«Fayoul narbi khoromame», la phrase wolof de Pape Samba Mboup pour critiquer Ousmane Ngom, a été illustrative du malaise que vit le PDS. Il a suffi que Macky Sall soit Président de la République et que Wade vide le palais de la République avec ses tableaux, que certains Libéraux ont commencé à contester cette constante, en se rebellant ou en s’affranchissant du cocon libéral. C’est «lâche», mais, c’est aussi opportuniste politiquement, car toutes les personnes qui ont tourné le dos subitement à Me Wade, ont attendu que le «Patriarche» Wade ne détienne plus de «caisse noire» et le pouvoir de nomination aux fonctions civiles et militaires, pour changer de direction politique
Ousmane Ngom : «LIBERAL ÇA KANAM» ou le «fils renégat»
Ousmane Ngom qui s’est rangé du côté de Macky Sall, était pourtant le ministre de l’Intérieur du Sénégal qui avait interdit en 2012 presque toutes les manifestations de l’opposition à la Place de l’indépendance ou dans d’autres lieux. D’ailleurs, la mort de l’étudiant Mamadou Diop lui avait imputée au niveau de la responsabilité, puisqu’il était le responsable en chef de la sécurité et de la sureté nationales.
Mieux, en juin 2012, Ousmane Ngom avait été interpellé à Kolda, de façon spectaculaire par le Groupement d'Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN). Malgré tout, récemment, la guerre a fait place à l’Armistice, puisque Ngom avait voyagé avec Macky Sall en Guinée, alors qu’il était interdit de sortie de territoire. Ce voyage avait fait jaser, mais, ce sont ses déclarations fracassantes sur Wade, ces derniers jours, qui ont révélé au grand jour, une transhumance de «l’autruche», même si Ousmane Ngom a créé, en mars 2016, un mouvement dénommé «LIBERAL ÇA KANAM» (LCK).
Pour une personnalité politique libérale que Wade a «façonnée» en lui payant ses études et son appartement en France, avant de le couver au PDS pour qu’il devienne le plus jeune député du Sénégal, c’est presque de la forfaiture que de le voir quitter le PDS, pour rejoindre le camp du pouvoir. Mais, Ousmane Ngom avait déjà laissé Abdoulaye Wade sur la chaussée, pour aller soutenir Abdou Diouf. Malgré tout, Wade l’avait encore pris sous son aile, pour lui donner, encore une fois, un portefeuille ministériel. Beltte et Rebelotte…
Serigne Mbacké, la tactique du «caméléon»
Wade l’avait «ennobli» politiquement en le nommant, tour à tour, ministre Conseiller Chargé des Affaires sportives, de la Communication et Porte-parole de la Présidence de la République.
Serigne Mbacké Ndiaye est l’une des plus grandes «bizarreries» de l’univers politique sénégalais, tellement avec ses différentes robes de couleurs, comme un «caméléon», il peut se muer sur tous les arbres idéologiques. Il était, de par son éloquence et son sens de la rhétorique, cette arme fatale d’Abdoulaye Wade qui avait même déclaré, lors des résultats des élections de 2012, que Wade avait gagné, dès le premier tour. Mais, c’était juste un canular.
Avec le départ de Wade à Versailles et la rareté de l’agrégat argent, Serigne Mbacké Ndiaye a changé de tactique pour défendre la grâce présidentielle pour Karim Wade, avant de s’allier avec Macky Sall, sans aucune vergogne politique. C’est comme qui disait un politicien de contribution, très futé, en plus très sympathique
D’ailleurs, il a annoncé que son parti, la Convergence libérale et patriotique (CLP) ira sous sa propre bannière, aux prochaines élections législatives. Créée, il y a 5 mois, la CLP ira soutiendra bec et ongles le Président Macky Sall à la présidentielle de 2019. C’est Serigne Mbacké Ndiaye himself qui l’a indiqué, lors d’une conférence de presse. Comment il regarderait Abdoulaye Wade après tout cela?
