Le secrétaire général du Front pour le socialisme et la démocratie (Fsd/Benno jubëul) s’est complètement déchaîné sur le Premier ministre, Mouhamad Boun Abdallah Dionne. Cheikh Bamba Dièye a presque tourné en dérision la récente sortie du chef du gouvernement sur le pétrole et le gaz. D’après l’ex-premier magistrat de la ville de Saint-Louis, «si la volonté de Mouhamad Bonn Abdallah Dionne était de nous éclairer, je crois qu’il (le Pm) a plutôt assombri le tableau».
Et de renchérir: «si la Mauritanie a été capable de traiter directement avec Kosmos Energy, pourquoi le Sénégal a eu le besoin de mettre autant d’intermédiaires avant d’arriver à Kosmos Energy ? Quid encore de la réalité des contrats qui ont amené des gens qui n’ont rien à faire dans le pétrole et dans le secteur ? Il faut qu’on nous dise ce que l’Arabie Saoudite gagne de son pétrole et qu’est-ce que la Libye a gagné de son pétrole sous Khadafi pour qu’on puisse justifier si oui ou non nous devons nous contenter de 10% pour aller chercher 10% autres ?», s’est interrogé le député.
M. Dièye affirme être en porte-à-faux avec les gens qui soutiennent que le pétrole constitue un risque d’investissement. D’autant que, ajoute-t-il, le Pm lui-même a révélé la nature et la contenance des réserves pétrolières du pays.
«Ce n’est plus un secret que nous avons du pétrole et du gaz. Je pense que si Kosmos est capable de trouver 125 milliards Cfa à mettre dans le pétrole, le Sénégal qui a été capable de mettre 400 milliards francs Cfa dans une infrastructure ferroviaire entre Dakar et Diamnianio dont la rentabilité est douteuse, doit être capable de mettre 125 milliards dedans et traiter d’égal à égal pour qu’on puisse protéger à l’avenir cette ressource», a indiqué l’ancien parlementaire.
«Les menaces du Premier ministre contre les gens sont de la digression»
Le patron de Fsd/Bj a déploré les menaces du Premier ministre contre les éventuels diffuseurs de fausses informations sur le régime et qualifie les propos du Pm de genres de digression.
«Nous ne sommes pas en terre étrangère. Nous formulons des critiques pour défendre les ressources de notre pays. En devenant sénégalais, on a demandé la permission à personne. Il faut par conséquent qu’ils souffrent, qu’ils acceptent que nous nous inquiétons de la manière dont nos ressources sont gérées. C’est de bonne guerre et légitime. Comme disait le défunt vénéré homme Mame Abdou Aziz Dabakh : si quelqu’un s’acharne à détruire ce que vous avez en commun, vous devez avoir la force et le caractère de lui opposer la résistance nécessaire. Ce n’est pas un débat entre le pouvoir et l’opposition. Il s’agit de l’argent du peuple sénégalais et de son pétrole. On n’en a rien à cirer du débat des politiciens», a-t-il fait remarquer
«Il faut convoquer nos valeurs à la place des réformes constitutionnelles»
Cheikh Bamba Dièye a saisi l’occasion pour réclamer les états généraux de la société sénégalaise aux fins de sortir le pays de l’ornière. A la place des réformes constitutionnelles, M. Dièye suggère la convocation des valeurs morales, notamment, le « jom » et le « ngor », en vue d’asseoir ensemble un réel développement durable à tous les secteurs d’activité de la vie ainsi qu’aux vecteurs importants de la société.
«Il ne s’agit pas de discuter des réformes constitutionnelles, mais plutôt de convoquer nos valeurs, notamment, le « jom » et le « ngor », pour assoir un réel développement qui sera profitable à toutes les couches de la société», a soutenu l’ex maire de la ville de Saint-Louis.
Vieux Père NDIAYE (Jotay.net)
Et de renchérir: «si la Mauritanie a été capable de traiter directement avec Kosmos Energy, pourquoi le Sénégal a eu le besoin de mettre autant d’intermédiaires avant d’arriver à Kosmos Energy ? Quid encore de la réalité des contrats qui ont amené des gens qui n’ont rien à faire dans le pétrole et dans le secteur ? Il faut qu’on nous dise ce que l’Arabie Saoudite gagne de son pétrole et qu’est-ce que la Libye a gagné de son pétrole sous Khadafi pour qu’on puisse justifier si oui ou non nous devons nous contenter de 10% pour aller chercher 10% autres ?», s’est interrogé le député.
M. Dièye affirme être en porte-à-faux avec les gens qui soutiennent que le pétrole constitue un risque d’investissement. D’autant que, ajoute-t-il, le Pm lui-même a révélé la nature et la contenance des réserves pétrolières du pays.
«Ce n’est plus un secret que nous avons du pétrole et du gaz. Je pense que si Kosmos est capable de trouver 125 milliards Cfa à mettre dans le pétrole, le Sénégal qui a été capable de mettre 400 milliards francs Cfa dans une infrastructure ferroviaire entre Dakar et Diamnianio dont la rentabilité est douteuse, doit être capable de mettre 125 milliards dedans et traiter d’égal à égal pour qu’on puisse protéger à l’avenir cette ressource», a indiqué l’ancien parlementaire.
«Les menaces du Premier ministre contre les gens sont de la digression»
Le patron de Fsd/Bj a déploré les menaces du Premier ministre contre les éventuels diffuseurs de fausses informations sur le régime et qualifie les propos du Pm de genres de digression.
«Nous ne sommes pas en terre étrangère. Nous formulons des critiques pour défendre les ressources de notre pays. En devenant sénégalais, on a demandé la permission à personne. Il faut par conséquent qu’ils souffrent, qu’ils acceptent que nous nous inquiétons de la manière dont nos ressources sont gérées. C’est de bonne guerre et légitime. Comme disait le défunt vénéré homme Mame Abdou Aziz Dabakh : si quelqu’un s’acharne à détruire ce que vous avez en commun, vous devez avoir la force et le caractère de lui opposer la résistance nécessaire. Ce n’est pas un débat entre le pouvoir et l’opposition. Il s’agit de l’argent du peuple sénégalais et de son pétrole. On n’en a rien à cirer du débat des politiciens», a-t-il fait remarquer
«Il faut convoquer nos valeurs à la place des réformes constitutionnelles»
Cheikh Bamba Dièye a saisi l’occasion pour réclamer les états généraux de la société sénégalaise aux fins de sortir le pays de l’ornière. A la place des réformes constitutionnelles, M. Dièye suggère la convocation des valeurs morales, notamment, le « jom » et le « ngor », en vue d’asseoir ensemble un réel développement durable à tous les secteurs d’activité de la vie ainsi qu’aux vecteurs importants de la société.
«Il ne s’agit pas de discuter des réformes constitutionnelles, mais plutôt de convoquer nos valeurs, notamment, le « jom » et le « ngor », pour assoir un réel développement qui sera profitable à toutes les couches de la société», a soutenu l’ex maire de la ville de Saint-Louis.
Vieux Père NDIAYE (Jotay.net)