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Dépigmentation : Le Sénégal classé 2e en Afrique derrière la République démocratique du Congo

Samedi 3 Mars 2018

Le Sénégal est deuxième au classe des pays africains dont les populations pratiquent le dépigmentation volontaire. Selon un classement publié par le journal "La Cloche", les Sénégalais ne sont devancés au classement que par les champions dans le domaine, les Congolais. 


Le phénomène de dépigmentation de la peau,  selon une étude de Afrikhepri ,est apparu en Afrique à la fin des années 60. L’éclaircissement de la peau par différents procédés est pratiqué dans plusieurs régions d’Afrique, mais les principaux pays touchés par ce phénomène sont le Togo, le Sénégal, le Mali, le Congo (où beaucoup d’hommes s’éclaircissent la peau également) et l’Afrique du Sud. 


Il semblerait que près de 90% des femmes qui utilisent des produits éclaircissants le font pour un ordre esthétique. Plusieurs personnes invoquent le fait que si les femmes s’éclaircissent la peau c’est pour l’unique raison que les femmes sont persuadées que les hommes préfèrent les femmes claires, un peu comme on avait l’habitude d’entendre que les hommes préfèrent les blondes. 

PRESSAFRIK

 


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1.Posté par Ababacar Fall-Barros le 03/03/2018 21:00

b[Campagne contre ‘’ KhessPetch’’ (XeesPecc, dépigmentation de la peau)

Cette campagne vient à son heure. On peut même se demander pourquoi elle ne l’a pas été plutôt. Ensuite, pourquoi la circonscrire à une affiche ?
Aussi, plus fondamentalement, pourquoi ces produits dépigmentant, nocifs pour la peau et qui pose un problème de santé public (voir le documentaire réalisé par la journaliste de la Rts), n’ont pas fait l’objet d’interdiction d’entrée, dans notre pays depuis belle lurette ?
D’autant que, la pratique du ‘’Xeesal’’ (dépigmentation), porte atteinte à la dignité et à l’intégrité physique d’hommes et de femmes africains. C’est pourquoi nous pensons que le ministre de la Santé qui s’occupe de ce secteur, devrait initier un projet de loi portant prohibition de tout produit dépigmentant, sous quelque subterfuge commercial que ce soit. Nous voyons, d’ici, sursauter les représentants des lobbies et importateurs véreux

Dans les dispositions de cette loi et éventuellement, dans celles du décret d’application, il importera de conférer aux autorités de certaines institutions, la faculté d’interdire l’accès à toute fonction publique, celles et ceux (il semble qu’il y a des hommes qui font du ‘’leeral’’ (s’éclaircir) et non du ‘’Xeesal’’), qui pratiquent le Xeesal. Les fonctions de : ministre, député, présentateur et présentatrice de Télé (publique ou privée), devraient entrer dans son champ d’application. Car on ne peut pas se présenter comme un Modèle qui devrait montrer le bon exemple et s’adonner à des pratiques répréhensibles. (1)
Des députés, des ministres qui font du ‘’Xeesal’,’ ça ne fait pas désordre ? Surtout au moment où on nous ressasse le terme ‘’valeurs sénégalaises’’ et le concept de ‘’ Renaissance africaine’’.
Ceci dit, nous signons la pétition (www.change .org), initiée par

Fatimata LyProfesseur Agrégé de médecine.

Email : contactaida@yahoo.fr



Dakar le 19 janvier 2014
AbabacarFall-Barros

Ancienconseiller municipal.
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(1) Aucune réaction n’a été notée, bizarrement, du coté de ministère de la Santé, du Sutsas, des analystes des media et des …ONG des droits de l’homme et des …Communicateurs Traditionnels. Que dire des ‘’Représentants… du peuple ???)
Et c’est bien dommage !!!
On se demande, parfois, qu’est ce qui préoccupe tout ce grand monde ?



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