Aminata Tall, l’ex égérie du PDS au Conseil économique et social
Icone et égérie du PDS, Aminata Tall symbolisait la «Dame de fer» libérale qui a accompagné Abdoulaye Wade dans la difficile conquête du pouvoir. Sa beauté et son charme avaient aussi donné un peu de classe et de grâce au PDS. La députée, maire de Diourbel, a été, tour à tour, ministre d’État, ministre des Collectivités locales et de la Décentralisation, secrétaire générale de la Présidence de la République du Sénégal.
Mais, sa rébellion latente a aussi commencé quand le pouvoir libéral a commencé à vaciller. Actuellement, la présidente du Conseil économique social et environnemental, depuis 17 janvier 2013, reste une «planque» gênante à plus d’un titre, au moment où Abdoulaye Wade ronge son frein à Versailles, avec un PDS en lambeaux et un fils qui a passé 3 ans en prison, avant d’être gracié par Macky Sall.
Awa Ndiaye, Innocence Tap, de la Génération du Concret au Yoonu Yokuté
Quid de la belle Awa Ndiaye qui porte actuellement sur mesure la tunique marron. L’ancienne ministre de la Femme et de la Famille, a été par ailleurs, une des ferventes actrices de la concrétisation de la «Génération du concret». On se rappelle encore en mars 2009 quand Awa Ndiaye et Innocence Ntap se montraient particulièrement dithyrambiques à l’endroit de Karim Meïssa Wade, dans la salle du CICES.
A l’époque, Karim Wade, du haut de son piédestal politique, comptait sur des femmes comme Awa Ndiaye et Innocence Tap pour taper fort et propulser au sommet la Génération du concret. Jadis «griottes» de Karim Wade, aujourd’hui, elles sont devenues des «laudatrices» du régime de Macky Sall.
D’ailleurs, depuis février 2016, Awa Ndiaye a été nommée à la tête de la présidence de la Commission de protection des données personnelles (CDP). Innocence Ntap Ndiaye, elle, est devenue la présidente du Haut conseil du dialogue social (HCDS). Un poste pas du tout innocent dans cette institution créée pour remplacer le Comité national du dialogue social (CNDS).
Modou Diagne Fada, Aliou Sow : au nom des Etudiants «Renégats»
Ils ont été le symbole de l’Etudiant libéral par excellence, tenace, rebelle et combattant. Mais, avec les strapontins du pouvoir, les deux «fils», jadis choyés de Wade, se sont embourgeoisées et cela a été difficile de continuer l’aventure quand Gorgui a perdu le pouvoir et s’est «exilé» à Versailles. Subtilement, ils ont créé la rébellion au sein du PDS pour philosopher avec la création de courants idéologiques, alors qu’ils avaient été d’accord avec les décisions que Wade, alors seule constante du PDS, prenait.
Modou Diagne Fada a été sous Wade, ministre de la Jeunesse, de l’Environnement et de l’Hygiène Publique et ministre de l’Environnement et de Protection de la Nature. Mais, en octobre 2015, Modou Diagne Fada a été «exclu» du PDS, à la suite de son refus de céder sa place de Président du groupe parlementaire à Aïda Mbodj, ramant ainsi à contre-courant avec les décisions officielles du PDS. Fada a aussi battu en brèche la candidature de Karim Wade pour la Présidentielle.
De son côté, Aliou Sow, ancien ministre de la Jeunesse et de l'Emploi et Vice-Président de la Fédération Internationale des Jeunesses Libérales et Radicales chargé de l'Afrique (2001-2003), a aujourd’hui vomi le PDS pour créer le Mouvement des Patriotes pour le Développement (MPD/LIGGEEY). Sans oublier Khafor Touré, qui a dirigé l’ANEJ. Ce dernier acerbe contre Macky Sall lors de ses derniers débats télévisés en date, a aussi abandonné les siens pour l’APR. La question est de savoir si Wade avait gagné la Présidentielle en 2012, tous ces mouvement et partis auraient été créés.
Souleymane Ndéné Ndiaye : le PM, l’ami de Macky Sall, lance son UNP
Il n’a jamais caché son amitié avec Macky Sall. Même certains clichés pris à l’Université Cheikh Anta Diop, quand ils étaient étudiants, la corroborent. Toutefois, l’ancien PM, Souleymane Ndéné a récemment juré, lors d’une émission télé, qu’il ne ralliera jamais l’APR.
