Les étudiantes ont ravi la vedette aux étudiants à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Elles sont sorties major dans plusieurs filières des sciences pures et sociales. C’est ce qui a été constaté lors de la cérémonie de « Kaala » présidée par le ministre des Forces armées, Augustin Tine.
Une surprise pour les uns. Une logique pour les autres. Les étudiantes de l’Université Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis sont arrivées premières dans plusieurs filières, comme Gestion des entreprises agricoles, Economie appliquée, Géographie, Tourisme, Management de projet, Génie informatique, Informatique… L’audience était fière de cette tendance dans les universités publiques sénégalaises. « Cela ne nous surprend pas. Depuis quelques années, une bonne partie des majors dans nos universités sont des étudiantes. Cela peut être lié à leur discipline dans le travail, parce qu’à l’entrée, les 2/3 sont des étudiants et le tiers est constitué d’étudiantes. Pourtant, lorsque nous décernons les « Kaalas », nous constatons une prédominance féminine. Les critères de sélection étant les mêmes, la différence se fait dans le travail », a expliqué le recteur de l’Ugb, le Pr. Lamine Guèye.
Pour la majore de la filière Sociologie du travail et des organisations, Ndèye Niokor Gning, ces résultats sont indissociables des conditions de travail et de dévouement des étudiantes. « Nous avons les conditions requises pour poursuivre nos études à l’Ugb, mais en plus de cela, les filles sont brillantes actuellement », a-t-elle analysé.
La 3ème édition des « Kaala de Sanar » a été l’occasion, pour les responsables de l’université et les partenaires, de se pencher sur les orientations et la diversification des filières. « Notre objectif est de donner un nouveau souffle à notre université. Il est bon de ne pas perdre de vue nos racines et de regarder le chemin parcouru par notre institution depuis sa fondation.
Mais il faut surtout se tourner vers l’avenir et fixer de nouvelles balises pour guider son développement », a indiqué le recteur de l’Ugb. Par conséquent, l’exaltation de l’excellence est un levier incontournable pour la production des ressources humaines pouvant prendre en compte les défis du développement. « La performance des ressources humaines est le seul challenge qui vaille pour se positionner dans notre environnement mondialisé et en mutation continue. La compétence est devenue une composante à part entière de la stratégie de développement. Dès lors, les acteurs économiques et scientifiques doivent sortir des sentiers battus pour s’ouvrir à la créativité et à l’innovation », a suggéré le vice-président du Conseil d’orientation et des relations avec les milieux économiques (Corme), Amacodou Diouf.
Le représentant du Premier ministre, le ministre des Forces armées, s’est félicité de l’ancrage de l’université dans son environnement socio-économique, son ouverture vers le monde extérieur et la prise en charge des réalités du milieu socioprofessionnel. « L’Ugb a acquis une maturité et une notoriété qui imposent au pouvoir public de soutenir son projet de développement. C’est une institution qui s’est distinguée par la qualité de ses formations. Nous nous engageons à la soutenir pour veiller à la reproduction de son modèle ailleurs », s’est exprimé Augustin Tine.
Au cours de cette cérémonie, le « Prix Eau » a été remis à la Compagnie sucrière sénégalaise, un partenaire de longue date. Le directeur général de la Css, M. Froissard, s’est engagé à accueillir les cadres intermédiaires formés à Sanar. « L’Ugb peut compter sur la Css pour la réalisation des Mémoires et Thèses. Nous sommes impatients d’accueillir les cadres intermédiaires, parce que nous avons besoin d’eux », a affirmé M. Froissard.
Idrissa SANE
Le Soleil
Une surprise pour les uns. Une logique pour les autres. Les étudiantes de l’Université Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis sont arrivées premières dans plusieurs filières, comme Gestion des entreprises agricoles, Economie appliquée, Géographie, Tourisme, Management de projet, Génie informatique, Informatique… L’audience était fière de cette tendance dans les universités publiques sénégalaises. « Cela ne nous surprend pas. Depuis quelques années, une bonne partie des majors dans nos universités sont des étudiantes. Cela peut être lié à leur discipline dans le travail, parce qu’à l’entrée, les 2/3 sont des étudiants et le tiers est constitué d’étudiantes. Pourtant, lorsque nous décernons les « Kaalas », nous constatons une prédominance féminine. Les critères de sélection étant les mêmes, la différence se fait dans le travail », a expliqué le recteur de l’Ugb, le Pr. Lamine Guèye.
Pour la majore de la filière Sociologie du travail et des organisations, Ndèye Niokor Gning, ces résultats sont indissociables des conditions de travail et de dévouement des étudiantes. « Nous avons les conditions requises pour poursuivre nos études à l’Ugb, mais en plus de cela, les filles sont brillantes actuellement », a-t-elle analysé.
La 3ème édition des « Kaala de Sanar » a été l’occasion, pour les responsables de l’université et les partenaires, de se pencher sur les orientations et la diversification des filières. « Notre objectif est de donner un nouveau souffle à notre université. Il est bon de ne pas perdre de vue nos racines et de regarder le chemin parcouru par notre institution depuis sa fondation.
Mais il faut surtout se tourner vers l’avenir et fixer de nouvelles balises pour guider son développement », a indiqué le recteur de l’Ugb. Par conséquent, l’exaltation de l’excellence est un levier incontournable pour la production des ressources humaines pouvant prendre en compte les défis du développement. « La performance des ressources humaines est le seul challenge qui vaille pour se positionner dans notre environnement mondialisé et en mutation continue. La compétence est devenue une composante à part entière de la stratégie de développement. Dès lors, les acteurs économiques et scientifiques doivent sortir des sentiers battus pour s’ouvrir à la créativité et à l’innovation », a suggéré le vice-président du Conseil d’orientation et des relations avec les milieux économiques (Corme), Amacodou Diouf.
Le représentant du Premier ministre, le ministre des Forces armées, s’est félicité de l’ancrage de l’université dans son environnement socio-économique, son ouverture vers le monde extérieur et la prise en charge des réalités du milieu socioprofessionnel. « L’Ugb a acquis une maturité et une notoriété qui imposent au pouvoir public de soutenir son projet de développement. C’est une institution qui s’est distinguée par la qualité de ses formations. Nous nous engageons à la soutenir pour veiller à la reproduction de son modèle ailleurs », s’est exprimé Augustin Tine.
Au cours de cette cérémonie, le « Prix Eau » a été remis à la Compagnie sucrière sénégalaise, un partenaire de longue date. Le directeur général de la Css, M. Froissard, s’est engagé à accueillir les cadres intermédiaires formés à Sanar. « L’Ugb peut compter sur la Css pour la réalisation des Mémoires et Thèses. Nous sommes impatients d’accueillir les cadres intermédiaires, parce que nous avons besoin d’eux », a affirmé M. Froissard.
Idrissa SANE
Le Soleil