Ses fans attendaient impatiemment la sortie de son dernier opus, les voilà servis ! Comme il le fait assez régulièrement, El Hadji Diouf a accordé un entretien ce mois-ci. Dès la première phrase le ton est donné. "Je suis le plus grand sportif sénégalais de tous les temps. Qui a fait mieux que moi dans le sport sénégalais ? Qui ?", s’interroge le héros de l’épopée au Mondial 2002 dans les colonnes de So Foot.
"On ne traite pas le meilleur joueur comme on gère les plus mauvais. Chaque chose a son prix. Moi, j’étais un joueur exceptionnel. Le football, c’est de l’art. Les autres joueurs s’arrêtent tous pour me regarder parce que je donne du plaisir (…) A la sortie du stade mon maillot est trois fois plus cher que les autres", souligne le buteur sénégalais de 35 ans, qui a quelques annonces à passer auprès de ses compatriotes.
"Tout ce que je fais, c’est incroyable"
"Après le El-Hadji Diouf footballeur, vous allez découvrir le El-Hadji Diouf businessman et politicien ! À Saint-Louis, tout le monde m’attend, ils veulent que je devienne maire. Avec mon portefeuille et mes connaissances, je vais en faire une des plus belles villes d’Afrique. Je vais changer les choses pour mon pays. Football ou politique : tout ce que je fais, c’est incroyable", promet l’actuel attaquant de Sabah FA en Malaisie.
Ces déclarations faites, l’ancien joueur de Liverpool s’est adonné à son deuxième sport préféré en envoyant quelques piques à ses ex-coéquipiers à Liverpool et cibles favorites, Steven Gerrard et Jamie Carragher, avec qui il échange fréquemment des amabilités… "Ce que je représente pour le Sénégal, Gerrard n’en représentera jamais le centième pour l’Angleterre. Il n’a jamais rien fait en Coupe du monde ou à l’Euro. Il a carrément tué son équipe en glissant contre Chelsea. Si Liverpool n’a jamais gagné la Premier League, ce n’est pas un hasard", assène Diouf.
"A. Ferdinand ? Je l’ai corrigé"
Au tour ensuite de Carragher d’avoir droit à quelques mots doux. "La différence entre Jamie et moi, c’est que je suis un joueur de classe mondiale, et lui une merde. Le genre de merde qui va pondre un livre dans lequel je serai encore cité. Moi dans mon livre, il n’aura pas le droit à une phrase : c’est un putain de loser", tacle celui qui rêve d’être un joueur sélectionneur du Sénégal.
Après avoir allumé son ex-coéquipier à Sunderland, le "petit branleur" Anton Ferdinand avec qui il ne s’est pas battu, mais qu’il a "corrigé", rectifie-t-il, l’ancien Lensois s’en prend aussi au champion du monde 1998, Stéphane Guivarc’h, qui n’avait pourtant rien demandé.
"C’est une déception de n’avoir rien gagné avec mon pays. Je relativise, j’ai quand même fait une superbe carrière. Tout le monde peut gagner une Coupe du Monde. Guivarc’h est champion du monde, mais est-ce qu’il peut gagner le Ballon d’Or ? Même le Ballon d’Or africain, il ne pourrait pas. Alors que moi, je suis le double Ballon d’Or africain le plus méritant. Parce que je les ai gagnés sans jouer dans un grand club", estime le Lion de la Teranga, visiblement dans une forme olympique !
"On ne traite pas le meilleur joueur comme on gère les plus mauvais. Chaque chose a son prix. Moi, j’étais un joueur exceptionnel. Le football, c’est de l’art. Les autres joueurs s’arrêtent tous pour me regarder parce que je donne du plaisir (…) A la sortie du stade mon maillot est trois fois plus cher que les autres", souligne le buteur sénégalais de 35 ans, qui a quelques annonces à passer auprès de ses compatriotes.
"Tout ce que je fais, c’est incroyable"
"Après le El-Hadji Diouf footballeur, vous allez découvrir le El-Hadji Diouf businessman et politicien ! À Saint-Louis, tout le monde m’attend, ils veulent que je devienne maire. Avec mon portefeuille et mes connaissances, je vais en faire une des plus belles villes d’Afrique. Je vais changer les choses pour mon pays. Football ou politique : tout ce que je fais, c’est incroyable", promet l’actuel attaquant de Sabah FA en Malaisie.
Ces déclarations faites, l’ancien joueur de Liverpool s’est adonné à son deuxième sport préféré en envoyant quelques piques à ses ex-coéquipiers à Liverpool et cibles favorites, Steven Gerrard et Jamie Carragher, avec qui il échange fréquemment des amabilités… "Ce que je représente pour le Sénégal, Gerrard n’en représentera jamais le centième pour l’Angleterre. Il n’a jamais rien fait en Coupe du monde ou à l’Euro. Il a carrément tué son équipe en glissant contre Chelsea. Si Liverpool n’a jamais gagné la Premier League, ce n’est pas un hasard", assène Diouf.
"A. Ferdinand ? Je l’ai corrigé"
Au tour ensuite de Carragher d’avoir droit à quelques mots doux. "La différence entre Jamie et moi, c’est que je suis un joueur de classe mondiale, et lui une merde. Le genre de merde qui va pondre un livre dans lequel je serai encore cité. Moi dans mon livre, il n’aura pas le droit à une phrase : c’est un putain de loser", tacle celui qui rêve d’être un joueur sélectionneur du Sénégal.
Après avoir allumé son ex-coéquipier à Sunderland, le "petit branleur" Anton Ferdinand avec qui il ne s’est pas battu, mais qu’il a "corrigé", rectifie-t-il, l’ancien Lensois s’en prend aussi au champion du monde 1998, Stéphane Guivarc’h, qui n’avait pourtant rien demandé.
"C’est une déception de n’avoir rien gagné avec mon pays. Je relativise, j’ai quand même fait une superbe carrière. Tout le monde peut gagner une Coupe du Monde. Guivarc’h est champion du monde, mais est-ce qu’il peut gagner le Ballon d’Or ? Même le Ballon d’Or africain, il ne pourrait pas. Alors que moi, je suis le double Ballon d’Or africain le plus méritant. Parce que je les ai gagnés sans jouer dans un grand club", estime le Lion de la Teranga, visiblement dans une forme olympique !