Des universitaires de Dakar, Saint-Louis, Ziguinchor et de Thiès sont contre le décret N°2013-1295 du 23 septembre 2013 relatif à l’orientation et à l’inscription des bacheliers dans les établissements publics d’enseignement supérieur.
Dans une lettre adressée au président de la République Macky Sall, dont copie est parvenue à EnQuête, les signataires soulignent qu’il s’agit d’un “décret liberticide, préparé en catimini, qui déresponsabilise et infantilise les universitaires”. Ce décret, qui remplace le n°94-553 en date du 26 mai 1994, “entrave la marche de l’Université sénégalaise”, poursuivent-ils dans leur note.
Car le décret de 1994 “conférait aux établissements publics d'enseignement supérieur et de formation des cadres moyens la charge de l’orientation des bacheliers”. Avec le nouveau décret, déplorent les 59 universitaires, les établissements publics vont perdre leur “prérogative d’orienter et d’admettre”, mais en même temps, le ministère de l’Enseignement supérieur va “se donner le nouveau pouvoir d’inscrire des étudiants”.
D’après toujours les signataires de cette lettre adressée au Chef de l’Etat, ce décret révèle encore une fois les “pratiques d’un autre âge” et constitue une “suprême humiliation”. Dans la mesure où, désormais, “les décisions de leurs Assemblées ne comptent plus, même pour autoriser l’intervention des forces de l’ordre dans les campus”.
Les universitaires considèrent qu’avec ce nouveau décret, le ministère de l’Enseignement supérieur “a cru bon de sortir un arrêté pour surcharger les départements universitaires de bacheliers qu’il a sélectionnés et classés, sans l’avis d’aucune instance délibérante des établissements concernés”.
D’où cet appel lancé à Macky Sall : “Nous voulons vous inviter, Monsieur le Président, à revoir le décret N° 2013-1295 du 23 septembre et les arrêtés basés sur celui-ci ainsi que le projet de loi relatif à la gouvernance des universités publiques sénégalaises adopté par le Conseil des Ministres, sans l’avis des instances délibérantes académiques. Il y va de l‘adhésion et de la mobilisation de la communauté universitaire, gages du fonctionnement normal des établissements”, lit-on dans leur lettre
Dans une lettre adressée au président de la République Macky Sall, dont copie est parvenue à EnQuête, les signataires soulignent qu’il s’agit d’un “décret liberticide, préparé en catimini, qui déresponsabilise et infantilise les universitaires”. Ce décret, qui remplace le n°94-553 en date du 26 mai 1994, “entrave la marche de l’Université sénégalaise”, poursuivent-ils dans leur note.
Car le décret de 1994 “conférait aux établissements publics d'enseignement supérieur et de formation des cadres moyens la charge de l’orientation des bacheliers”. Avec le nouveau décret, déplorent les 59 universitaires, les établissements publics vont perdre leur “prérogative d’orienter et d’admettre”, mais en même temps, le ministère de l’Enseignement supérieur va “se donner le nouveau pouvoir d’inscrire des étudiants”.
D’après toujours les signataires de cette lettre adressée au Chef de l’Etat, ce décret révèle encore une fois les “pratiques d’un autre âge” et constitue une “suprême humiliation”. Dans la mesure où, désormais, “les décisions de leurs Assemblées ne comptent plus, même pour autoriser l’intervention des forces de l’ordre dans les campus”.
Les universitaires considèrent qu’avec ce nouveau décret, le ministère de l’Enseignement supérieur “a cru bon de sortir un arrêté pour surcharger les départements universitaires de bacheliers qu’il a sélectionnés et classés, sans l’avis d’aucune instance délibérante des établissements concernés”.
D’où cet appel lancé à Macky Sall : “Nous voulons vous inviter, Monsieur le Président, à revoir le décret N° 2013-1295 du 23 septembre et les arrêtés basés sur celui-ci ainsi que le projet de loi relatif à la gouvernance des universités publiques sénégalaises adopté par le Conseil des Ministres, sans l’avis des instances délibérantes académiques. Il y va de l‘adhésion et de la mobilisation de la communauté universitaire, gages du fonctionnement normal des établissements”, lit-on dans leur lettre