CAS-UGB (Collectif des Acteurs pour le Sauvetage de l’UGB) Après la journée de sensibilisation et le mémorandum du 5 février 2014 pour alerter l’opinion sur les dangers que les nouvelles réformes du secteur de l’enseignement supérieur faisaient peser sur l’UGB et l’Université sénégalaise, le Collectif a poursuivi le combat pour la sauvegarde du label UGB et le rétablissement de l’autonomie des Universités.
Ainsi plusieurs contacts ont été noués, et des rencontres tenues avec des Institutions (Conseil Economique Social et Environnemental, CNES, M23, CONGAD, etc.), des personnes ressources, etc. Ce travail a permis d’échanger sur les véritables enjeux qui structurent aujourd’hui l’Université, ainsi que les difficultés engendrées par des réformes au forceps qui ont fini de montrer leurs limites.
A titre d’exemples, des amphis surpeuplés, des queues interminables devant les restaurants, des enseignements qui n’ont pas encore démarré au mois de mai, etc. ont de manière inédite écorché considérablement notre label d’excellence, malgré les efforts des autorités universitaires conjugués aux sacrifices consentis par tous les acteurs.
L’aggravation de la crise universitaire (sa persistance et sa généralisation à tous les campus quasiment) au-delà de la situation à l’UGB, nous réconforte dans notre combat qui dépasse le « sauvetage de l’UGB ». Aussi réaffirmons-nous avec force que c’est l’Université sénégalaise que le MESR cherche à mettre au pas, en foulant au pied les valeurs d’autonomie, de franchises, de libertés académiques et d’échange qui ont fondé l’UNIVERSITE depuis plus d’un millénaire…
Tout en étant solidaires du concert généralisé de dénonciations qui s’élève des segments divers et de plus en plus nombreux de la société pour condamner la violence qui s’est abattue sur le mouvement étudiant, nous exhortons la communauté estudiantine à éviter de s’en prendre aux biens et aux personnes, et à déjouer le piège de la confrontation avec les forces de l’ordre. Nous invitons surtout l’Etat à retirer sans délais ces dernières de tous les campus pour une reprise des activités académiques.
Si à l’UGB la tournure des événements, par les maux susnommés, a fini de convaincre et de susciter l’engagement et l’unité de tous les acteurs, comme c’est le cas du CAS-UGB, au plan national il faudra une prise de conscience agissante qui aille au-delà des réactions épidermiques et autres corporatismes. Au-delà des plateformes corporatistes, il faut revivifier l’esprit communautaire et se mobiliser davantage autour des valeurs académiques fondamentales pour défendre ensemble l’Université sénégalaise.
C’est à cela qu’invite le CAS UGB, pour garder le cap et faire face!
Fait à Saint-Louis, le 28 Mai 2014
VIVE L’UGB, VIVE L’UNIVERSITE SENEGALAISE !
Ainsi plusieurs contacts ont été noués, et des rencontres tenues avec des Institutions (Conseil Economique Social et Environnemental, CNES, M23, CONGAD, etc.), des personnes ressources, etc. Ce travail a permis d’échanger sur les véritables enjeux qui structurent aujourd’hui l’Université, ainsi que les difficultés engendrées par des réformes au forceps qui ont fini de montrer leurs limites.
A titre d’exemples, des amphis surpeuplés, des queues interminables devant les restaurants, des enseignements qui n’ont pas encore démarré au mois de mai, etc. ont de manière inédite écorché considérablement notre label d’excellence, malgré les efforts des autorités universitaires conjugués aux sacrifices consentis par tous les acteurs.
L’aggravation de la crise universitaire (sa persistance et sa généralisation à tous les campus quasiment) au-delà de la situation à l’UGB, nous réconforte dans notre combat qui dépasse le « sauvetage de l’UGB ». Aussi réaffirmons-nous avec force que c’est l’Université sénégalaise que le MESR cherche à mettre au pas, en foulant au pied les valeurs d’autonomie, de franchises, de libertés académiques et d’échange qui ont fondé l’UNIVERSITE depuis plus d’un millénaire…
Tout en étant solidaires du concert généralisé de dénonciations qui s’élève des segments divers et de plus en plus nombreux de la société pour condamner la violence qui s’est abattue sur le mouvement étudiant, nous exhortons la communauté estudiantine à éviter de s’en prendre aux biens et aux personnes, et à déjouer le piège de la confrontation avec les forces de l’ordre. Nous invitons surtout l’Etat à retirer sans délais ces dernières de tous les campus pour une reprise des activités académiques.
Si à l’UGB la tournure des événements, par les maux susnommés, a fini de convaincre et de susciter l’engagement et l’unité de tous les acteurs, comme c’est le cas du CAS-UGB, au plan national il faudra une prise de conscience agissante qui aille au-delà des réactions épidermiques et autres corporatismes. Au-delà des plateformes corporatistes, il faut revivifier l’esprit communautaire et se mobiliser davantage autour des valeurs académiques fondamentales pour défendre ensemble l’Université sénégalaise.
C’est à cela qu’invite le CAS UGB, pour garder le cap et faire face!
Fait à Saint-Louis, le 28 Mai 2014
VIVE L’UGB, VIVE L’UNIVERSITE SENEGALAISE !