Un cessez-le-feu de 72 heures est entré en vigueur vendredi matin à 7 heures (heure belge), soit 5 heures GMT, dans la bande de Gaza, au 25e jour d'une guerre dévastatrice et meurtrière entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste Hamas. Cette trêve aux visées d'abord humanitaires, la première acceptée par les deux belligérants depuis le début des hostilités le 8 juillet, a été précédée pendant deux heures par des bombardements intenses et des tirs de roquettes. Mais à 7 heures (heure belge), les bruits de combat avaient cessé dans ce secteur.
Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas ont accepté un cessez-le-feu de trois jours à partir de vendredi matin, après 24 jours d'une guerre dévastatrice et meurtrière dans la bande de Gaza.
"Israël a accepté la proposition faite par les Etats-Unis et l'ONU d'un cessez-le-feu humanitaire de 72 heures à partir de 08h00 (05h00 GMT) vendredi", a dit, sous couvert de l'anonymat, un collaborateur du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Un porte-parole du Hamas a confirmé qu'il avait accepté d'observer cette trêve si son adversaire faisait de même.
John Kerry confirme
Selon le secrétaire d'Etat américain John Kerry, ce cessez-le-feu n'empêchera pas l'armée israélienne, qui a déclenché les hostilités le 8 juillet et est entrée dans la bande de Gaza le 17, de poursuivre ses opérations derrière ses positions actuelles.
Selon un communiqué commun de John Kerry et du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, le représentant des Nations unies à Jérusalem Robert Serry "a reçu des assurances que toutes les parties sont tombées d'accord sur un cessez-le-feu humanitaire sans conditions à Gaza". Ce cessez-le-feu devrait débuter à 08h00 locales (05h00 GMT) et "durera 72 heures, à moins qu'il ne soit étendu".
14 morts jeudi soir
Dans la ville de Gaza, qui se situe au nord de l'enclave palestinienne, des bombardements avaient encore été entendus dans la soirée, et une roquette était passée au-dessus de la ville. Quatorze personnes ont été tuées jeudi soir dans une frappe israélienne sur une maison du camp de réfugiés de Nousseirat, au centre de la bande de Gaza, ont indiqué les secours. Dans la nuit, le calme s'était installé dans la ville de Gaza, selon des journalistes de l'AFP.
"Ce cessez-le-feu est très important pour donner aux civils innocents un répit dont ils ont bien besoin face à la violence", a déclaré John Kerry à New Delhi. Les 1,8 million de civils de Gaza recevront "l'aide humanitaire dont ils ont un besoin urgent" et leur offriront un répit pour "enterrer leurs morts, s'occuper des blessés et se réapprovisionner en denrées alimentaires", a ajouté le secrétaire d'Etat.
Des délégations palestiniennes et israéliennes vont se rendre "immédiatement" au Caire, médiateur, pour des négociations associant le gouvernement égyptien et destiné à rechercher "un cessez-le-feu durable", selon le communiqué conjoint de l'ONU et de Washington. Un émissaire américain devrait participer aux négociations, selon un responsable américain.
Divergences de fond profondes
Les précédents cessez-le-feu humanitaires, unilatéraux, ont volé en éclats. Mais c'est la première fois qu'un cessez-le-feu recueillerait l'assentiment des deux camps et serait prévu pour une période aussi longue. Même si la trêve devait tenir, les divergences de fond sont profondes. Les discussions du Caire doivent permettre aux belligérants d'aborder tous les litiges.
Outre l'arrêt des frappes israéliennes, le Hamas exige un retrait des troupes israéliennes, ainsi qu'une levée du blocus qui étouffe l'enclave palestinienne depuis 2006. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a de nouveau affiché sa détermination jeudi, affirmant que son armée "finirait le travail" avant de cesser ses opérations, notamment en détruisant les tunnels du Hamas, cessez-le-feu ou pas.
La mission des soldats israéliens était de réduire à néant la menace militaire que font peser les tirs de roquettes du Hamas et les tunnels creusés depuis la bande de Gaza vers Israël.
1.440 victimes
Si l'opération "Bordure protectrice" bénéficie du soutien massif de la population israélienne, elle a provoqué l'inquiétude croissante de la communauté internationale face au très lourd tribut payé par la population de Gaza. Avec environ 1.440 morts et plus de 8.000 blessés, en grande majorité des civils, cette guerre est au moins aussi meurtrière que Plomb Durci (2008-2009) qui avait déjà été déclenchée pour mettre un terme aux tirs de roquettes du Hamas. Parmi les morts figurent au moins 242 enfants selon l'Unicef.
