Les jeunes rappeurs leaders du mouvement Y en a marre viennent d’être arrêtés alors qu’ils manifestaient contre la modification de la Constitution, indiquent des sources concordantes.
D’autres jeunes ont été arrêtés à Dakar et Paris, dans une série de manifestations qui ont pris une tournure violente depuis l'annonce du vote d'un projet de loi instituant un ticket et supprimant de fait le deuxième tour à la prochaine élection présidentielle.
Par ailleurs, Alioune Tine le secrétaire général de la Raddho se trouverait présentement dans les locaux du commissariat central de Dakar. Les raisons de son interpellation n’ont pas été données, mais elle pourrait être liée au soulèvement qui a suivi la dénonciation du projet de modification de la Constitution.
Mercredi matin, Assane Dioma Ndiaye, militant des Droits de l’homme, a évoqué l’existence d’un plan visant « la liquidation » de M. Tine. D’autres responsables de mouvements de la société civile ont été interpellés pendant la journée de mercredi, une des plus violentes depuis l'annonce du projet de modification de la Constitution en vue de la prochaine présidentielle, qui se déroule en février 2012. Selon des sources contactées par SENEWEB, les députés de la majorité qui doivent voter jeudi la loi instituant le ticket à la présidentielle sont logés dans un hôtel dakarois sous la surveillance de la gendarmerie.
D’autres jeunes ont été arrêtés à Dakar et Paris, dans une série de manifestations qui ont pris une tournure violente depuis l'annonce du vote d'un projet de loi instituant un ticket et supprimant de fait le deuxième tour à la prochaine élection présidentielle.
Par ailleurs, Alioune Tine le secrétaire général de la Raddho se trouverait présentement dans les locaux du commissariat central de Dakar. Les raisons de son interpellation n’ont pas été données, mais elle pourrait être liée au soulèvement qui a suivi la dénonciation du projet de modification de la Constitution.
Mercredi matin, Assane Dioma Ndiaye, militant des Droits de l’homme, a évoqué l’existence d’un plan visant « la liquidation » de M. Tine. D’autres responsables de mouvements de la société civile ont été interpellés pendant la journée de mercredi, une des plus violentes depuis l'annonce du projet de modification de la Constitution en vue de la prochaine présidentielle, qui se déroule en février 2012. Selon des sources contactées par SENEWEB, les députés de la majorité qui doivent voter jeudi la loi instituant le ticket à la présidentielle sont logés dans un hôtel dakarois sous la surveillance de la gendarmerie.