Le président de la république française a présenté ses vœux à la presse lors d’une conférence à l’Élysée. François Hollande en a profité pour aborder les grandes lignes politiques, économiques et sociales pour 2014. Voici ses principales déclarations.
« J’ai une conviction profonde : si la France veut garder la maîtrise de son destin, elle doit impérativement retrouver de la force économique. Les premiers résultats du gouvernement de Jean-Marc Ayrault sont là. Mais nous n’avons pas encore gagné la bataille de l’emploi. »
François Hollande pointe quatre chantiers : 1- la poursuite de l’allégement du coût du travail ; 2- donner de la visibilité aux entreprises ; 3- la simplification (réduire le nombre de normes et les procédures) ; 4- les contreparties (des objectifs chiffrés d’embauches et de qualité de l’emploi notamment). Le président veut engager la responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée nationale sur un document qui « formalisera les engagements » du Pacte de responsabilité proposé aux entreprises.
Sur le budget de l’Etat : « Il faut réduire la dépense publique, pour réduire les déficits publics, baisser les impôts et réaliser le pacte de responsabilité. Il est possible de faire des économies nombreuses tout en préservant notre modèle social. La dépense publique a été maîtrisée, déjà, en 2013. En 2014, nous allons réaliser 15 milliards d’économies ».
Une allusion à Dieudonné
Sans le nommer, le président de la République a également fait une allusion à Dieudonné : « Il y aura intransigeance pour la défense des valeurs de la République. Le racisme, la xénophobie et l’antisémitisme seront pourchassés (…) La loi sera appliquée partout et sans faiblesse, mais la liberté de réunion, d’expression, de création ne peuvent s’en trouver en aucune façon diminués, sauf circonstances exceptionnelles. »
François Hollande veut également autoriser l’euthanasie en France. Il souhaite un « accord le plus large possible, sans polémique, sans division ».
François Hollande a abordé la relation franco-allemande et l’importance de l’Europe en fin de discours. « Il ne faut pas avoir peur de l’Europe, il faut plutôt craindre qu’elle ne s’affaiblisse ; faire l’Europe ce n’est pas défaire la France, au contraire »
« Ce qui doit nous mobiliser pour 2014, c’est le destin de la France, ce qu’elle sera dans dix ans. Que serons-nous dans dix ans ? Un grand pays ou un pays qui se désole ? », a-t-il dit en fin de discours.
« J’ai une conviction profonde : si la France veut garder la maîtrise de son destin, elle doit impérativement retrouver de la force économique. Les premiers résultats du gouvernement de Jean-Marc Ayrault sont là. Mais nous n’avons pas encore gagné la bataille de l’emploi. »
François Hollande pointe quatre chantiers : 1- la poursuite de l’allégement du coût du travail ; 2- donner de la visibilité aux entreprises ; 3- la simplification (réduire le nombre de normes et les procédures) ; 4- les contreparties (des objectifs chiffrés d’embauches et de qualité de l’emploi notamment). Le président veut engager la responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée nationale sur un document qui « formalisera les engagements » du Pacte de responsabilité proposé aux entreprises.
Sur le budget de l’Etat : « Il faut réduire la dépense publique, pour réduire les déficits publics, baisser les impôts et réaliser le pacte de responsabilité. Il est possible de faire des économies nombreuses tout en préservant notre modèle social. La dépense publique a été maîtrisée, déjà, en 2013. En 2014, nous allons réaliser 15 milliards d’économies ».
Une allusion à Dieudonné
Sans le nommer, le président de la République a également fait une allusion à Dieudonné : « Il y aura intransigeance pour la défense des valeurs de la République. Le racisme, la xénophobie et l’antisémitisme seront pourchassés (…) La loi sera appliquée partout et sans faiblesse, mais la liberté de réunion, d’expression, de création ne peuvent s’en trouver en aucune façon diminués, sauf circonstances exceptionnelles. »
François Hollande veut également autoriser l’euthanasie en France. Il souhaite un « accord le plus large possible, sans polémique, sans division ».
François Hollande a abordé la relation franco-allemande et l’importance de l’Europe en fin de discours. « Il ne faut pas avoir peur de l’Europe, il faut plutôt craindre qu’elle ne s’affaiblisse ; faire l’Europe ce n’est pas défaire la France, au contraire »
« Ce qui doit nous mobiliser pour 2014, c’est le destin de la France, ce qu’elle sera dans dix ans. Que serons-nous dans dix ans ? Un grand pays ou un pays qui se désole ? », a-t-il dit en fin de discours.
Sur l’affaire Hollande-Gayet : « Mon indignation est totale »
Comme prévu, la relation du président avec l’actrice Julie Gayet est venue « parasiter » cet exercice institutionnel, à l’issue des déclarations de François Hollande. C’est Alain Barluet, journaliste au Figaro et président de l’Association de la presse présidentielle, qui a posé « la » question.
Mais François Hollande a balayé le sujet : « Je comprends votre question et je suis sûr que vous comprendrez ma réponse. Chacun dans sa vie personnelle peut traverser des épreuves, c’est notre cas. Mais j’ai un principe : les affaires privées se traitent en privée. Ce n’est donc ni le lieu ni le moment d’en parler. Je ne répondrai à aucune question sur le sujet. »
Un journaliste de France 2 a également interrogé le Président sur d’éventuelles suites judiciaires après les révélations de Closer. « Je suis contre les lois de circonstance et les lois à motif personnel », a répondu François Hollande. « Je suis président, et donc protégé par une immunité. On ne peut pas m’attaquer : puis-je attaquer les autres ? (…) Si je me retiens, c’est pour qu’il n’y ait pas deux poids, deux mesures », a précisé François Hollande. « Mon indignation est totale », a-t-il insisté.
http://www.lesoir.be/
Comme prévu, la relation du président avec l’actrice Julie Gayet est venue « parasiter » cet exercice institutionnel, à l’issue des déclarations de François Hollande. C’est Alain Barluet, journaliste au Figaro et président de l’Association de la presse présidentielle, qui a posé « la » question.
Mais François Hollande a balayé le sujet : « Je comprends votre question et je suis sûr que vous comprendrez ma réponse. Chacun dans sa vie personnelle peut traverser des épreuves, c’est notre cas. Mais j’ai un principe : les affaires privées se traitent en privée. Ce n’est donc ni le lieu ni le moment d’en parler. Je ne répondrai à aucune question sur le sujet. »
Un journaliste de France 2 a également interrogé le Président sur d’éventuelles suites judiciaires après les révélations de Closer. « Je suis contre les lois de circonstance et les lois à motif personnel », a répondu François Hollande. « Je suis président, et donc protégé par une immunité. On ne peut pas m’attaquer : puis-je attaquer les autres ? (…) Si je me retiens, c’est pour qu’il n’y ait pas deux poids, deux mesures », a précisé François Hollande. « Mon indignation est totale », a-t-il insisté.
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