Ces routes vont ‘’faciliter l’accès aux services et équipements sociaux de base’’ pour les populations de la zone traversée, a expliqué Aly Ngouille Ndiaye, par ailleurs maire de Linguère. Elles vont contribuer ‘’grandement’’ aux échanges économiques et à la mobilité entre le Nord du pays ‘’à fort potentiel agricole’’ (comme l’Ile à Morphil), au Ferlo, une zone à vocation pastorale et le Bassin arachidier, a-t-il souligné
La route Ndioum-Linguère, d’un ‘’linéaire de 110 Kilomètres pour un coût de 27 milliards‘’ sera inscrite dans un axe d’interconnexion entre les RN1 à partir de Koungheul, la RN2 à partir de Pété (Podor) et la RN3 à Loumbel Lana (Linguère)
« C’est la première fois qu’une route part du Nord du pays pour desservir la zone sylvopastorale. En plus, elle sera bitumée’’, a fait remarquer le maire de Boké Dialloubé, Abdoulaye Daouda Diallo, faisant allusion à la route qui part de sa commune jusqu’à Linguère.
A partir de Ndioum, une autre route va passer par Bombodé, Namarel dans la commune de Gamadji Saré (Saint-Louis) pour atteindre les localités de Labgar, Dodji et Linguère (Louga). Le Programme spécial de désenclavement, selon un document remis à la presse, va permettre à plusieurs entreprises sénégalaises de travailler et de générer des milliers d’emplois dans le cadre de Xêyu ndaw-yi (emplois des jeunes). Il va corriger les disparités spatiales et sera exécuté par 60 entreprises sénégalaises et 300 sous-traitants et il va générer 50 milles emplois dans la cadre de Xéyu ndaw yi. Il sera exécuté par 60 entreprises sénégalaises et 300 sous-traitants.