Accident de pirogues sur la brèche de Saint-Louis. Plus de 300 personnes ont perdu la vie dans ce canal.
Le Président Macky Sall a misé sur le Programme Sénégal émergent (Pse) pour développer le Sénégal. Les différentes préoccupations sociales trouvent leurs réponses dans ce plan. Parmi celles-là, les longues détentions préventives. Dans le cadre du Pse, l’objectif poursuivi est d’améliorer l’accès, la qualité et l’efficacité de la justice, par la réduction de la durée des détentions préventives, lit-on dans le document. Cependant, 4 ans depuis le lancement dudit plan, des avancées ne sont pas notées sur la question.
Les réformes judiciaires entreprises n’ont rien changé. Les longues détentions préventives continuent d’être un fardeau pour les milliers de détenus des différentes maisons d’arrêt et de correction du pays. Le surpeuplement carcéral, un des problèmes dans les prisons sénégalaises, devrait trouver une solution avec la construction prévue de la Maison d’arrêt et correction de Sébikotane. Etablissement de 1500 places, elle devrait être réceptionnée, selon l’ancien garde des sceaux, ministre de la justice, Sidiki Kaba en janvier 2017.
Le Programme d’eau potable et d’assainissement du Millénaire Pepam, (2005-2015), une politique de l’État en matière d’eau potable et d’assainissement a eu des résultats. Mais l’objectif qui lui a été assigné n’est pas atteint. Il vise principalement à améliorer le taux d’accès à l’eau potable et à l’assainissement avec les objectifs suivants : atteindre 100% en milieu urbain à partir de 2015 et 98% en 2017 en milieu rural, pour l’eau potable. Concernant l’assainissement, il était attendu un taux d’accès des ménages à des systèmes améliorés d’assainissement de 85% dès 2017 en milieu urbain et de 70% dès 2017 en milieu rural. Cependant, des insuffisances persistent. Des zones rurales ne sont pas encore suffisamment alimentées en eau. L’assainissement en zone rurale et urbaine reste un grand problème. Le programme d’assainissement des 10 villes dont Kaolack, Touba, Tivaouane, Louga, Saint-Louis, Matam, Tambacounda, Pikine, Rufisque et Dakar, financé par la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) d’un montant de 60 milliards, a été lancé officiellement le 5 mars 2017. Mais en attendant, l’achèvement des travaux, des villes du Sénégal croulent sous le poids de la saleté surtout en ce periode hivernal. Dakar, Touba et Kaolack en sont des exemples illustratifs.
En milieu rural, l’accès à l’assainissement n’est pas encore une réalité pour tous. L’absence de toilette est à l’origine de la défécation à l’air libre. Toutes ces situations combinées, faisaient qu’en 2016, environ 3 millions de Sénégalais étaient privés d’un système d’assainissement, disait le ministre de l’hydraulique et de l’assainissement, Mansour Faye, venu présider la revue sectorielle conjointe du Programme eau potable et assainissement du millénaire (Pepam), jeudi 19 mai 2016. Selon Mansour Faye, ce chiffre traduit que «beaucoup d’efforts restent à faire dans ce secteur». A sa suite, lors de la même rencontre, le coordonateur du Pepam, Amadou Matar Diallo, a fait un constat similaire. A son avis, seuls 36,7% de la population rurale dispose d’un système d’assainissement.
Les citadins eux aussi ne disposent pas d’infrastructures d’assainissement suffisantes. A en croire le coordonateur du Pepam, le taux de couverture en ville est de 62,2%. Et, bien qu’il dépasse de 22%, la moyenne régionale, il est inférieur, de 20%, à la norme mondiale.
Des projets structurants devraient être réalisés en 2015. Le chef de l’Etat en avait fait l’annonce dans son discours à la nation du 31 décembre 2014. Il s’agit de la modernisation des infrastructures ferroviaires entre Dakar et Thiès, la réhabilitation de la ligne Dakar-Kidira-Bamako et la construction d’une nouvelle voie ferroviaire à écartement standard Dakar-Tambacounda-Kédougou-Kéniéba-Bamako. La fermeture de la brèche de St-louis qui a l’origine de nombreux accidents en mer, figure aussi parmi les engagements du chef de l’Etat qui risque de ne pas être réalisés dans son mandat en cours. L’aménagement du port de Foudiougne, Kaolack et St-Louis pour l’accueil de gros bateaux fait partie de ces nombreuses promesses du chef de l’Etat en attente d’être réalisées.
