Le député Cheikh Bamba Dièye hausse le ton et tacle l’Etat du Sénégal qui a donné des leçons de morale aux pêcheurs de Guet Ndar suite au saccage des bâtiments de la Senelec (Société nationale d'électricité du Sénégal) et de l’OMVS (Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal) lors de leur manifestation pour exiger leurs licences de pêche. L’ancien maire de Saint-Louis, dans le Nord du pays, appelle aux donneurs de leçon à la retenue. Selon lui, les pêcheurs sont dans leur droit de défendre leur suivie.
« Guet Ndar n’a pas besoin de leçons à recevoir de personne et nous n’en recevrons de personne. Nous savons ce que les Dakarois font quand ils sont mécontents », a déclaré d’emblée Cheikh Bamba Dièye. Avant de se questionner : « Qu’est-ce que les Dakarois feraient de Dakar si 450 dakarois ont été tués et gratuitement. Qu’est ce que les populations de Thiès feraient lorsque 450 Thiessois étaient tués de manière gratuite ? ».
« Il faut savoir raison garder, il faut savoir ce que nous disons, c’est que Guet Ndar, la langue de barbarie, a besoin de 150 milliards, aucun Sénégalais, tous ces donneurs de leçons n’ont jamais rien fait pour régler ce problème-là », a-t-il pesté.
Le président du Front pour le socialisme et la démocratie (Fsd/Bj) est d’avis qu’il y a une iniquité dans la prise en charge des préoccupations des Sénégalais. Il appelle à cet effet, les autorités sénégalaises à savoir raison garder. « Il faut que les gens sachent que nous sommes des citoyens et membres de ce pays. Quand le président de la République est capable d’aller à Londres pour emprunter 156 milliards pour construire un stade de plus pour Dakar Aréna, après le stade Demba Diop, nous pensons aussi que nous sommes des citoyens de ce pays », a-t-il avancé.
Pour Cheikh Bamba Dièye, les populations de Guet Ndar ont « besoin que la brèche soit stabilisée » et non que l’Etat continue à les mentir. « Nous n’avons pas besoin d’être du bétail électoral que l’on va utiliser lorsque l’on a besoin de carte pour nous mentir, nous escroquer. Comment un Etat qui nous ment aussi éhonté, depuis 2014, peut-il aujourd'hui, nous donner des leçons pour dire que nous sommes des sauvages ou que nous avons cassé quoi que ce soit, nous défendons notre droit à la vie », a-t-il conclu.
Cheikh Bamba Dièye s'est prononcé en marge d'une conférence publique du Centre pour l'éducation à la citoyenneté du FSD, consacrée à la journée de lutte contre le cancer. La rencontre a eu lieu ce week-end à Thiès, située à 70 km à l'est de Dakar.
LERAL
« Guet Ndar n’a pas besoin de leçons à recevoir de personne et nous n’en recevrons de personne. Nous savons ce que les Dakarois font quand ils sont mécontents », a déclaré d’emblée Cheikh Bamba Dièye. Avant de se questionner : « Qu’est-ce que les Dakarois feraient de Dakar si 450 dakarois ont été tués et gratuitement. Qu’est ce que les populations de Thiès feraient lorsque 450 Thiessois étaient tués de manière gratuite ? ».
« Il faut savoir raison garder, il faut savoir ce que nous disons, c’est que Guet Ndar, la langue de barbarie, a besoin de 150 milliards, aucun Sénégalais, tous ces donneurs de leçons n’ont jamais rien fait pour régler ce problème-là », a-t-il pesté.
Le président du Front pour le socialisme et la démocratie (Fsd/Bj) est d’avis qu’il y a une iniquité dans la prise en charge des préoccupations des Sénégalais. Il appelle à cet effet, les autorités sénégalaises à savoir raison garder. « Il faut que les gens sachent que nous sommes des citoyens et membres de ce pays. Quand le président de la République est capable d’aller à Londres pour emprunter 156 milliards pour construire un stade de plus pour Dakar Aréna, après le stade Demba Diop, nous pensons aussi que nous sommes des citoyens de ce pays », a-t-il avancé.
Pour Cheikh Bamba Dièye, les populations de Guet Ndar ont « besoin que la brèche soit stabilisée » et non que l’Etat continue à les mentir. « Nous n’avons pas besoin d’être du bétail électoral que l’on va utiliser lorsque l’on a besoin de carte pour nous mentir, nous escroquer. Comment un Etat qui nous ment aussi éhonté, depuis 2014, peut-il aujourd'hui, nous donner des leçons pour dire que nous sommes des sauvages ou que nous avons cassé quoi que ce soit, nous défendons notre droit à la vie », a-t-il conclu.
Cheikh Bamba Dièye s'est prononcé en marge d'une conférence publique du Centre pour l'éducation à la citoyenneté du FSD, consacrée à la journée de lutte contre le cancer. La rencontre a eu lieu ce week-end à Thiès, située à 70 km à l'est de Dakar.
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