Il espère aussi voir sonner l’enclenchement d’une volonté réelle de construire le pays en lieu et place des slogans. L’invité de Grand Jury s’est voulu clair dans le message. « Je ne peux pas vous donner le contenu du message...mais voulons voir une volonté réelle de construire le Sénégal, de substituer des actions concrètes aux slogans. » Il invitera le Président de la République à méditer autour du taux d’abstention qui, selon lui, « décrédibilise la constitution ».
Relativement à la question de l’indépendance, Cheikh Bamba Dièye est d'avis que le Sénégal est encore loin d’atteindre le degré escompté, surtout au plan économique. « Nous ne sommes pas encore indépendants économiquement. Au même moment où nous étions indépendants, des pays étaient beaucoup plus démunis que le Sénégal… La Classe politique a échoué ». Le leader politique d’inviter cette classe politique à reconnaître son échec global…
DIALOGUE, BILAN ET TRANSHUMANCE POLITIQUES
« Ce que vous faites parle si fort que l’on n’entend pas ce que vous dites », se rappelle-t-il avoir dit au Président de la République, alors qu’il officiait dans son gouvernement en tant que ministre de la communication, des télécommunications et de l’économie numérique. Pour l’ex-maire de Saint-Louis, le régime est bien loin de remplir ses engagements.
Pour Cheikh Bamba Dièye, le Président Sall avait promis une reddition des comptes, une gestion sobre et vertueuse. « Le résultat c’est que les Sénégalais se sont rendu compte qu’il n’existe pas de rupture… avec notamment la question de la transhumance. On ne peut construire le développement avec la transhumance…Certains ont été recrutés à la veille d’élection avec comme corollaire le fait d’être blanchi… Au Sénégal, il vaut mieux être en bon terme avec le Président de la République que d’avoir quelque chose à se reprocher. » Il déplorera la mise en branle d’une stratégie électoraliste. L’essentiel des projets, regrette-t-il, ne sont pas faits pour développer le pays mais pour « contenter des groupes en guise de ristourne. »
A titre d’exemple, il donnera le cas du centre Abdou Diouf qui a coûté 56 milliards et qui n’abritera pas 10 conférences.
Interpellé sur la nécessité de l’instauration d’un dialogue Etat - Opposition, le secrétaire général du Fs/Dbj estime que « dans une République, le dialogue doit être permanent et naturel, mais qu’il y a des préalables au dialogue », comme donner à cette opposition la pleine mesure de sa personnalité.
Pour ce qui est du statut de l’opposition consacré par le texte révisionnel de la constitution, Cheikh Bamba Dièye se montre réticent. « J’aimerai qu’on revienne à la réalité ». Il estime que le régime n’est pas sincère pour avoir toujours refusé une certaine respiration à l’opposition parlementaire. « Il faut qu’on arrête de se payer notre tête. Qu’il commence d’abord à montrer une volonté réelle de donner un statut à l’opposition ». Par rapport à la question de savoir celui qui devrait occuper le poste de chef de l’opposition, l’invité du Grand Jury juge qu’il s’agit d’un débat « puéril ».
DAKARACTU
Relativement à la question de l’indépendance, Cheikh Bamba Dièye est d'avis que le Sénégal est encore loin d’atteindre le degré escompté, surtout au plan économique. « Nous ne sommes pas encore indépendants économiquement. Au même moment où nous étions indépendants, des pays étaient beaucoup plus démunis que le Sénégal… La Classe politique a échoué ». Le leader politique d’inviter cette classe politique à reconnaître son échec global…
DIALOGUE, BILAN ET TRANSHUMANCE POLITIQUES
« Ce que vous faites parle si fort que l’on n’entend pas ce que vous dites », se rappelle-t-il avoir dit au Président de la République, alors qu’il officiait dans son gouvernement en tant que ministre de la communication, des télécommunications et de l’économie numérique. Pour l’ex-maire de Saint-Louis, le régime est bien loin de remplir ses engagements.
Pour Cheikh Bamba Dièye, le Président Sall avait promis une reddition des comptes, une gestion sobre et vertueuse. « Le résultat c’est que les Sénégalais se sont rendu compte qu’il n’existe pas de rupture… avec notamment la question de la transhumance. On ne peut construire le développement avec la transhumance…Certains ont été recrutés à la veille d’élection avec comme corollaire le fait d’être blanchi… Au Sénégal, il vaut mieux être en bon terme avec le Président de la République que d’avoir quelque chose à se reprocher. » Il déplorera la mise en branle d’une stratégie électoraliste. L’essentiel des projets, regrette-t-il, ne sont pas faits pour développer le pays mais pour « contenter des groupes en guise de ristourne. »
A titre d’exemple, il donnera le cas du centre Abdou Diouf qui a coûté 56 milliards et qui n’abritera pas 10 conférences.
Interpellé sur la nécessité de l’instauration d’un dialogue Etat - Opposition, le secrétaire général du Fs/Dbj estime que « dans une République, le dialogue doit être permanent et naturel, mais qu’il y a des préalables au dialogue », comme donner à cette opposition la pleine mesure de sa personnalité.
Pour ce qui est du statut de l’opposition consacré par le texte révisionnel de la constitution, Cheikh Bamba Dièye se montre réticent. « J’aimerai qu’on revienne à la réalité ». Il estime que le régime n’est pas sincère pour avoir toujours refusé une certaine respiration à l’opposition parlementaire. « Il faut qu’on arrête de se payer notre tête. Qu’il commence d’abord à montrer une volonté réelle de donner un statut à l’opposition ». Par rapport à la question de savoir celui qui devrait occuper le poste de chef de l’opposition, l’invité du Grand Jury juge qu’il s’agit d’un débat « puéril ».
DAKARACTU