Une conférence sur le thème « Les mutations de l’enseignement supérieur en Afrique : cas de l’UCAD », a été animée par le Professeur Abdou Salam Sall, ancien Recteur de l’UCAD. Cette rencontre à l’Université Gaston Berger a coïncide avec la publication du nouveau ouvrage de l’ancien M. Sall intitulé ‘’ Les mutations de l’enseignement supérieur en Afrique’’.
L’ancien recteur a dressé un état des lieux de l’enseignement supérieur au Sénégal en partant du cas de l’UCAD avant les nouvelles réformes que l’enseignement supérieur a connues.
Pour lui, l’Université de Dakar connait de nombreuses crises qui ont valu en 1994, une année invalide. A cette époque, soutient-il, l’UCAD fournissait beaucoup de diplômes (de Bac +2 jusqu’à même Bac +12) et il était urgent pour lui, en tant que recteur de ladite universitaire, de le rationnaliser en vue d’une meilleure harmonisation. Les filières de formation aussi étaient classiques et il fallait trouver un moyen de les moderniser pour être dans l’ère du temps et satisfaire la demande de la société.
S’agissant des dernières réformes, le conférencier exige le renforcement du système LMD, du financement des filières académiques, de l’évaluation des enseignants, des infrastructures mais la capacitation des PATS (personnel administratif et techniques et des services).
En outre, il a précisé qu’il est important de trouver des médiateurs pour une résolution des tensions et des conflits et mettre en place une police universitaire pour garantir la stabilité du campus.
Serigne SYLLA, UGB
L’ancien recteur a dressé un état des lieux de l’enseignement supérieur au Sénégal en partant du cas de l’UCAD avant les nouvelles réformes que l’enseignement supérieur a connues.
Pour lui, l’Université de Dakar connait de nombreuses crises qui ont valu en 1994, une année invalide. A cette époque, soutient-il, l’UCAD fournissait beaucoup de diplômes (de Bac +2 jusqu’à même Bac +12) et il était urgent pour lui, en tant que recteur de ladite universitaire, de le rationnaliser en vue d’une meilleure harmonisation. Les filières de formation aussi étaient classiques et il fallait trouver un moyen de les moderniser pour être dans l’ère du temps et satisfaire la demande de la société.
S’agissant des dernières réformes, le conférencier exige le renforcement du système LMD, du financement des filières académiques, de l’évaluation des enseignants, des infrastructures mais la capacitation des PATS (personnel administratif et techniques et des services).
En outre, il a précisé qu’il est important de trouver des médiateurs pour une résolution des tensions et des conflits et mettre en place une police universitaire pour garantir la stabilité du campus.
Serigne SYLLA, UGB