Un soldat camerounais a été tué et dix civils chinois « probablement été kidnappés » dans la nuit de vendredi à samedi 17 mai après une attaque dans l'extrême-nord du Cameroun attribuée aux islamistes nigérians de Boko Haram, a-t-on appris auprès de la police. Selon des sources concordantes, les membres de la secte visaient le site d'une entreprise de construction chinoise.
L'attaque s'est produite juste avant un sommet à Paris, à l'issue duquel cinq chefs d'Etat africains ont adopté samedi, avec le soutien des Occidentaux, un plan de« guerre » contre le groupe armé Boko Haram, qualifié de « menace majeure »pour la stabilité de la région. Le plan adopté lors de cette rencontre prévoit notamment une « mise en commun des services de renseignement » et des« patrouilles coordonnées, ce qui n'était pas le cas, entre les pays limitrophes » du Nigeria, a détaillé le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius. La France s'est dite prête à aider la Chine à retrouver ses ressortissants, a assuré dimanche à Pékin Laurent Fabius.
Les travailleurs chinois enlevés ont probablement été « conduits au Nigeria », a indiqué dimanche une source policière camerounaise. « Nous n'avons aucune nouvelle d'eux, a expliqué un commissaire de police basé dans la région. Les recherches se poursuivent [au Cameroun], mais je ne vois pas à quoi elles vont aboutir, sauf à rassembler quelques bribes d'information, dès lors que les ravisseurs ont quitté notre territoire. »
D'après lui, « tous les hélicoptères avec lesquels on aurait pu survoler la zone de l'attaque sont à Yaoundé pour le défilé du 20 mai », jour de la fête nationale du Cameroun. « Le BIR [bataillon d'intervention rapide, unité d'élite de l'armée camerounaise] dispose notamment de blindés et d'autres matériels susceptibles de contrer une attaque » Boko Haram, « mais ces moyens logistiques sont en permanence à Yaoundé », a-t-il également déploré.
Source LeMonde
L'attaque s'est produite juste avant un sommet à Paris, à l'issue duquel cinq chefs d'Etat africains ont adopté samedi, avec le soutien des Occidentaux, un plan de« guerre » contre le groupe armé Boko Haram, qualifié de « menace majeure »pour la stabilité de la région. Le plan adopté lors de cette rencontre prévoit notamment une « mise en commun des services de renseignement » et des« patrouilles coordonnées, ce qui n'était pas le cas, entre les pays limitrophes » du Nigeria, a détaillé le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius. La France s'est dite prête à aider la Chine à retrouver ses ressortissants, a assuré dimanche à Pékin Laurent Fabius.
Les travailleurs chinois enlevés ont probablement été « conduits au Nigeria », a indiqué dimanche une source policière camerounaise. « Nous n'avons aucune nouvelle d'eux, a expliqué un commissaire de police basé dans la région. Les recherches se poursuivent [au Cameroun], mais je ne vois pas à quoi elles vont aboutir, sauf à rassembler quelques bribes d'information, dès lors que les ravisseurs ont quitté notre territoire. »
D'après lui, « tous les hélicoptères avec lesquels on aurait pu survoler la zone de l'attaque sont à Yaoundé pour le défilé du 20 mai », jour de la fête nationale du Cameroun. « Le BIR [bataillon d'intervention rapide, unité d'élite de l'armée camerounaise] dispose notamment de blindés et d'autres matériels susceptibles de contrer une attaque » Boko Haram, « mais ces moyens logistiques sont en permanence à Yaoundé », a-t-il également déploré.
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