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Diagnostic sans complaisance du système éducatif par les socialistes de Saint-Louis.

Lundi 11 Février 2013

Créée seulement en novembre 2012, la Cellule des cadres du Parti socialiste de Saint-Louis a organisé, samedi, au centre Espace Jeunes, une conférence publique sur les crises scolaires et universitaires au Sénégal.


Diagnostic sans complaisance du système éducatif par les socialistes de Saint-Louis.
Des sommités du monde académique, des juristes, syndicalistes, des députés et autres intellectuels ont saisi cette occasion pour faire un diagnostic sans complaisance du système éducatif sénégalais afin de proposer des solutions et de permettre au gouvernement de prendre les décisions idoines pour le règlement définitif de la crise que traverse l'école.

Introduit par le député socialiste Ahmadou Dia, ce débat a enregistré les contributions du Pr Pape Meïssa Dieng, du Dr Ibrahima Bao, du secrétaire général national du Cusems, Modou Ngom, du secrétaire général du Sneel, Cheikh Alassane Sène. En présence du directeur du Crous, Biram Ndeck Ndiaye, des députés Me Abatalib Guèye, Mme Aminata Guèye, le coordonnateur des cadres socialistes de Saint-Louis, Pape Fara Diallo, a souligné que sa cellule a jugé opportun et nécessaire d'apporter, dans le cadre de sa rentrée politique, sa contribution à la recherche de solutions viables et durables à la crise quasi chronique dans laquelle se meurt le système éducatif sénégalais depuis près de deux décennies.

Le choix de Saint-Louis pour abriter cette conférence, a-t-il poursuivi, n'est pas fortuit. Ancienne capitale de l'Afrique occidentale française, la ville de Saint-Louis a toujours été une ville éminemment scolaire. Elle a vu émerger de grands hommes d'Etat du Sénégal et de la sous-région ouest-africaine, qui y sont passés pour faire leurs humanités et parfaire leur formation scolaire. En mars 2012, a-t-il rappelé, en faveur d'une large coalition dénommée « Benno Book Yakar », le président Macky Sall, un allié du Ps, est porté au pouvoir.

Selon Fara Diallo, l'éducation traverse, en effet, une crise profonde et l'école est toujours menacée d'une seconde année blanche après celle de 1988. Cette situation, a-t-il enfin précisé, qui interpelle tous les acteurs, mérite une large concertation afin de trouver une solution définitive aux problèmes qui minent notre système éducatif.

Mbagnick Kharachi DIAGNE


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