Le PM de Wade en 2012 s’est aussi éloigné du PDS quand Wade a perdu le fauteuil de Président. Il en a profité pour faire des cours intensifs d’anglais à Cambridge (Angleterre) où il a passé six mois, avant de mettre sur les fonts baptismaux, son parti, l’Union Nationale pour le Peuple (UNP).
Abdoulaye Baldé n’est plus le «jumeau de Karim Wade
Il ne faut pas aussi taire le nom d’Abdoulaye Baldé : le «jumeau» de Karim Wade dont il a été l’inamovible collaborateur de Karim Wade, notamment, avec son poste de directeur exécutif de l'Agence nationale de l'Organisation de la conférence islamique (ANOCI). Le maire de Ziguinchor, qui vient de démontrer sa force lors de l’élection du Haut Conseil des collectivités territoriales, a aussi laissé en rade le PDS, après la défaite de 2012, pour créer son parti, l'Union centriste du Sénégal4 (UCS).
Thierno Lô : le brillant «théoricien» des plateaux télés et radios
Enfin, n’occultons pas Thierno Lô, le brillant «théoricien» des plateaux télés et radios, qui a distillé avec toute intelligence, des discours nuancés lors des émissions politiques, avant de franchir le rubicond. Aimant écrire des contributions, celui qui a dirigé le secteur du tourisme sénégalais, a aussi lâché la barque libérale en pleine déconfiture pour le «chocolat» de l’APR…sans tambour ni trompette. Récemment sa contribution parue sur Leral.net intitulée «Monsieur le Président», merci pour la hauteur», à propos du fameux protocole de Reubeuss, avait montré qu’il a changé de camp, depuis belle lurette.
Désormais, l’ex ministre de l’Artisanat, du Tourisme et des Relations avec le secteur informel, est le Président de l’Alliance pour la Paix et le Développement. Au PDS, Abdoulaye Wade n’est plus la seule constante puisqu’il a perdu le pouvoir et qu’il est dans «château de Versailles» sans diadème. Autres temps, autres mœurs au PDS. En définitive, la question est de savoir si Gorgui, l’ex seule constate du PDS, mérite tout ça…
Massène DIOP Leral.net
Ousmane Ngom : «LIBERAL ÇA KANAM» ou le «fils renégat»
Ousmane Ngom qui s’est rangé du côté de Macky Sall, était pourtant le ministre de l’Intérieur du Sénégal qui avait interdit en 2012 presque toutes les manifestations de l’opposition à la Place de l’indépendance ou dans d’autres lieux. D’ailleurs, la mort de l’étudiant Mamadou Diop lui avait imputée au niveau de la responsabilité, puisqu’il était le responsable en chef de la sécurité et de la sureté nationales.
Mieux, en juin 2012, Ousmane Ngom avait été interpellé à Kolda, de façon spectaculaire par le Groupement d'Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN). Malgré tout, récemment, la guerre a fait place à l’Armistice, puisque Ngom avait voyagé avec Macky Sall en Guinée, alors qu’il était interdit de sortie de territoire. Ce voyage avait fait jaser, mais, ce sont ses déclarations fracassantes sur Wade, ces derniers jours, qui ont révélé au grand jour, une transhumance de «l’autruche», même si Ousmane Ngom a créé, en mars 2016, un mouvement dénommé «LIBERAL ÇA KANAM» (LCK).
Pour une personnalité politique libérale que Wade a «façonnée» en lui payant ses études et son appartement en France, avant de le couver au PDS pour qu’il devienne le plus jeune député du Sénégal, c’est presque de la forfaiture que de le voir quitter le PDS, pour rejoindre le camp du pouvoir. Mais, Ousmane Ngom avait déjà laissé Abdoulaye Wade sur la chaussée, pour aller soutenir Abdou Diouf. Malgré tout, Wade l’avait encore pris sous son aile, pour lui donner, encore une fois, un portefeuille ministériel. Beltte et Rebelotte…
Serigne Mbacké, la tactique du «caméléon»
Wade l’avait «ennobli» politiquement en le nommant, tour à tour, ministre Conseiller Chargé des Affaires sportives, de la Communication et Porte-parole de la Présidence de la République.
