La coïncidence de la fête de la Tabaski et de la rentrée scolaire donne le tournis aux pères de famille qui font face à une double dépense. Certains rencontrés hier, mardi 16 septembre, racontent leur calvaire à quelques jours de la fête.
Les pères de famille ne dorment plus du sommeil du juste. Et pour cause ?
La coïncidence de la fête de Tabaski et la rentrée scolaire est à l’origine de tous les calvaires de ces «gorgorlou» (débrouillards) qui ne savent plus où donner de la tête, tellement les dépenses qui les attendent sont presqu’insurmontables.
Lamine Fall, ancien fonctionnaire, est de ceux-là : « la coïncidence des événements ne fait qu’accroitre les difficultés. On ne peut que s’en remettre en Dieu» se résigne-il. Toujours dans la même foulée, Yatma Diop, un ancien instituteur à Saint-Louis, pense qu’il est impossible de passer une bonne fête, au regard des conditions de vie actuelle.
Selon lui, mis à part la Tabaski qui reste un événement majeur, les inscriptions des enfants demandent beaucoup de moyens. Et ajoute : «étant des goorgoorlu, nous n’avons pas assez de moyens pour faire face à toutes ces dépenses. Mais nous sommes obligés de satisfaire les besoins des enfants, parce que nous ne voulons pas les voir malheureux ».
Abondant dans la même sens, ce communicateur traditionnel et ex employé des ICS, Mamadou Fall, plus connu sous le nom de Fall Apro, prie pour la clémence de Dieu. Il exhorte tous les pères de familles à faire juste l’essentiel avec les moyens du bord. Et ne pas se casser la tête. En ce sens que la conjoncture actuelle ne le permet pas.
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Les pères de famille ne dorment plus du sommeil du juste. Et pour cause ?
La coïncidence de la fête de Tabaski et la rentrée scolaire est à l’origine de tous les calvaires de ces «gorgorlou» (débrouillards) qui ne savent plus où donner de la tête, tellement les dépenses qui les attendent sont presqu’insurmontables.
Lamine Fall, ancien fonctionnaire, est de ceux-là : « la coïncidence des événements ne fait qu’accroitre les difficultés. On ne peut que s’en remettre en Dieu» se résigne-il. Toujours dans la même foulée, Yatma Diop, un ancien instituteur à Saint-Louis, pense qu’il est impossible de passer une bonne fête, au regard des conditions de vie actuelle.
Selon lui, mis à part la Tabaski qui reste un événement majeur, les inscriptions des enfants demandent beaucoup de moyens. Et ajoute : «étant des goorgoorlu, nous n’avons pas assez de moyens pour faire face à toutes ces dépenses. Mais nous sommes obligés de satisfaire les besoins des enfants, parce que nous ne voulons pas les voir malheureux ».
Abondant dans la même sens, ce communicateur traditionnel et ex employé des ICS, Mamadou Fall, plus connu sous le nom de Fall Apro, prie pour la clémence de Dieu. Il exhorte tous les pères de familles à faire juste l’essentiel avec les moyens du bord. Et ne pas se casser la tête. En ce sens que la conjoncture actuelle ne le permet pas.
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