Au moment où des concertations nationales sur l’avenir de l’enseignement supérieur se tiennent à Dakar, l’Université Gaston berger de Saint Louis continue de sombrer dans une crise.
En effet, en assemblée générale ce lundi matin, la coordination a eu à informer la masse sur le bilan du mouvement enclenché depuis le 15 mars et qui avait été suspendu à la veille des vacances de Pâques.
Prenant la parole, le président de séance de la CESL se désole : « nous n’allons perdre notre temps à écouter des propos mensongers » déclare Mamoudou Diallo. Car, continue-t-il « pour ce qui concerne le câble électrique, ils nous avaient dit qu’il était en cours de route, mais à la dernière minute, on nous fait savoir qu’on a fait une commande en France.»
Les délégués des étudiants ont aussi évoqué les travaux de l’UGB II. Selon eux, « nous rencontrons aussi d’énormes difficultés dans le campus pédagogique.» Et si l’on en croit Mamoudou Diallo, cela est dû au « manque de salles de cours. Chaque UFR sacrifie toute une journée de la semaine pour céder les salles aux nouvelles UFR. Nous réclamons donc l’achèvement des amphis de l’UGB II au plus tard en début de l’année prochaine» a-t-il martelé.
C’est pour toutes ces raisons que les étudiants grévistes haussent le ton et se disent déterminés à aller jusqu’au bout. A la sortie de la salle, le président de séance se confie à nous. « Nous n’allons pas laisser tant qu’on ne sera pas satisfaits» nous dit monsieur Diallo.
La crise persiste donc à l’université de Saint Louis car 72 heures renouvelables ont été encore décrétées. Ce qui fait déjà presqu’un mois de grève dans cette université d’excellence. Tous les examens qui étaient programmés sont par conséquent reportés en attendant la suite du mouvement.
Salla Guèye
En effet, en assemblée générale ce lundi matin, la coordination a eu à informer la masse sur le bilan du mouvement enclenché depuis le 15 mars et qui avait été suspendu à la veille des vacances de Pâques.
Prenant la parole, le président de séance de la CESL se désole : « nous n’allons perdre notre temps à écouter des propos mensongers » déclare Mamoudou Diallo. Car, continue-t-il « pour ce qui concerne le câble électrique, ils nous avaient dit qu’il était en cours de route, mais à la dernière minute, on nous fait savoir qu’on a fait une commande en France.»
Les délégués des étudiants ont aussi évoqué les travaux de l’UGB II. Selon eux, « nous rencontrons aussi d’énormes difficultés dans le campus pédagogique.» Et si l’on en croit Mamoudou Diallo, cela est dû au « manque de salles de cours. Chaque UFR sacrifie toute une journée de la semaine pour céder les salles aux nouvelles UFR. Nous réclamons donc l’achèvement des amphis de l’UGB II au plus tard en début de l’année prochaine» a-t-il martelé.
C’est pour toutes ces raisons que les étudiants grévistes haussent le ton et se disent déterminés à aller jusqu’au bout. A la sortie de la salle, le président de séance se confie à nous. « Nous n’allons pas laisser tant qu’on ne sera pas satisfaits» nous dit monsieur Diallo.
La crise persiste donc à l’université de Saint Louis car 72 heures renouvelables ont été encore décrétées. Ce qui fait déjà presqu’un mois de grève dans cette université d’excellence. Tous les examens qui étaient programmés sont par conséquent reportés en attendant la suite du mouvement.
Salla Guèye