Madické Niang, ex-ministre des Affaires étrangère et Samuel Sarr, ancien ministre de l’Energie ainsi que Tayibou Ndiaye, ancien directeur général du Cadastre et Doudou Diagne, ancien directeur général de l’Urbanisme, sont visés dans le cadre de l’enquête sur l’enrichissement illicite.
Lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi, le procureur Spécial près la Cour de répression de l’enrichissement illicite, Alioune Ndao, a révélé que les dossiers de ces personnalités ont été envoyés à la Section de recherches de la gendarmerie pour enquête.
Il a ajouté que les autorités des États-Unis, du Canada et de la France sont disposées à aider l’Etat sénégalais à traquer et récupérer les biens mal acquis sous l’ancien régime. Selon lui, le procureur spécial pour la répression des crimes économiques des États-Unis qui avait même prévu de venir à Dakar, mais qui a dû reporter son voyage à la dernière minute jusqu’à une date ultérieure, collabore activement avec la Crei à cette fin. De même qu’un officier canadien établi à l’ambassade du Canada au Maroc et un magistrat de l’ambassade de France à Dakar.
Concernant les personnalités cités et qui ont été élus députés, il explique que « Personne ne peut se prévaloir de son immunité par rapport à l’enrichissement illicite ». Mais, s’empresse-t-il d’ajouter, « il n’y a pas encore de délit d’enrichissement illicite. Il y a juste des enquêtes ou recherches d’informations qui sont ouvertes ».
Avec Nettali
Lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi, le procureur Spécial près la Cour de répression de l’enrichissement illicite, Alioune Ndao, a révélé que les dossiers de ces personnalités ont été envoyés à la Section de recherches de la gendarmerie pour enquête.
Il a ajouté que les autorités des États-Unis, du Canada et de la France sont disposées à aider l’Etat sénégalais à traquer et récupérer les biens mal acquis sous l’ancien régime. Selon lui, le procureur spécial pour la répression des crimes économiques des États-Unis qui avait même prévu de venir à Dakar, mais qui a dû reporter son voyage à la dernière minute jusqu’à une date ultérieure, collabore activement avec la Crei à cette fin. De même qu’un officier canadien établi à l’ambassade du Canada au Maroc et un magistrat de l’ambassade de France à Dakar.
Concernant les personnalités cités et qui ont été élus députés, il explique que « Personne ne peut se prévaloir de son immunité par rapport à l’enrichissement illicite ». Mais, s’empresse-t-il d’ajouter, « il n’y a pas encore de délit d’enrichissement illicite. Il y a juste des enquêtes ou recherches d’informations qui sont ouvertes ».
Avec Nettali