Les réformes de l’enseignement supérieur qui ont généré tant de violences et de perturbations n’en finissent pas de plonger l’université sénégalaise dans une crise inédite.
Le Syndicat des Travailleurs de l’UGB de Saint-Louis (SYNTUS) a dénoncé très tôt (dans le cadre du Collectif pour la défense de l’UGB) la remise en cause de l’autonomie des universités qui caractérise bien des aspects de ces réformes. Réuni en bureau exécutif face à la montée des périls (suspension des salaires des membres du SAES, renouvellement par ces derniers du mot d’ordre de grève) le syndicat voudrait attirer l’attention de l’opinion sur ce qui suit :
Le SYNTUS constant dans la défense intransigeante des intérêts du PATS et toujours mobilisé pour un enseignement supérieur publique de qualité appelle les acteurs à être conscients des enjeux et à défendre l’Université publique.
Il appelle la tutelle enfin à l’ouverture d’un dialogue inclusif et profond avec la communauté universitaire où aurait du être discutée la loi au préalable comme de tradition, pour sauver l’année universitaire.
Le Syndicat des Travailleurs de l’UGB de Saint-Louis (SYNTUS) a dénoncé très tôt (dans le cadre du Collectif pour la défense de l’UGB) la remise en cause de l’autonomie des universités qui caractérise bien des aspects de ces réformes. Réuni en bureau exécutif face à la montée des périls (suspension des salaires des membres du SAES, renouvellement par ces derniers du mot d’ordre de grève) le syndicat voudrait attirer l’attention de l’opinion sur ce qui suit :
- La peur du nouveau et le refus du changement, ainsi que le susurrent les promoteurs de la loi cadre, ne sauraient expliquer le rejet de celle-ci, dans un milieu de production et de renouvellement des savoirs. C’est un mauvais procès fait à la communauté.
- L’Université publique n’a jamais tourné le dos ni à l’entreprise ni à son environnement même si elle doit encore faire des efforts (comme partout du reste) en matière de gouvernance vertueuse. Dans beaucoup de ses instances siègent des personnes extérieurs, des cadres d’entreprise et responsables administratifs interviennent depuis des décennies dans la formation de ses étudiants. Depuis combien d’années y met-on l’accent sur l’adéquation formation- emploi et sur la professionnalisation des filières ?
- Le Personnel administratif technique et de service (PATS) naguère « personnel d’appoint » a finit de faire montre d’un niveau de qualification et d’expertise incontournable pour le fonctionnement de l’université. Il aurait du être mieux représenté dans les instances de gouvernance depuis longtemps, et ce n’est pas faute d’en avoir fait la demande. Aussi est-il inacceptable que les réformes ne prennent pas en compte cette exigence alors qu’on veut donner la moitié des sièges dans les Conseils d’administration aux personnes …extérieures. Là, ou deux(2) personnes seulement devraient représenter le PATS.
- Le Secrétaire général de l’Université coordonne toutes les activités administratives de l’Institution. La loi cadre lui ôte sa voix délibérative dans le conseil pour le confiner à des tâches de secrétariat. Inadmissible !
Le SYNTUS constant dans la défense intransigeante des intérêts du PATS et toujours mobilisé pour un enseignement supérieur publique de qualité appelle les acteurs à être conscients des enjeux et à défendre l’Université publique.
Il appelle la tutelle enfin à l’ouverture d’un dialogue inclusif et profond avec la communauté universitaire où aurait du être discutée la loi au préalable comme de tradition, pour sauver l’année universitaire.