« Plus qu’un changement, c’est une mutation », reconnaît Boubacar Boris Diop pour qui « cette assemblée ‘d’union’ nationale signe la victoire de Amadou Moctar Mbow sur Wade ».
Non sans prodiguer quelques conseils au président Macky Sall qu’il semble encourager dans sa gestion collégiale du pouvoir : « la pire erreur pour lui serait de se laisser tenter par l’exercice solitaire du pouvoir (…) on est dans une transition politique ‘réparatrice’. Wade a désarticulé l’Etat et les institutions, on se met d’accord pour tout remembrer et dans cinq ans qui le veut brigue les suffrages des Sénégalais », a rappelé Boubacar Boris Diop, qui toutefois, en terme de gestion collégiale du pouvoir, met en garde lorsqu’il établit un parallélisme avec une autre gestion du pouvoir ayant porté un coup dur à la démocratie dans un pays frontalier. « On n’est pas loin du système ATT qui a été fatale au Mali », avance-t-il, convaincu qu’il faut, devant ce consensus historique, « une opposition crédible et pugnace pour alerter sur les dérives ou fautes du régime ».
Interrogé sur les audits, l’écrivain et journaliste ne perd pas de vue que l’audit du Fesman, par exemple, ne doit pas commencer avec Sindiély Wade. Quant à Macky Sall, il « a dans son entourage et parmi ses alliés des personnalités qui ont puisé à pleines mains dans les caisses de l’Etat », a rappelé Boubacar Boris Diop.
Non sans prodiguer quelques conseils au président Macky Sall qu’il semble encourager dans sa gestion collégiale du pouvoir : « la pire erreur pour lui serait de se laisser tenter par l’exercice solitaire du pouvoir (…) on est dans une transition politique ‘réparatrice’. Wade a désarticulé l’Etat et les institutions, on se met d’accord pour tout remembrer et dans cinq ans qui le veut brigue les suffrages des Sénégalais », a rappelé Boubacar Boris Diop, qui toutefois, en terme de gestion collégiale du pouvoir, met en garde lorsqu’il établit un parallélisme avec une autre gestion du pouvoir ayant porté un coup dur à la démocratie dans un pays frontalier. « On n’est pas loin du système ATT qui a été fatale au Mali », avance-t-il, convaincu qu’il faut, devant ce consensus historique, « une opposition crédible et pugnace pour alerter sur les dérives ou fautes du régime ».
Interrogé sur les audits, l’écrivain et journaliste ne perd pas de vue que l’audit du Fesman, par exemple, ne doit pas commencer avec Sindiély Wade. Quant à Macky Sall, il « a dans son entourage et parmi ses alliés des personnalités qui ont puisé à pleines mains dans les caisses de l’Etat », a rappelé Boubacar Boris Diop.