7sur7.be
L'armée israélienne a pour sa part perdu 56 soldats, ses pertes les plus lourdes depuis la guerre contre le Hezbollah libanais en 2006. Trois civils, dont un ouvrier agricole thaïlandais, ont été tués par des roquettes, dont environ 3.000 ont été tirées vers Israël, selon l'armée.
Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas ont accepté un cessez-le-feu de trois jours à partir de vendredi matin, après 24 jours d'une guerre dévastatrice et meurtrière dans la bande de Gaza.
"Israël a accepté la proposition faite par les Etats-Unis et l'ONU d'un cessez-le-feu humanitaire de 72 heures à partir de 08h00 (05h00 GMT) vendredi", a dit, sous couvert de l'anonymat, un collaborateur du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Un porte-parole du Hamas a confirmé qu'il avait accepté d'observer cette trêve si son adversaire faisait de même.
John Kerry confirme
Selon le secrétaire d'Etat américain John Kerry, ce cessez-le-feu n'empêchera pas l'armée israélienne, qui a déclenché les hostilités le 8 juillet et est entrée dans la bande de Gaza le 17, de poursuivre ses opérations derrière ses positions actuelles.
Selon un communiqué commun de John Kerry et du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, le représentant des Nations unies à Jérusalem Robert Serry "a reçu des assurances que toutes les parties sont tombées d'accord sur un cessez-le-feu humanitaire sans conditions à Gaza". Ce cessez-le-feu devrait débuter à 08h00 locales (05h00 GMT) et "durera 72 heures, à moins qu'il ne soit étendu".
14 morts jeudi soir
Dans la ville de Gaza, qui se situe au nord de l'enclave palestinienne, des bombardements avaient encore été entendus dans la soirée, et une roquette était passée au-dessus de la ville. Quatorze personnes ont été tuées jeudi soir dans une frappe israélienne sur une maison du camp de réfugiés de Nousseirat, au centre de la bande de Gaza, ont indiqué les secours. Dans la nuit, le calme s'était installé dans la ville de Gaza, selon des journalistes de l'AFP.
"Ce cessez-le-feu est très important pour donner aux civils innocents un répit dont ils ont bien besoin face à la violence", a déclaré John Kerry à New Delhi. Les 1,8 million de civils de Gaza recevront "l'aide humanitaire dont ils ont un besoin urgent" et leur offriront un répit pour "enterrer leurs morts, s'occuper des blessés et se réapprovisionner en denrées alimentaires", a ajouté le secrétaire d'Etat.
Des délégations palestiniennes et israéliennes vont se rendre "immédiatement" au Caire, médiateur, pour des négociations associant le gouvernement égyptien et destiné à rechercher "un cessez-le-feu durable", selon le communiqué conjoint de l'ONU et de Washington. Un émissaire américain devrait participer aux négociations, selon un responsable américain.
Divergences de fond profondes
Les précédents cessez-le-feu humanitaires, unilatéraux, ont volé en éclats. Mais c'est la première fois qu'un cessez-le-feu recueillerait l'assentiment des deux camps et serait prévu pour une période aussi longue. Même si la trêve devait tenir, les divergences de fond sont profondes. Les discussions du Caire doivent permettre aux belligérants d'aborder tous les litiges.
Outre l'arrêt des frappes israéliennes, le Hamas exige un retrait des troupes israéliennes, ainsi qu'une levée du blocus qui étouffe l'enclave palestinienne depuis 2006. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a de nouveau affiché sa détermination jeudi, affirmant que son armée "finirait le travail" avant de cesser ses opérations, notamment en détruisant les tunnels du Hamas, cessez-le-feu ou pas.
La mission des soldats israéliens était de réduire à néant la menace militaire que font peser les tirs de roquettes du Hamas et les tunnels creusés depuis la bande de Gaza vers Israël.
1.440 victimes
Si l'opération "Bordure protectrice" bénéficie du soutien massif de la population israélienne, elle a provoqué l'inquiétude croissante de la communauté internationale face au très lourd tribut payé par la population de Gaza. Avec environ 1.440 morts et plus de 8.000 blessés, en grande majorité des civils, cette guerre est au moins aussi meurtrière que Plomb Durci (2008-2009) qui avait déjà été déclenchée pour mettre un terme aux tirs de roquettes du Hamas. Parmi les morts figurent au moins 242 enfants selon l'Unicef.
7sur7.be
L'armée israélienne a pour sa part perdu 56 soldats, ses pertes les plus lourdes depuis la guerre contre le Hezbollah libanais en 2006. Trois civils, dont un ouvrier agricole thaïlandais, ont été tués par des roquettes, dont environ 3.000 ont été tirées vers Israël, selon l'armée.