SUDONLINE
Les réformes judiciaires entreprises n’ont rien changé. Les longues détentions préventives continuent d’être un fardeau pour les milliers de détenus des différentes maisons d’arrêt et de correction du pays. Le surpeuplement carcéral, un des problèmes dans les prisons sénégalaises, devrait trouver une solution avec la construction prévue de la Maison d’arrêt et correction de Sébikotane. Etablissement de 1500 places, elle devrait être réceptionnée, selon l’ancien garde des sceaux, ministre de la justice, Sidiki Kaba en janvier 2017.
Le Programme d’eau potable et d’assainissement du Millénaire Pepam, (2005-2015), une politique de l’État en matière d’eau potable et d’assainissement a eu des résultats. Mais l’objectif qui lui a été assigné n’est pas atteint. Il vise principalement à améliorer le taux d’accès à l’eau potable et à l’assainissement avec les objectifs suivants : atteindre 100% en milieu urbain à partir de 2015 et 98% en 2017 en milieu rural, pour l’eau potable. Concernant l’assainissement, il était attendu un taux d’accès des ménages à des systèmes améliorés d’assainissement de 85% dès 2017 en milieu urbain et de 70% dès 2017 en milieu rural. Cependant, des insuffisances persistent. Des zones rurales ne sont pas encore suffisamment alimentées en eau. L’assainissement en zone rurale et urbaine reste un grand problème. Le programme d’assainissement des 10 villes dont Kaolack, Touba, Tivaouane, Louga, Saint-Louis, Matam, Tambacounda, Pikine, Rufisque et Dakar, financé par la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) d’un montant de 60 milliards, a été lancé officiellement le 5 mars 2017. Mais en attendant, l’achèvement des travaux, des villes du Sénégal croulent sous le poids de la saleté surtout en ce periode hivernal. Dakar, Touba et Kaolack en sont des exemples illustratifs.
En milieu rural, l’accès à l’assainissement n’est pas encore une réalité pour tous. L’absence de toilette est à l’origine de la défécation à l’air libre. Toutes ces situations combinées, faisaient qu’en 2016, environ 3 millions de Sénégalais étaient privés d’un système d’assainissement, disait le ministre de l’hydraulique et de l’assainissement, Mansour Faye, venu présider la revue sectorielle conjointe du Programme eau potable et assainissement du millénaire (Pepam), jeudi 19 mai 2016. Selon Mansour Faye, ce chiffre traduit que «beaucoup d’efforts restent à faire dans ce secteur». A sa suite, lors de la même rencontre, le coordonateur du Pepam, Amadou Matar Diallo, a fait un constat similaire. A son avis, seuls 36,7% de la population rurale dispose d’un système d’assainissement.
Les citadins eux aussi ne disposent pas d’infrastructures d’assainissement suffisantes. A en croire le coordonateur du Pepam, le taux de couverture en ville est de 62,2%. Et, bien qu’il dépasse de 22%, la moyenne régionale, il est inférieur, de 20%, à la norme mondiale.
Des projets structurants devraient être réalisés en 2015. Le chef de l’Etat en avait fait l’annonce dans son discours à la nation du 31 décembre 2014. Il s’agit de la modernisation des infrastructures ferroviaires entre Dakar et Thiès, la réhabilitation de la ligne Dakar-Kidira-Bamako et la construction d’une nouvelle voie ferroviaire à écartement standard Dakar-Tambacounda-Kédougou-Kéniéba-Bamako. La fermeture de la brèche de St-louis qui a l’origine de nombreux accidents en mer, figure aussi parmi les engagements du chef de l’Etat qui risque de ne pas être réalisés dans son mandat en cours. L’aménagement du port de Foudiougne, Kaolack et St-Louis pour l’accueil de gros bateaux fait partie de ces nombreuses promesses du chef de l’Etat en attente d’être réalisées.
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