Serigne Mbacké Ndiaye est l’une des plus grandes «bizarreries» de l’univers politique sénégalais, tellement avec ses différentes robes de couleurs, comme un «caméléon», il peut se muer sur tous les arbres idéologiques. Il était, de par son éloquence et son sens de la rhétorique, cette arme fatale d’Abdoulaye Wade qui avait même déclaré, lors des résultats des élections de 2012, que Wade avait gagné, dès le premier tour. Mais, c’était juste un canular.
Avec le départ de Wade à Versailles et la rareté de l’agrégat argent, Serigne Mbacké Ndiaye a changé de tactique pour défendre la grâce présidentielle pour Karim Wade, avant de s’allier avec Macky Sall, sans aucune vergogne politique. C’est comme qui disait un politicien de contribution, très futé, en plus très sympathique
D’ailleurs, il a annoncé que son parti, la Convergence libérale et patriotique (CLP) ira sous sa propre bannière, aux prochaines élections législatives. Créée, il y a 5 mois, la CLP ira soutiendra bec et ongles le Président Macky Sall à la présidentielle de 2019. C’est Serigne Mbacké Ndiaye himself qui l’a indiqué, lors d’une conférence de presse. Comment il regarderait Abdoulaye Wade après tout cela?
Aminata Tall, l’ex égérie du PDS au Conseil économique et social
Icone et égérie du PDS, Aminata Tall symbolisait la «Dame de fer» libérale qui a accompagné Abdoulaye Wade dans la difficile conquête du pouvoir. Sa beauté et son charme avaient aussi donné un peu de classe et de grâce au PDS. La députée, maire de Diourbel, a été, tour à tour, ministre d’État, ministre des Collectivités locales et de la Décentralisation, secrétaire générale de la Présidence de la République du Sénégal.
Mais, sa rébellion latente a aussi commencé quand le pouvoir libéral a commencé à vaciller. Actuellement, la présidente du Conseil économique social et environnemental, depuis 17 janvier 2013, reste une «planque» gênante à plus d’un titre, au moment où Abdoulaye Wade ronge son frein à Versailles, avec un PDS en lambeaux et un fils qui a passé 3 ans en prison, avant d’être gracié par Macky Sall.
Awa Ndiaye, Innocence Tap, de la Génération du Concret au Yoonu Yokuté
Quid de la belle Awa Ndiaye qui porte actuellement sur mesure la tunique marron. L’ancienne ministre de la Femme et de la Famille, a été par ailleurs, une des ferventes actrices de la concrétisation de la «Génération du concret». On se rappelle encore en mars 2009 quand Awa Ndiaye et Innocence Ntap se montraient particulièrement dithyrambiques à l’endroit de Karim Meïssa Wade, dans la salle du CICES.
A l’époque, Karim Wade, du haut de son piédestal politique, comptait sur des femmes comme Awa Ndiaye et Innocence Tap pour taper fort et propulser au sommet la Génération du concret. Jadis «griottes» de Karim Wade, aujourd’hui, elles sont devenues des «laudatrices» du régime de Macky Sall.
D’ailleurs, depuis février 2016, Awa Ndiaye a été nommée à la tête de la présidence de la Commission de protection des données personnelles (CDP). Innocence Ntap Ndiaye, elle, est devenue la présidente du Haut conseil du dialogue social (HCDS). Un poste pas du tout innocent dans cette institution créée pour remplacer le Comité national du dialogue social (CNDS).
Modou Diagne Fada, Aliou Sow : au nom des Etudiants «Renégats»
Ils ont été le symbole de l’Etudiant libéral par excellence, tenace, rebelle et combattant. Mais, avec les strapontins du pouvoir, les deux «fils», jadis choyés de Wade, se sont embourgeoisées et cela a été difficile de continuer l’aventure quand Gorgui a perdu le pouvoir et s’est «exilé» à Versailles. Subtilement, ils ont créé la rébellion au sein du PDS pour philosopher avec la création de courants idéologiques, alors qu’ils avaient été d’accord avec les décisions que Wade, alors seule constante du PDS, prenait.
