croire, la transition démographique, les échecs des programmes agricoles, le manque de ressources dans le secteur de la santé, l’urbanisation, la pauvreté, l’ignorance… ont entraîné des modes de consommations inadéquats (utilisation des bouillons et autres acides gras saturés…) avec des modes de préparation inappropriées, affectant ainsi la sécurité sanitaire des aliments pouvant exposer les populations, tant au niveau individuel que collectif, à des maladies non transmissibles (consommation de gras et d’hydrates de carbones…), mais aussi transmissibles.
Un rapport en vue d’une formation en Master en alimentation à l’Ugb, souligne-t-il, a fait ressortir certains points relatifs à la justification de cette filière. Il s’agit de la place de l’alimentation et du secteur agroalimentaire, de celle de la nutrition et des pathologies nutritionnelles, de l’urbanisation, du développement de l’alimentation de la rue, de la forte demande des professionnels du secteur de la santé, de l’hygiène, des sciences agronomiques, du secteur du tourisme, la question de la chaîne des valeurs (vu son rôle à Saint-Louis), des sciences vétérinaires, de la faiblesse dans le contrôle des aliments « de la fourche à la fourchette », tenant compte de la démarche qualité (posant la question de la sécurité sanitaire des aliments) et de la nécessité de prendre la dimension de la transition nutritionnelle dans la santé publique.
Cette étude exploratoire sur le Master en nutrition et alimentation avait pour objectif d’identifier les besoins en formation se basant sur les contenus de la formation en « sciences sociales appliquées à l’alimentation » pour l’adapter au contexte sénégalais… ».
Mbagnick Kharachi DIAGNE
LE SOLEIL