Modou Diagne Fada a été sous Wade, ministre de la Jeunesse, de l’Environnement et de l’Hygiène Publique et ministre de l’Environnement et de Protection de la Nature. Mais, en octobre 2015, Modou Diagne Fada a été «exclu» du PDS, à la suite de son refus de céder sa place de Président du groupe parlementaire à Aïda Mbodj, ramant ainsi à contre-courant avec les décisions officielles du PDS. Fada a aussi battu en brèche la candidature de Karim Wade pour la Présidentielle.
De son côté, Aliou Sow, ancien ministre de la Jeunesse et de l'Emploi et Vice-Président de la Fédération Internationale des Jeunesses Libérales et Radicales chargé de l'Afrique (2001-2003), a aujourd’hui vomi le PDS pour créer le Mouvement des Patriotes pour le Développement (MPD/LIGGEEY). Sans oublier Khafor Touré, qui a dirigé l’ANEJ. Ce dernier acerbe contre Macky Sall lors de ses derniers débats télévisés en date, a aussi abandonné les siens pour l’APR. La question est de savoir si Wade avait gagné la Présidentielle en 2012, tous ces mouvement et partis auraient été créés.
Souleymane Ndéné Ndiaye : le PM, l’ami de Macky Sall, lance son UNP
Il n’a jamais caché son amitié avec Macky Sall. Même certains clichés pris à l’Université Cheikh Anta Diop, quand ils étaient étudiants, la corroborent. Toutefois, l’ancien PM, Souleymane Ndéné a récemment juré, lors d’une émission télé, qu’il ne ralliera jamais l’APR.
Le PM de Wade en 2012 s’est aussi éloigné du PDS quand Wade a perdu le fauteuil de Président. Il en a profité pour faire des cours intensifs d’anglais à Cambridge (Angleterre) où il a passé six mois, avant de mettre sur les fonts baptismaux, son parti, l’Union Nationale pour le Peuple (UNP).
Abdoulaye Baldé n’est plus le «jumeau de Karim Wade
Il ne faut pas aussi taire le nom d’Abdoulaye Baldé : le «jumeau» de Karim Wade dont il a été l’inamovible collaborateur de Karim Wade, notamment, avec son poste de directeur exécutif de l'Agence nationale de l'Organisation de la conférence islamique (ANOCI). Le maire de Ziguinchor, qui vient de démontrer sa force lors de l’élection du Haut Conseil des collectivités territoriales, a aussi laissé en rade le PDS, après la défaite de 2012, pour créer son parti, l'Union centriste du Sénégal4 (UCS).
Thierno Lô : le brillant «théoricien» des plateaux télés et radios
Enfin, n’occultons pas Thierno Lô, le brillant «théoricien» des plateaux télés et radios, qui a distillé avec toute intelligence, des discours nuancés lors des émissions politiques, avant de franchir le rubicond. Aimant écrire des contributions, celui qui a dirigé le secteur du tourisme sénégalais, a aussi lâché la barque libérale en pleine déconfiture pour le «chocolat» de l’APR…sans tambour ni trompette. Récemment sa contribution parue sur Leral.net intitulée «Monsieur le Président», merci pour la hauteur», à propos du fameux protocole de Reubeuss, avait montré qu’il a changé de camp, depuis belle lurette.
Désormais, l’ex ministre de l’Artisanat, du Tourisme et des Relations avec le secteur informel, est le Président de l’Alliance pour la Paix et le Développement. Au PDS, Abdoulaye Wade n’est plus la seule constante puisqu’il a perdu le pouvoir et qu’il est dans «château de Versailles» sans diadème. Autres temps, autres mœurs au PDS. En définitive, la question est de savoir si Gorgui, l’ex seule constate du PDS, mérite tout ça…
Massène DIOP Leral.net